L’Université de Rouen veut une école d’ingénieurs dès 2014

(fil-fax 02/10/13)
L’Université de Rouen espère créer à la rentrée 2014 une école d’ingénieurs internes, l’ESITech, préparant cinq diplômes en biotechnologie du vivant et ingénierie physique, a indiqué lundi son président Cafer Özkul à l’occasion d’une présentation de la rentrée universitaire 2013.
La décision d’ouverture pourrait intervenir au début 2014 après l’avis de la Commission des titres d’ingénieurs (CTI) du ministère de l’Enseignement supérieur et la signature de la ministre. Cette école s’intégrerait dans le pôle du Madrillet à Saint-Etienne du Rouvray, en relation directe avec l’INSA, l’Esigelec et l’UFR des Sciences et techniques.
« L’évaluation par le ministère s’est bien passée. La décision politique appartient à l’Etat », résume Cafer Özkul qui voit dans ce projet « bien avancé », un renforcement du campus du Madrillet autour de l’ingénierie, notamment par un travail de concertation avec l’INSA.
Pour la première année, ce seront 80 étudiants (16 par diplômes) qui pourraient être intégrés au sein de l’ESITech, le « vivier » du recrutement pouvant se faire en interne depuis les IUT de l’université de Rouen, les étudiants en L2 (Licence deuxième année) et peut-être de BTS. Pour Cafer Özkul, « il faudra des passerelles avec les autres formations de l’université ».
L’université a un autre projet dans ses cartons en se portant candidat à l’expérimentation de la licence Santé qui pourrait remplacer à terme la Première Année Commune aux Etudes de Santé (PACES), qui ne donne pas satisfaction. En fin de L3, les meilleurs pourront entrer en deuxième année de médecine sans passer par la PACES, les autres pourront poursuivre vers des masters.Ces deux projets rouennais illustrent la dynamique de l’université qui veut « consolider sa position dans le premier quart des universités françaises ».
Son président – qui assure sa septième rentrée – se félicite de la bonne tenue de l’effectif qui a cru de 4,0 % en 2012 à 25.200 étudiants et devrait encore légèrement progresser lors de cette rentrée pour atteindre les 25.350. Après une forte augmentation dans les formations de santé, Il entrevoit des marges de croissance avec le développement des formations professionnalisées et en alternance. Le tout dans un contexte budgétaire « restreint et contraint », qui n’empêche pas d’avoir des projets, selon Cafer Özkul. Il les inscrit dans le cadre de la future Communauté d’universités et d’établissements “Normandie Université“ qui prendra la place de l’éphémère PRES (Pôle de recherche et d’enseignement supérieur). Cette communauté vise le même objectif : le rapprochement des trois universités normandes (Caen, Le Havre et Rouen) et des grandes écoles. Le travail porte actuellement sur la gouvernance et les moyens de cette nouvelle structure qui fait l’objet de fortes réticences à Caen et au Havre

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