Après l’Etablissement Public Foncier de Normandie et l’Eglise catholique, nous poursuivons notre voyage dans la Normandie déjà réunifiée en évoquant maintenant la CGT:
Non pas la Compagnie Générale Transatlantique (fondée à Granville et qui fit les riches heures du port du Havre) mais la Confédération Générale du Travail, première centrale syndicale en nombre d’adhérents en Normandie, constituée en région normande depuis 1982.
Quoique l’on pourra penser des orientations idéologiques de ce syndicat ou de ses méthodes d’action il faut saluer en la CGT la volonté de porter une vision d’ensemble de la Normandie économique et sociale en tant que grande région industrielle contribuant de façon décisive au potentiel économique français. La CGT Normandie, centrale généraliste et inter-professionnelle est donc partout présente dans les cinq départements normands avec une vision globale de la région qui en fait un interlocuteur respecté et écouté dès lors qu’il s’agit de réfléchir à l’avenir de la Normandie. La CGT a ainsi défendu l’intérêt régional et national de la Ligne Nouvelle Paris Normandie ou le potentiel industriel et portuaire de la Basse Seine normande.
Ci-après un lien vers le site de la CGT Normandie:
http://cgtnormandie.e-monsite.com/
A noter que l’ancien président de la fédération normande de la CGT Thierry Lepaon doit succéder à Bernard Thibaut comme représentant national de ce syndicat avec deux préoccupations acquises d’expérience sur le terrain industriel normand:
1) la question du sous-encadrement de l’appareil industriel ou économique de certains territoires
2) la question du manque de formation et de la précarité au travail des femmes, lui qui avait partagé le combat des salariées ex-Moulinex et qui avait découvert avec stupeur le niveau d’illettrisme caché dans la pudeur normande…
Prochain rendez-vous avec la Normandie déjà réunifiée: la chambre régionale d’agriculture
