C’est un événement très symbolique qui s’est produit ces dernières heures dans la ville portuaire de Ningbo, proche de Shanghai. Pour la troisième fois en quatre mois, des manifestants qui protestaient contre l’ouverture d’une usine polluante ont eu gain de cause.
Le projet de Sinopec, le géant pétrolier chinois, était d’ouvrir une usine de paraxylène, un dérivé pétrochimique utilisé dans la fabrication des bouteilles en plastique. Mais de nombreux résidents ont commencé à manifester la semaine dernière à Zhenhai, le site retenu pour la fabrication de l’usine. Alertés sur les risques sanitaires des toxiques émanant du processus de fabrication du paraxylène, ils demandaient l’arrêt du projet évalué à 7 milliards d’euros.