Les Petroplus ne se résignent pas

petroplus.jpgArticle de l’humanité au sujet des Petroplus

Forts de nombreux soutiens, l’intersyndicale de Petroplus, la raffinerie dont la liquidation a été prononcée mardi par la justice, a demandé un rendez-vous à l’Elysée pour réaffirmer au président François Hollande leurs claires revendications et les promesses de l’élu.

L’intersyndicale souhaite la cession de la raffinerie à un repreneur, ou sa nationalisation. C’est pour ce faire qu’elle a demandé une réunion avec le président de la République, ainsi que le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg. L’intersyndicale attend toujours la réponse. Montebourg a toutefois a assuré hier qu’il poursuivrait « ses efforts » en vue d’une reprise de la raffinerie.

Après avoir écarté deux offres de reprise, pourtant jugées sérieuses, les juges du tribunal de commerce de Rouen ont permis à d'autres éventuels repreneurs de se "faire connaître avant le 5 novembre".

La colère à gauche


« La Fédération Nationale des Industries Chimiques CGT voit dans cette liquidation, qu’elle condamne avec force, la main des Majors des industries pétrolières et pétrochimiques (Total, ExxonMobil, Shell, Ineos……) et la bienveillance complice d’un gouvernement dont les ministres font des ronds de jambe aux universités d’été du MEDEF. » Lire le communiqué.


De son côté, Eric Corbeau responsable « des luttes » au PCF et animateur du « Front de lutte » (FDG) s’insurge : « Il est parfaitement inacceptable que ce soit les tribunaux de commerce qui décident de l’avenir de nos industries. Avec cette décision, le tribunal de commerce de Rouen vient de plonger dans la consternation les 550 salariés de Petroplus et les 2000 familles qui vivaient grâce à l’activité de la raffinerie, depuis plus de 80 ans. Petroplus, une des dernières raffineries françaises ne doit pas fermer. L’Etat doit intervenir, y compris en reprenant la main sur l’outil industriel, en nationalisant avec de nouveaux droits d’intervention pour les salariés et les citoyens.

Face aux discours improductifs, il faut des actes politiques forts et courageux pour sauver et garantir un avenir à notre industrie."

« Les salariés ont trop entendu que « l’Etat ne peut pas tout ». Il n’est pas possible de laisser les tribunaux de commerce arbitrer la politique industrielle de la France. C’est à la puissance publique d’en décider. Aujourd’hui avec la situation de Petroplus, il est temps de montrer l’action concrète d’un Gouvernement de gauche, au service de l’industrie française. » réclame Jean-Louis Jegaden, Président du groupe communiste du Conseil général de la Seine-Maritime

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