Pète un coup, sors ta bite et nous fais pas chier
On commençait à peine à s’émousser sur les tubes brulants de ce début d‘été, il nous faudra dorénavant nous réchauffer sur les manchettes flamboyantes des Unes de Presse. A ce
nouveau quinquennat qui commence dans le normal et l’exemplaire, la Presse ne peut être en reste. Ni complaisance, ni circonstances atténuantes. Le métier de
journaliste n’est pas celui de pompiste. Le film de Denis Podalydès tombe à pic dans ce que l’on peut appeler l’ « air vicié du temps ». Une montée en puissance
des femmes dans le monde politique et l’omniprésence du Parti socialiste à tous les étages.
Valérie Tierweiler en vice Présidente, Marylise Lebranchu qui refuse le Perchoir, Ségolène Royal en plein Twittergate ; Le
quinquennat qui s’annonce sera celui des femmes. Une autre façon de faire de la politique, tout en souplesse et en non dit ; mais incontestablement une vraie lutte de pouvoir
fratricide. Des coups de couteau de cuisine électorale dans le dos, le regard vampire de la Ministre de la culture et pour materner ce petit monde Martine Aubry en Reine mère.
La femme potiche de l’air Sarkozy, est derrière nous. Il faudra nous habituer à lire à la Une, cette belle phrase poétique « Péte un coup, sors ta bite et nous fais pas
chier ». La femme politique moderne est devant nous, l’homme politicus derrière. Un juste retour sur investissement pour la cause des femmes qui ont subi ce genre de propos depuis des
décennies sans pouvoir occuper les sièges et les responsabilité auxquelles elles avaient le Droit . Alors ne nous offusquons pas de lire le futur slogan du gouvernement
pour le droit des femmes « sors ta bite et nous fais pas chier ».
igor Deperraz