JEANNETTE: Les madeleines normandes pourraient être sauvées…

Les salariés de Jeannette (Mondeville près de Caen) n’ont rien lâché quitte à se facher avec les banques (tant mieux!) et ils ont bien fait: des repreneurs s’intéressent enfin sérieusement au potentiel des madeleines normandes !

 


Jeannette : le bout du tunnel arrive enfin ?

http://france3-regions.francetvinfo.fr/basse-normandie/2014/07/03/jeannette-le-bout-du-tunnel-arrive-enfin-510769.html

Demain,Vendredi 4 juillet, le tribunal de commerce de Caen examinera les 5 projets de reprise déposés pour la biscuiterie Jeannette . Parmi eux, un seul  repreneur potentiel intéresse les ex-salariés car il sauve 16 emplois et maintient l’activité sur le département du Calvados. 

  • Par Alexandra Huctin
  • Publié le 03/07/2014 | 11:01, mis à jour le 03/07/2014 | 11:02
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Les salariés Jeannette n’ont jamais lâché prise. Il y a aujourd’hui 5 offres de reprises déposées au tribunal de commerce alors que personne ne voulait d’eux il y a encore quelques mois. 5 offres mais toutes ne correspondent pas aux critères « rassurant » que se sont fixés les salariés, à savoir : le respect du nom Jeannette ( la garantie auprès du client), le maintien de l’emploi et une activité dans le calvados. 
Un seul retient donc  leur intention. C’est un repreneur dont on parle déjà depuis plusieurs semaines. Un homme qu’ils connaissent un peu. Celui-ci s’est déplacé plusieurs fois sur le site de l’ancienne usine occupée. Avec lui, ils ont pu discuter.

Jeannette serait délocalisée à Pont l’Evêque

Il s’agit d’un particulier qui investit à titre personnel. Il n’est pas normand mais il s’est engagé à sauvegarder la marque Jeannette. et à ne produire que de la madeleine , ou presque. 

Mais des bémols dans ce dossier, il y en a.
Tout d’abord le site proposé pour l’activité est Pont l’Evêque. « Mais on ne peut pas lui en vouloir c’est le seul local de 2000 mètres carrés disponible dans le département et dédié à l’agroalimentaire. Il a pourtant beaucoup cherché. Certes pour les salariés domiciliés à Caen ce sera dur. Mais il n’avait pas le choix », précise Franck Mérouse le délégué CGT. 
Et puis autre préoccupation, le financement. Il faut qu’une banque ose parier sur lui. Il a besoin de 2 millions d’euros pour financer la totalité du projet . Pourtant, en partie, auto-financé.

Tous ces points seront examinés en audience demain. Une manifestation de soutien est prévue demain matin, vendredi, devant le tribunal, place Gambetta, à Caen. 

Voir aussi le compte-rendu donné par Ouest France (édition caennaise 5-6/ 7 /14):

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