Et Mathilde s’en est allée…

Et Mathilde s'en est allée...

Même si cela n’a aucun impact sur la circulation actuelle, la dépose de la travée endommagée il y a bientôt 18 mois par un camion fou, a été vécue à juste titre comme un tournant dans la reconstruction de ce pont essentiel au transit rouennais. Le nombreux public massé sur les deux rives malgré un bon crachin normand, témoigne de la portée symbolique de cette nouvelle étape et tous et toutes attendent d’ores et déjà avec une légitime impatience le retour de Mathilde..

Et Mathilde s'en est allée...

Il n’y pas qu’une seule politique possible

Un appel unitaire cosigné par plusieurs sensibilités du Parti socialiste dont Un Monde d’Avance, Maintenant La Gauche et la Motion 4

 

La période est instable. De l’extrême droite qui se rassemble derrière des slogans racistes et antisémites à la droite radicalisée qui remet en cause la légitimité du Président de la République à gouverner, un front des conservatismes se constitue. Cette situation appelle une réaction forte. Une réaction essentielle pour reprendre la main, faire reculer le chômage et engager pleinement la transition écologique. Et ne pas donner l’impression que, malgré l’arrivée de la gauche au pouvoir, les droites et leurs « valeurs » sont en dynamique.

 

De toutes nos forces nous voulons que la gauche réussisse. Dix ans de politique de droite ont profondément abimé notre pays. La crise a dévasté nombre de territoires, plongé des millions de familles dans l’angoisse de la précarité ou du chômage.

 

A l’occasion de la campagne présidentielle, François Hollande a, à juste titre, pointé la responsabilité historique du monde de la finance dans les difficultés que traversent notre pays et notre continent. Il avait porté haut et fort l’exigence d’une réorientation de la construction européenne, en dénonçant le caractère néfaste des politiques d’austérité. Pour sortir le pays du chômage de masse, il avait proposé une feuille de route qui n’oppose pas la production à la redistribution, l’offre à la demande, l’efficacité économique à la justice sociale.

 

Cette feuille de route, c’est toujours la nôtre.

Cinq ans après la chute de Lehman Brothers, l’Union européenne subit toujours la crise et ses conséquences. Trois pays se trouvent encore sous assistance financière, le chômage atteint 12% dans la zone euro et la croissance est en berne.

 

C’est pourquoi nous continuons de penser qu’il est nécessaire de faire vivre la promesse de réorientation de la politique Européenne. Plus que jamais, la France doit créer les conditions d’un rapport de force favorable aux politiques de sortie de crise. La situation impose de nous dégager de la logique trop restrictive liée aux normes budgétaires et monétaires européennes.

 

La réduction des déficits préconisée par la Commission européenne a provoqué des coupes sombres dans des dépenses publiques et sociales essentielles. Surtout, ces « efforts » imposés aux populations n’ont pas permis de réduction de la dette publique. Elle est passée pour l’Union européenne à 27 de 62% du PIB en 2008 à 85% quatre ans plus tard. Loin de réduire la dette, l’austérité contribue à l’augmenter davantage.

 

Aujourd’hui, les critiques convergent pour remettre en cause des politiques socialement dangereuses et économiquement inefficaces. Les citoyens, mais aussi de grandes institutions comme le FMI, l’OCDE, le BIT, pointent l’urgence d’une relance coordonnée en Europe.

 

Dans ce contexte, les élections européennes revêtent une importance particulière. Refonte de la politique commerciale, instauration d’une taxe sur les transactions financières, lutte contre les paradis fiscaux, politique monétaire au service de l’économie réelle, harmonisation sociale et fiscale, relance de l’investissement par la transition énergétique notamment, meilleure répartition du travail, smic européen : les socialistes porteront ces exigences en mai prochain.

 

Mais nous serons d’autant plus crédibles pour le faire si nous avons administré la preuve, en France, qu’il n’y a pas qu’une seule politique possible.

 

Or en dépit de la salutaire rupture avec l’ère Sarkozy, l’orientation en matière de politique économique suscite des désaccords et des inquiétudes dans nos rangs.

 

Nous ne nous reconnaissons pas dans le discours qui tend à faire de la baisse des « charges » et du « coût du travail » la condition d’un retour de la croissance. Il n’y a pas de « charges » mais des cotisations sociales qui sont en réalité du salaire différé.

 

Et nous sommes inquiets quand nous découvrons que la baisse des cotisations promise aux entreprises s’accompagne d’une réduction de 50 milliards d’euros des dépenses publiques en trois ans, sans même savoir quels sont ceux qui en supporteront les conséquences. Ce qui risque de rogner sur le modèle social français dont les grands principes ont été établis à la Libération.

 

La focalisation exclusive sur la baisse du « coût du travail » ne constitue pas une réponse adaptée

Comme l’ensemble de l’Union européenne, la France souffre de la crise. Les libéraux, dont le patronat se fait le porte-parole, associent cette crise à un problème global de compétitivité engendré par une explosion du « coût du travail ». Cette lecture nous semble contestable.

 

Depuis le début des années 90, des centaines de milliards d’aides, d’exonérations, de subventions ont été distribuées sans aucun effet sur l’emploi et la compétitivité de nos entreprises. Pire, elles ont alimenté la rente au détriment des salaires et de l’investissement. Entre 1999 et 2008, alors que les firmes allemandes ont réduit leur taux de dividendes versées de 10%, leurs homologues françaises l’ont augmenté de près de 50%. Le « coût du capital » n’a jamais été aussi élevé.

 

L’industrie française se délite et les politiques libérales de ces 20 dernières années n’ont fait qu’en précipiter la chute, croyant pouvoir créer une « France sans usine », renonçant à toute politique industrielle ambitieuse. Le renouveau industriel nécessite un renforcement de notre « compétitivité hors-coût » qui ne sera rendue possible que par des aides ciblées et d’une réorientation des bénéfices de la rente vers l’investissement productif.

 

Or, on ne peut que constater la victoire de la finance sur la production. C’est la conséquence de la concentration de la richesse entre les mains d’un nombre de plus en plus petit. Aujourd’hui, alors que 10 % de la population concentre 60 % du patrimoine, les banques imposent aux entreprises des règles qui donnent la priorité à l’accroissement systématique des marges. Dès lors, il ne faut pas s’étonner du mouvement de concentration du capital (les quatre premières banques françaises ont un bilan équivalent à 400 % du PIB) et de financiarisation de l’économie.

 

Enfin, ne nous voilons pas la face. La finitude des ressources naturelles, la hausse inéluctable du prix des énergies fossiles dont notre modèle de production et de consommation est dépendant, la stagnation de nos taux de croissance déconnectés du bien-être humain, nous obligent à imaginer un nouveau modèle de développement. De même, l’évolution des gains de productivité rend indispensable de réfléchir à une nouvelle répartition du travail. Mais ce nouveau modèle de développement est par définition antagoniste des logiques libérales, court-termistes, à l’œuvre de nos jours.

 

Pour nous, la priorité doit donc être la suivante: favoriser l’emploi et l’investissement productif aux dépens de la rente.

 

Les préconisations avancées jusqu’à présent sont déséquilibrées.

Les socialistes se sont toujours refusés à opposer offre et demande, production et redistribution, bonne gestion des comptes publics et relance de l’économie. Les propositions contenues dans le « pacte de responsabilité » semblent s’écarter de cette position d’équilibre.

 

1) L’objectif de baisse accélérée des dépenses publiques comporte des risques majeurs.

Le Président de la République s’est engagé à ne pas toucher au modèle social français. Néanmoins, la priorité accordée aux 50 milliards d’euros d’économies en trois ans, nous fait craindre une réduction du périmètre d’intervention de l’Etat, nuisible aux politiques sociales existantes et au fonctionnement des services publics.

 

Par ailleurs, elle réduit considérablement nos marges de manœuvres pour mener à bien des politiques ambitieuses dans le domaine de l’éducation, du logement ou de la culture. Comment continuer à soutenir l’effort de réinvestissement de l’Etat dans le domaine éducatif mené depuis le 6 mai, si les baisses de crédits y sont massives ? Comment soutenir l’exception culturelle si, pour la troisième année consécutive nous baissons le budget du ministère de la culture. Enfin, comment les collectivités territoriales pourront-elles continuer à être le premier investisseur public de notre pays, si elles doivent réaliser des coupes budgétaires massives ?

 

2) le redressement n’est pas possible sans la justice

A trop se focaliser sur « l’offre » et la « baisse des charges », le « pacte de responsabilité » risque de comprimer l’activité économique.

 

Notre pays doit partir de ses atouts : qualité de la main d’œuvre, de ses services et infrastructures publics. Agir pour notre compétitivité, c’est penser dès maintenant le monde de demain et notre modèle de développement.

 

C’est donc d’abord agir sur nos capacités productives (montée en gamme, sobriété énergétique de notre appareil productif, investissement dans les énergies renouvelables, utilité sociale) et sur nos infrastructures. Ainsi en 2011, les importations énergétiques pesaient 88% du déficit de notre balance commerciale, entamant d’autant la création d’emplois et les capacités d’investissement de nos entreprises.

 

L’investissement dans l’éducation, la formation, la recherche, la transition énergétique, sont autant de leviers pour une stratégie de développement durable à moyen et long terme. L’enchainement des crises ces vingt dernières années témoigne d’un système court-termiste à bout de souffle, qui ne répond plus au double impératif d’efficacité économique et de justice sociale. Cette option volontariste d’investissement que nous proposons est un moyen d’en sortir.

 

Mais cet effort serait vain si, faute de consommation, bon nombre d’entreprises n’avaient pas de carnets de commande remplis, si faute de « planification » les industriels n’avaient aucune vision de l’avenir, et si faute d’anticipation ils n’étaient pas au rendez-vous d’une reprise française et internationale.

 

Dès lors, nous pensons que, dans la mobilisation générale pour l’emploi décrétée par l’exécutif, la consommation populaire doit prendre toute sa place. Elle passe notamment par une réforme fiscale de grande ampleur, comme l’a d’ailleurs proposé le Premier ministre. Loin de s’opposer, redressement et justice vont de pair.

 

Obtenir un compromis social favorable au monde du travail

La social-démocratie suppose que le parti majoritaire à gauche soutienne les syndicats de salariés pour arracher un compromis au patronat.

 

Si le Président a été très clair sur les avantages accordés aux entreprises, les contreparties demandées restent floues. Il faudra plus qu’un « observatoire » pour imposer amélioration des conditions de travail, discussion sur les salaires, partage du travail ou multiplication des embauches. D’autant que le MEDEF, par la voix de son président, refuse de rentrer dans une logique de « donnant-donnant » qui serait pourtant la moindre des choses. En lien avec les déclarations présidentielles, nous insistons sur la double nécessité de ne pas alimenter la rente pour servir l’investissement productif et de faire bénéficier les salariés, par le biais de la rémunération notamment, d’une part de cette aide.

 

Il n’y aura pas de « compromis social » favorable aux salariés sans mobilisation du parti, des parlementaires, du mouvement social. Salaires, embauches, réduction et partage du temps de travail, droits des salariés, contrôle des licenciements abusifs, modalités de remboursement des aides en cas de non-respect des engagements, politique de redistribution des dividendes : dans tous ces domaines nous devons porter des exigences fortes.

 

Oui, nous devons les porter, et en toute liberté. Sachons nous désintoxiquer des institutions de la Vème République. Tout ne peut procéder d’un seul homme. Les débats politiques ne se règlent pas en brandissant la menace de mesures disciplinaires ou en mettant les parlementaires au pied du mur.

 

Le PS doit jouer pleinement son rôle. Pour la réussite de la gauche au pouvoir, il faut un Parti autonome, force de propositions, relais des aspirations mais aussi des mécontentements. C’est une des conditions de la réussite commune.

 

Cette réussite passe aussi par l’implication de la gauche dans toute sa diversité. Il n’y a aujourd’hui de salut pour la gauche française que dans la construction de convergences entre les forces politiques et sociales qui la composent. Au moment où une partie de la droite radicalisée fait jonction avec une extrême droite plus menaçante que jamais, le rassemblement de la gauche est une ardente obligation.

 

SIGNATAIRES

Guillaume Balas, Frédéric Lutaud, Emmanuel Maurel

Membres du Bureau National du Parti socialiste

 

Henri Emmanuelli, député, ancien Ministre, ancien Premier Secrétaire du Parti socialiste

Marie-Noëlle Lienemann, ancienne Ministre, sénatrice

Paul Quilès, ancien Ministre

 

Et les membres du Bureau National et du Secrétariat National suivants :

Pouria Amirshahi, Tania Assouline, Marie Bidaud, Sandrine Charnoz, Pascal Cherki, Laurianne Deniaud, Stéphane Delpeyrat, Antoine Détourné, Julien Dray, Anne Ferreira, Gérard Filoche, Olivier Girardin, Jérôme Guedj, Liêm Hoang-Ngoc, Frédéric Hocquard, Régis Juanico, Marianne Louis, Delphine Mayrargue, Jonathan Munoz, Nadia Pellefigue, Roberto Romero, Jean-François Thomas, Isabelle Thomas

Il n'y pas qu'une seule politique possible
Il n'y pas qu'une seule politique possible

Divin ou Défaut ?

Comment ne pas réagir suite aux propos inqualifiables tenus la semaine dernière par le député Larrivée lors des questions au gouvernement? Ce député de l’Yonne, représentant de la droite dure et disciple du maitre de la transgression, a donc déclaré dans une longue diatribe que François Hollande avait été « élu par défaut sur un seul programme d’antisarkosysme » avant de conclure son propos par: « Allez-vous attendre un communiqué de l’Elysée annonçant que François Hollande a décidé de rompre sa vie commune avec vous? » d’une ironie outragente en ses lieux.

 

 

Ces propos sont malheureusement récurrents et seul point de ralliement d’une droite sans idée et divisée qui n’arrive plus à se faire entendre qu’à travers la caricature et l’outrance. Mais, agissant ainsi, ils reprennent surtout l’idée que le pouvoir serait de droite dans la lignée du droit divin royale, appliquée à la bourgoisie et aux notables et, que tout prise électorale par la gauche ne serait qu’usurpation. Cette pensée profonde trouve en Francois Baroin une sorte de père fondateur, lui qui le premier avait franchi le Rubicon au Palais Bourbon (en 2011) en accusant la gauche d’etre arrivée à la tête du pays « par effraction » en 1997. Depuis, on assiste à une longue dérive verbale relayée sur le terrain par des actions antirepublicaines allant du patronat maquillé d’un bonnet rouge au volant d’un puissant 4X4 polychromé, aux ultras cathos qui pronent le rétablissement de la royauté, la remise en cause de l’avortement et au final une sorte de retour à l’obscurantisme moyennageux.

 

 

Depuis, les jours de colère se succédent attisés par des parlementaires qui ont perdu tout sens des responsabilitées, allant même jusqu’à consacrer l’union idéologique entre la droite dite traditionnelle et le droite extreme dont les miliciens encadrent chacune de ses manifestations. Et ils essèment ainsi leurs sombres pensées dans tout le pays. On a pu voir ainsi lors de notre dernier conseil, un candidat dit modéré, paré de sa hautaine certitude, se joindre au candidat de l’ultra droite dans le bal de l’exitation de commercants certes exaltés mais avant tout politisés dont les comportements sont symptomatiques de la droite actuelle: « le pouvoir nous est du par nature, toute autre alternative est une escroquerie ». Face à cette pensée qui n’a rien de divine, il nous faut mobiliser tous les démocrates pour éviter le retour des heures sombres. 

Divin ou Défaut ?

Un dernier conseil

Début du conseil: 17H30

Olivier Mouret ‏@OlivierMouret24 janv.

#cmrouen Début du dernier conseil municipal de la mandature par un débat sur la #métropole et ses enjeux pour notre territoire.

Olivier Mouret ‏@OlivierMouret24 janv.

#cmrouen « le nom de #Rouen devra d’évidence apparaître dans l’appellation de la future Métropole » affirme d’emblée Yvon Robert.

Olivier Mouret ‏@OlivierMouret24 janv.

#cmrouen  » le transfert de la voirie à la Métropole constituera une amélioration pour tous car #Rouen ne peut y répondre seule » YR

Olivier Mouret ‏@OlivierMouret24 janv.

#cmrouen « le débat sur la Métropole peut maintenant avoir lieu car la loi est aujourd’hui votée, avant cela aurait été vain » YR

Olivier Mouret ‏@OlivierMouret24 janv.

#cmrouen JM Beregovoy rappelle que les Métropoles permettront de lutter contre l’étalement urbain et nous partageons ce point de vue.

20H00

Olivier Mouret ‏@OlivierMouret24 janv.

#cmrouen On se dirige vers une nouvelle interruption de séance suite à l’arrivée téléguidée de commerçants rouennais. La campagne est lancée !

Olivier Mouret ‏@OlivierMouret24 janv.

#cmrouen Aveu d’une action politique par les orateurs commerçants eux-mêmes qui soutiennent ouvertement les listes de droite. Pas de débats possible donc !

Olivier Mouret ‏@OlivierMouret24 janv.

#cmrouen B.Devaux tente une dernière récupération politicienne tandis que les commerçants quittent peu à peu la salle…

22H00

Olivier Mouret ‏@OlivierMouret24 janv.

#cmrouen nous attaquons enfin le débat budgétaire 2014.

Olivier Mouret ‏@OlivierMouret24 janv.

#cmrouen #budget2014 G.Grima dans un exercice solitaire devenu coutumier lance ses dernières salves avant de tirer sa révérence.

Olivier Mouret ‏@OlivierMouret24 janv.

#cmrouen « Nous n’avons plus d’emprunts toxiques parce que nous les avons renégocié avant qu’il ne soit trop tard » YR

Olivier Mouret ‏@OlivierMouret24 janv.

#cmrouen « Ne pas sortir de ces snowballs, c’était prendre le risque majeur de payer jusqu’à 5 fois le montant initial de l’emprunt » YR

Olivier Mouret ‏@OlivierMouret24 janv.

#cmrouen « Aujourd’hui, personne ne sait de ce qu’il adviendra des emprunts qui sont en contentieux dans d’autres collectivités » YR

0H30: les batteries faiblissent

Olivier Mouret ‏@OlivierMouret25 janv.

#cmrouen Même le matériel commence à lâcher tandis que les dernières délibérations semblent poindre à l’horizon #boutdelanuit

Olivier Mouret ‏@OlivierMouret25 janv.

#cmrouen Clap de fin de ce dernier conseil du mandat à 1H30 du mat’ la routine quoi !

Prochain conseil: le samedi 5 avril à 9h

Un dernier conseilUn dernier conseil

Municipales #Rouen: le vrai du faux

Municipales #Rouen: le vrai du faux

« Rouen peut basculer », »Rouen est une ville historiquement de droite », « Rouen est à nous » lançait témérairement un néo-candidat récemment, estimant vraisemblablement que le pouvoir serait dévolu à la droite par une sorte de droit divin. La presse de droite (pléonasme) et ses soutiens tentent depuis quelques temps d’immiscer cette rengaine dans l’esprit des citoyens. En parallèle, les actualités télévisées, aujourd’hui continues, passent le plus clair de leur temps à alimenter rumeurs et bruissements, en conviant moult journalistes ou apparentés, rabaissés au rang de commentateurs de l’actualité dans des peep-shows pseudo-politiques. C’est ainsi que l’on arrive à vous faire avaler la vessie, la lanterne, la grenouille et le bénitier.

 

Yvon Robert a tenu à mettre les choses au point lors de ses vœux à la presse puisque que la question lui a été posée: « ces articles voir ces entrefilets ne s’appuient sur rien de concret, sur aucun travail d’enquête…il est aisé de déposer quelques points sur une carte sans plus d’explications ». En effet, les cartes exposées ici ou là (en fait toujours la même) ne font que reproduire la liste des communes et des villes ayant basculé (ou failli) aux dernières municipales en 2008 et présentés comme non stabilisées selon ces médias sans aucune autre forme d’analyse.

 

Il est d’ailleurs intéressant de lire la position des reporters locaux via les réseaux sociaux pour la plupart choqués de cette vue très parisienne d’une situation locale, qu’ils jugent très éloignée des réalités et des évolutions sociologiques de la ville. Mais faute de moyens financiers dans les rédactions de province pour lancer une enquête de fond, ils ne peuvent que déplorer ce travail bâclé. On pourra donc s’appuyer et se souvenir de la seule véritable étude menée en octobre dernier par l’un des grands instituts de sondage de notre pays qui classait les grand villes en quatre catégories avec les municipales en ligne de mire: risque fort de bascule, risque certain, faible risque et non concerné. Ce regard s’appuyait sur la situation démographique, sociologique, financière et politique de chaque ville. Peu de gens s’étaient fait l’echo à l’époque des conclusions de cette analyse minutieuse…il faut dire qu’elle classait Rouen dans la dernière catégorie, pas de quoi allumer la moindre flamme médiatique !

Bonne et Heureuse Année 2014

Bonne et Heureuse Année 2014

Bonne et heureuse année à tous, que 2014 vous amène joie et succès pour vous et pour tous ceux que vous aimez sans oublier de faire le plein de bonne santé.

 

A vous qui me lisez régulièrement, un peu moins récemment mais l’inspiration est fragile parfois (souvenez vous « des pas » de Paul Valéry); quand au temps, il n’est pas toujours extensible, je souhaite pouvoir continuer à vous livrer mes réflexions et mon éclairage sur l’actualité politique nationale ou locale avec la même liberté de ton dont j’ai toujours fait preuve.

 

Que 2014 soit une année enrichissante pour chacun d’entre vous et que la vie vous soit meilleure.

 

Corbeau de Nuit

La lettre ouverte et la pétition mise en ligne par le patron du célèbre pub rouennais confirme une fois plus que la meilleure défense c’est l’attaque, quand bien même elle serait matinée de populisme et de mensonges grossiers. La réactivité des réseaux et d’une jeunesse vive donc prête à s’enflammer, a fait le reste faisant même tomber dans le panneau le tenancier du blog multicourants « RouenPerspectives » qui ne sachant pas, s’est cru obligé de… et a fini par se prendre les pieds dans….

 

 

En effet, dans sa longue diatribe contre le maire de Rouen, le cafetier parle de tout, déversant sa haine dans des propos peu amènes mais surtout ne parle pas de son établissement car la coupe est pleine de ce côté là. En effet, le problème est plus complexe qu’exposé sommairement deci delà. Ainsi, les rappels à la règlementation sont légion depuis maintenant trop longtemps et, la loi sur le bruit oblige les établissements à faire respecter des règles communes de bien vivre ensemble que l’on retrouve d’ailleurs dans la Charte de la vie Nocturne de la Ville qui existe depuis le début du mandat.

 

 

L’établissement dont il est question a déjà connu différents horaires de fermeture de sa terrasse et non du bar: Terrasse fermée à 23H avant 2010 puis autorisation jusqu’à 2H pour trois ans. Arrivée au terme du renouvellement, force est de constater que l’établissement ne remplit pas ses obligations. Seul l’appât du gain semble guider le propriétaire sans aucune forme de respect du voisinage. Connu pour agir ainsi, au mépris des règles, depuis des années ici comme dans bien d’autres domaines, il est impossible d’accepter de tels comportements même provenant d’un établissement emblématique de la ville au regard des autres propriétaires de bar de nuit qui respectent majoritairement leurs obligations.

Corbeau de Nuit

Les services veillent sur vous

Au sortir d’une semaine d’astreinte agitée, je tenais à saluer la réactivité et le professionnalisme de l’ensemble des services venus de tous les horizons et qui veillent sur nous chaque jour. En effet, pas moins de quatre incendies, deux fuites de gaz et une rupture de canalisation en plein centre ville commerçant un samedi après midi à dix jours des fêtes auront prouvé une nouvelle fois l’efficacité de nos services d’urgence.

 

 

Quelque soit l’incident, le scénario est toujours un peu le même: une fois l’alerte donnée, les premiers intervenants (pompiers, agents GRDF ou de la CREA pour l’eau) arrivent sur site et assurent la sécurité des alentours. C’est à ce moment là que les usagers commencent par pester contre la gêne occasionnée, puis les techniciens arrivent et adaptent les restrictions au regard de la situation. Les responsables, cadres et élus de garde apportent alors les premières explications à la population légitimement inquiète. On assiste alors à une sorte de revirement de situation où les riverains sont tous heureux d’avoir échappé à un incident plus grave et remercie pour l’intervention en espérant malgré tout quelle soit la plus rapide possible !

 

 

Cette semaine aura donc été l’occasion d’ expliquer, de réconforter, de calmer ou d’ informer les usagers des lieux concernés par ses interventions, mais aussi de concilier des intérêts contradictoires, de reloger un étudiant sans toit, de conseiller les habitants d’un immeuble sur les modalités de prise en charge financière du nettoyage. Pendant ce temps, la tranchée, déjà ouverte, laissait jaillir le flot libéré par la canalisation défectueuse. Deux heures plus tard, l’eau était rétablie, le trottoir comblé. Plus rien ne laissait croire qu’un incident avait pu s’y produire.

 

 

Ce n’est pas le cas du centre municipal Charlotte Delbo qui portera encore un certain temps les stigmates de l’important incendie qui samedi soir a ravagé une réserve technique détruisant pour 70 000 euros de matériel. Au delà des dommages, j’ai été frappé par la mobilisation des agents de tous grades qui sont arrivés spontanément afin de déplacer engins et matériels menacés et limiter ainsi les conséquences. Quand je vous dis que les services veillent sur nous, vous pouvez me croire !

 

 

L’incendie du centre Charlotte Delbo a détruit un batiment de 125 m2

Les services veillent sur vous

Européennes 2014: la Seine-Maritime mal lotie

Quelque soit le résultat des élections européennes du 25 mai prochain, la Seine-Maritime et plus largement la Normandie n’aurons pas de représentants socialistes au prochain parlement européen. En effet, alors que nous disposions d’une eurodéduptée au sein de la mandature actuelle en la personne d’Estelle Grelier jusqu’à sa victoire aux legislatives 2012, les désignations proposées ce samedi par le Conseil National du parti socialiste, ont vu les représentants seino-marins relégués en queue de liste.

 

Bien sûr, on peut se féliciter des désignations de nos deux camarades Valérie Auvray et Nicolas Vincent, respectivement en 10ème et 9ème position, donc titulaires et par là même amenés à faire campagne dans la grande région Nord-ouest. Ainsi, Valérie Auvray, jeune conseillière régionale, spécialiste de la ruralité et plus particulièrement des circuits courts, trouve une place méritée. Nicolas Vincent, l’un des leaders syndicaux de la défunte raffinerie Petroplus fait lui aussi une apparition remarquée. Tous deux incarnent la volonté de renouvellement et de diversité sociale, attendue par la population.

 

On regrettera cependant, le manque de volontarisme de notre parti en ne plaçant pas l’un des deux en position éligible, faisant reculer ainsi notre département, l’un des plus militants de France au rang de faire-valoir. De manière générale, on notera que la qualité reconnue de certains eurodéputés sortants n’est pas payée en retour: Françoise Castex et Liem hoang-Ngoc sont ainsi évincés et, que les arrangements internes ont trop souvent prévalus. Ce sont donc des listes pas toujours abouties, empruntes de signaux contradictoires qui seront soumises aux militants ce jeudi, à moins que ces derniers n’imposent par leur vote le changement de cap souhaité par nombre d’entre eux.

Européennes 2014: la Seine-Maritime mal lotie

Changer de cap ou disparaitre

Le sondage publié par le JDD dimanche 3 novembre confirme l’exigence que nous portons depuis des semaines : il faut un changement de cap !

Quelle que soit la question que retiennent les sondés : changer de politique, changer de méthode, remanier le gouvernement, il ressort que seuls 15% des sympathisants de gauche souhaitent que rien ne change.

Ce sondage intervient :

– après l’abstention massive de l’électorat de gauche aux différentes partielles notamment à Brignoles.

– alors que la réforme des retraites n’est pas acceptée ni par la population , ni par les militants socialistes.

– après l’expulsion de Léonarda et la vague d’indignation qu’elle a soulevé dans la jeunesse et jusqu’à la direction du PS.

Si rien ne change, si le discours du Bourget, si le projet socialiste ne reviennent pas au centre de la politique gouvernementale de la gauche alors le risque des réactions poujadistes s’amplifiera et la colère gagnera.

Il n’y a pas d’autre issue que de gouverner à gauche, avec une gauche unie sur un projet qui réponde aux urgences sociales, qui relance l’activité et l’emploi par le pouvoir d’achat, qui ne fasse pas du remboursement de la dette l’alpha et l’omega de la politique économique, qui refuse l’allongement de la durée de cotisation pour une retraite pleine et entière, qui réalise une réforme fiscale redistribuant enfin les richesses, etc.

Ce n’est pas seulement urgent pour que l’espoir revienne chez les salariés, les retraités, les jeunes. C’est aussi capital pour préparer au mieux la période électorale qui vient et pour limiter le risque pour juin 2014 d’une profonde crise politique générée par la modification des rapports de forces électoraux.

Changer de cap ou disparaitre

Taxe de luxe ou taxe juste ?

Vous connaissez tous la case « Taxe de luxe » du célèbre jeu qui sacralise le capitalisme en ruinant un à un ses adversaires. Comme vous y avez déjà joué, vous savez qu’il y a deux réactions possibles lorsque l’on tombe sur cette avant-dernière case du parcours:

– Où vous n’êtes pas l’heureux propriétaire des deux cases adjacentes et, vous voilà soulagé de vous acquitter de cette modeste contribution même si cela vous coûte un peu.

– Où vous êtes le plus gros marchand de bien de la partie en cours et vous râlez d’être tombé sur la seule case que vous ne pouvez pas acheter et qui vous oblige à debourser quelques deniers.

 

 

Dernièrement, vous avez reçu votre avis d’imposition et les réactions n’ont pas été très dissemblables de celles évoquées plus haut. En effet les plus modestes paieront quelques dizaines d’euros supplémentaires, les classes intermédiaires en seront quitte pour quelques centaines quand les plus aisées (les 10% les plus riches) verront leur impot augmenter plus substantiellement.

 

 

Reste les fameux 1% de contribuables qui sont prélevés au taux maximal et qui doivent honorer la taxe à 75% pour la part de salaire au delà du million d’euros. Oui vous avez bien lu: plus de 1 000 000 d’euros par an (avec les chiffres, c’est plus parlant). Ce dispositif a été instauré pour deux ans dans le cadre de la nécessaire solidarité nationale au regard du contexte écomnomique actuel. Et c’est là que le gros marchand de bien tombe sur la case « Taxe de luxe » mais, au lieu de s’acquitter comme tout à chacun d’une modeste contribution au regard de sa fortune, il s’insurge, refuse sa deveine, active ses réseaux, « ses » amis politiques et presse quelques journaleux de tirer à boulet rouge sur les présomptueux qui lorgnent sur sa fortune.

 

 

c’est ainsi que le monde du football et ses 120 joueurs millionaires tente un passage en force en se répandant sur les ondes, en méprisant ceux qui osent les défier. Les présidents se succèdent pour déclarer dans un language misérabiliste que cette taxe va mettre les clubs sur la paille et les obliger à licencier du personnel (payé au smic). Cet argument pourrait prêter à sourire tellement cela parait surréaliste. Mais ils ne s’arrêtent pas là: ils menacent de faire grève, action ultime de ces présidents qui disent « ne pas vouloir être des pigeons » bien qu’il se fassent plumer par des gamins aux pieds en or. 

 

 

Tout recul serait vécu par les francais comme une injustice fiscale.

Taxe de luxe ou taxe juste ?

Le dérapage de trop…?

La colère domine ce matin mais la colère est mauvaise conseillère et je m’étais déjà dit à plusieurs reprises de me garder d’écrire sous cette emprise. Mais, il y a des jours où l’on ne peut se retenir face à la volonté délibéré de bafouer les valeurs de la République, de provoquer l’opininon, de transformer une action de securité en acte politique, de donner du grain à moudre aux opposants de tous bords.

 

 

Je ne connais pas la situation particulière de cette famille kosovarde, je ne doute pas que les recours légaux aient été  épuisées au moment des faits, je partage le fait qu’il faut bien qu’il y ait une règle lisible et réaliste en matière de régularisation. Mais rien….. rien ne justifie une telle mise en scene. Car cette interpellation en milieu scolaire a bien été décidée par un quidam si haut placé soit-il, l’imminence du décollage de l’avion pour le Kosovo n’est en rien un argument recevable. Des avions, il y a d’autres et, il est exact d’affirmer que des retours dans leur pays d’origine pour des etrangers déboutés se produisent chaque jour, sans pour autant agir avec une telle précipitation.

 

 

Il y donc eu faute, une faute lourde, un acte déliberé, prémedité par son auteur, par le donneur d’ordre. Un acte d’une telle violence psychique pour les temoins et les autres qu’il déchaine les passions, les opinions, les consciences. C’est un acte assumé, executé au grand jour, réalisé pour mettre à mal, pour atteindre le gouvernement et plus particulièrement le ministre de l’intérieur qui porte de façon regalienne la responsabilité des actions menées en son nom, même quand elle est décidée par un proche de l’ancien pouvoir.

 

 

Alors depuis 48 heures, toute la classe politique s’écharpe sur cette triste affaire en se jetant à la figure toutes sortes de noms d’oiseaux qui riment avec Valls. En quoi la démission d’un ministre même controversé dans son propre camp changerait quoique ce soit à la situation. Ce que la population attend, c’est un cap clair, des règles applicables et l’autorité nécessaire, quitte à condamner, à sanctionner jusqu’au renvoi les auteurs de malveillance volontaire envers l’Etat.

Le dérapage de trop...?

Les mécomptes de l’UMP rouennaise

Ce vendredi, le conseil municipal de Rouen se prononcera sur le rapport de la Chambre Régionale des Comptes au sujet des finances de la ville et étudiera quelques minutes auparavant une motion dite d’urgence de l’UMP qui prone une meilleure maîtrise budgétaire et une baisse de la pression fiscale en reference au dit rapport. L’opposition applique ici à la lettre l’adage bien connu « La meilleure défense c’est l’attaque ». Il faut dire que le contenu de ce dernier qui traite de la période 2009-2012, tacle sans detour les errements du passé.

 

 

En effet, la Chambre expose parfaitement les difficultés financères rencontrées par la Ville de Rouen et qui résultent des choix discutables de l’équipe précédente. Elle dénonce les prêts structurés communement appelés toxiques dont l’un prévoyait un taux d’intérêt de 26% en mars 2013, emprunt renégocié et remplacé par du taux fixe en juin 2012. Notez au passage qu’aujourd’hui, le stock de dette de la Ville ne comprend plus aucun des ces produits toxiques. Elle pointe aussi le très défavorable partenariat pulic-privé sur l’eclairage public conclu pour 20 ans avec un consortium de 3 filiales du goupe Vinci signé en fin de mandature et dont les « loyers » croissent avec le temps pour atteindre 7 millions d’euros  par an.

 

 

Partant du principe que peu de gens lisent ces documents, l’ex parti gaulliste use d’une  totale démagogie en tentant de faire porter le fardeau de l’endettement sur l’équipe actuelle. Ce mouvement politique en déclin recyle ainsi sa plus vieille recette et, propose comme unique stratégie de campagne l’annonce dans tout projet d’une baisse des prélèvements, pour mieux  plomber les comptes de la commune ( ou de la nation) une fois installé via des cadeaux (contrats juteux) et des ristournes (allègements fiscaux) à leurs riches amis. Agissant ainsi, l’UMP jete le discrédit  sur les équipes municipales en place espérant recupérer la mise le coup d’après. Triste ambition pour ces hommes et ces femmes aux valeurs égarées à l’image de leur auto proclamé chef de file, JF Copé perdu sur un plateau trop grand pour lui (« Des paroles et des actes » France 2, le 10/10/13).  Nos concitoyens méritent assurément mieux.

Les mécomptes de l'UMP rouennaise

La mort souhaitée du syndicalisme

L’interdiction d’ouvrir le dimanche par la justice pour deux grandes enseignes de bricolage le dimanche ainsi que les restrictions horaires de certains grands magasins de la capitale ont servi de prétexte à une nouvelle attaque en règle des organisations syndicales.

 

 

Depuis maintenant trop longtemps, il existe un mépris ostentatoire initié par le gouvernement Fillon à l’encontre du syndicalisme, il est donc devenu monnaie courante de taper sans vergogne sur les organisations syndicales. Ces dernières sont accusées d’être le frein principal du développement économique, d’être les cerbères d’un code du travail jugé obsolète, d’être des archaïques et des protectionnistes, derniers défenseurs d’acquis qui « remontent aux calanques grecs » (sic patronale). Il ne se passe pas un jour donc, sans que l’un de ses pseudo-journalistes devenus éditorialiste de la morosité quotidienne, ne se lance dans une diatribe anti-syndicale pour mieux célébrer la liberté d’entreprendre et le libre arbitre de chacun. Ils prônent un libéralisme non régulé qui serait selon eux LA source d’épanouissement de nos sociétés modernes.

 

 

Cette petite musique qui s’imice peu à peu dans chacun de nos esprits fait aujourd’hui des ravages dans les consciences les plus faibles, et il n’est malheureusement pas rare de voir des salariés abonder les thèses de leurs dirigeants, reprenant à leur compte la flexibilité des horaires, les heures supplémentaires ou le non respect des temps de repos pour convenance personnelle. Le patronat qui est le plus grand lobbyiste de France accentue ainsi chaque jour ses pressions visant à rogner les avancées sociales gagnées à la sueur et parfois au sang versé de nos grand-parents. Il tente de rétablir le travail en 12 heures, la semaine des 60 heures payés 40 et la subordination à vie.

 

 

Pourtant, alors que les gouvernements reculent chaque jour d’avantage devant un patronat arrogant, les syndicats representent l’ultime rempart face au libéralisme outrancier, face à la flexibilité infinie. Ils ne faut jamais oublier qu’ils protegent le salarié et defendent ses droits tout au long de sa carrière.  Alors avant de vilipender leur actions, refléchissez à ce qu’ils font pour vous !

La mort souhaitée du syndicalisme

Cumuler n’est pas jouer

A six mois des prochaines municipales, le dépôt des candidatures pour briguer le poste de premier édile de nos villes bat son plein, et chacun affûte programmes et arguments qui feront pencher la balance en leur faveur lors de ce vote où nos concitoyens se rendent en masse.

 

 

Alors c’est peu dire que le vote protectionniste des sénateurs sur le cumul des mandats jette un pavé dans la mare. Ainsi, contre le vent de l’histoire et le désir des populations, il existe une cohorte que dis-je une coalition de grognards prêt à défendre une conception pour le moins archaïque de l’exercice du pouvoir, certains allant même jusqu’à revendiquer clairement leur venue au Sénat uniquement pour les textes relatifs à leur territoire. Tristes sires.

 

 

Mais le pire est à venir. Ainsi en découvrant les candidats de certaines de nos communes, je ne peux qu’exprimer ma totale réprobation. Car, il y a un monde entre s’arquebouter sur son fauteuil en bois doré et se croire le seul capable de sauver le monde ou plutôt « sa » ville. Nous découvrons donc qu’un nombre non négligeable de jeunes parlementaires n’hésitent pas à prétendre au premier rang du futur scrutin municipal et, affirment dans la foulée vouloir exercer cette double fonction tant que la loi le permettra. ILS et ELLES oublient alors que dans tous les cas, leur propre parti s’est fixé des règles sur ce sujet depuis bientot deux ans, et que la non application équivaut bien souvent à une disqualification aux yeux des militants et à terme aux yeux des habitants.

 

 

Rendons donc hommage à ceux qui revendiquent un seul mandat executif, qui se l’appliquent d’ores et déjà, où qui le feront dans les mois à venir.

Cumuler n'est pas jouer

Ne tirez pas sur l’ambulance

Dans l’actu d’aujourd’hui, chaque jour amène un sujet défouloir, où il est de bon ton de tomber à bras raccourci sur tel ou tel secteur, de dénoncer hausses, baisses ou dérives c’est selon, à vous de cocher la bonne case.

 

Hier, le rapport de la Cour des Comptes sur la sécurité sociale et les dépenses maladie nous a permis d’avoir un florilège particulièrement fourni d’infos, d’intox mais surtout de méconnaissance du secteur.

 

Dès le matin, avant même la publication du rapport, RTL attaque sur le dérapage des transports sanitaires dont les dépenses croissent de 25% par an avec tout le discours habituel: tout part à vau l’eau, on contrôle rien, les profiteurs prospèrent et que fait la police? Alors, certes, la profession d’ambulancier a parfois mauvaise réputation sur la facturation des transports assis ou allongés (tarification de 1 à 20) et sur le nombre de patients transportés ensemble et réglé comme transport unique. Mais rien n’a été dit sur la hausse des prises en charge en ambulatoire afin d’éviter les coûts d’hospitalisation qui nécessite évidemment plus de transports, ni sur le fait que l’augmentation de l’ambulatoire est un objectif porté par l’ensemble des ARS (Agences Régionale de Santé), pas un mot non plus que les disparités de dépenses en transport sur le territoire (de 1 à 3) qui sont plus souvent dues à une offre hospitalière qui se raréfie générant des kilomètres supplémentaires afin d’accéder au service souhaité. Bref ni fait ni a faire.

 

Le soir, toujours sur la radio la plus droitière de France, revirement de situation, le rapport met surtout l’accent sur une prise en charge ambulatoire à la traine des autres pays européens. Alors, on lache les chevaux et c’est reparti pour un tour: L’Etat ne gère rien, l’hôpital est malade et que fait la police? En avant pour une nouvelle charge anti gouvernementale sabre au clair dénoncant au passage les retards en investissement pour permettre l’hospitalisation de jour et le nécessaire developpement du transport sanitaire. Ne rigolez pas.

 

Une petite dernière, les plans d’investissement dit « hopitaux 2012 » annoncés par l’ancien gouvernement ne se sont pas souvent  traduits sur le terrain, retardant les travaux nécessaires au dévellopement de l’activité ambulatoire comme au CHU de Rouen dont l’objectif de 46% d’ambulatoire d’ici à 2016 sera difficile à tenir sans les 120 M€ promis par une Roselyne Bachelot encore filloniste à l’epoque.

Ne tirez pas sur l'ambulance

Je vois…..

……..pour les natifs du premier décan une avalanche d’incidents qui commencera par une pluie d’otaries en vous rendant au travail puis votre bureau sera réquisitionné pour un accouchement en urgence, enfin à votre retour chez vous, vous découvrirez votre jardin ravagé telle la pointe du Hoc par des taupes géantes.

 

 

Peu crédible non, et pourtant durant les six premiers mois de l’année les prévisionnistes de tous poils et autres bonimenteurs estampillés experts ES économie nous ont abreuvé de leurs savantes déductions sur l’inéluctable gamelle qui ne manquerait pas nous renvoyer au niveau du PiB du Burundi, traitant au passage le President d’illumé en digne fils de Mme Coué, les prévisions gouvernementales de croissance de fantaisistes jetant bébé, baignoire et eau dans un même bashing antigouvernemental. Pas un jour sans un talk-show où les mêmes pseudo spécialistes devisent alarmés sur tel ou tel paramètre économique ou sociétal, le tout emballé avec des propos récurrents sur l’incapacité des politiques et la cupidité des voyous qui fleurissent à tous les coins de rue. La récession s’installait durablement, le chômage devenait endémique et le moral de la ménagère de moins d’un demi-siècle était proche du niveau des programmes de TF1.

 

 

Aujourd’hui, les tendances s’inversent peu à peu, au sortir d’un bel été où nos spécialistes en déprime quotidienne partis, les faits démentent chaque jour ces prédicateurs de l’apocalyspse. La fin du monde a été prédit plus d’une fois et l’on se moque de leurs promoteurs à chaque nouvelle date passée sans encombres. Curieusement, on accorde toujours crédit à ces cartomanciens économiques qui n’ont pour toute boule de cristal qu’un simple girouette de clocher d’église.

 

 

Cependant, histoire d’avoir le dernier mot et, une fois encaissé le coup d’une croissance positive surprise, ils repartent dans leur dénigrement:  alors oui …cette embellie …c’est grâce aux taux bancaires historiquement bas, au dynamisme des américains et des allemands, à une conjoncture tres favorable…MAIS… »la compétitivité reste en berne et les déficits recommencent à filer » affirme déjà Christian Ménenteau (RTL). Les conseilleurs n’étant les payeurs, je préfère et de loin continuer à  voir le gouvernement œuvrer pour le bien de nos concitoyens déployant sa ligne politique de relance, qui par le retour de l’emploi permettra d’équilibrer les comptes et de travailler pour plus de justice sociale.

Je vois.....

La France sort de la récession

Communiqué de Karine Berger, secrétaire nationale à l’économie au parti socialiste.

 

Les résultats économiques du deuxième trimestre 2013 qui viennent d’être publiés par l’Insee confirment que la récession de l’hiver est terminée et que le creux du cycle est derrière nous. Ce rebond de 0,5% sur un trimestre confirme également que la France enregistrera une croissance positive de son PIB en 2013, comme le prévoit le gouvernement dans la loi de finances 2013.

La demande interne française est le moteur de croissance au deuxième trimestre. Ces premiers signaux de reprise s’expliquent notamment par un début de retour de confiance des ménages, dont l’épargne ne baisse plus, conséquence directe des premiers résultats de la politique de soutien de l’emploi mise en œuvre depuis un an. A ce stade, l’amorce de reconstitution de leurs stocks par les entreprises ne s’accompagne pas encore d’une reprise de l’investissement privé car les entreprises attendent nécessairement une confirmation de la reprise de leurs marchés dans les mois à venir. Si la situation du secteur bâtiment pour les particuliers est toujours difficile, le redémarrage du financement des collectivités locales par les lignes de crédit débloquées sous l’impulsion des Ministère de l’économie et des finances par la CDC et la Poste atténue la contraction de leurs investissements.

Quoique encore fragile, la reprise est bien là, et doit continuer d’être soutenue par la triple politique mise en œuvre par le gouvernement : soutien massif à l’emploi, protection du pouvoir d’achat des Français, et relance des mécanismes de financement de l’économie pour l’investissement.

Quand l’UMP s’en met plein les poches

 

A 24 heures de la fin annoncée du plus grand racket organisé ces dernières années, il ne manquerait plus qu’un quart de la somme reclamée par les banques pour solder les comptes de campagne présidentielle de l’UMP et de son co-emprunteur.

 

 

Et voilà que l’on apprend par la bouche de Pécresse la tigresse qu’un nouveau délai serait accordé compte tenu du haut niveau actuel de souscription à savoir 8,5 millions d’euros et qu’elle invite sans vergogne les militants et les démocrates (sic) à redoubler d’efforts, qu’elle a déjà versé 2000€ comme chaque parlementaire et que ce geste de générosité sera rendu 10 fois aux contributeurs.

 

 

Ce discours est proprement hallucinant et peut se résumer ainsi: « faire payer les pots cassés par d’autres que ceux qui les renverser ». En agissant ainsi, les dirigeants de l’UMP ne cherchent même plus à sauver l’ex-capitaine de leur navire échoué mais bien à renflouer leur rafiot pour leur propre compte. Car, avec en ligne de mire, la perspective des sanglantes batailles pour la prise de contrôle d’un appareil qui peut conduire au sommet, chacun agite sa parure pour paraître aux yeux des amis de la violette de Neuilly le plus respectueux de la pensée sarkozienne et obtenir l’adoubement du plus grand nombre.

 

 

En attendant, et à la vue de ce triste spectacle, je me dis vaguement qu’ayant ainsi trouvé une telle somme en un mois, cela laisse rêveur quand aux capacités contributives de nos concitoyens pour le bien public et qu’ils existent bien des marges pour équilibrer nos comptes avant d’envisager des coupes dans les dépenses sociales.

 

Dessin par Baudry

Quand l'UMP s'en met plein les poches

Poursuivre l’effort pour l’emploi

 

Le nombre de demandeurs d’emploi a donc encore augmenté en juin mais cette hausse limitée, laisse penser que nous sommes dans une phase de ralentissement. Le volontarisme affiché par le président Hollande par cette formule: « inverser de la courbe du chômage d’ici la fin de l’année » semble aujourd’hui à portée de main.

Pour atteindre cet objectif majeur, un grand nombre d’outils ont été mis en place depuis un an : emplois d’avenir, contrats de génération, allongement de la durée et du nombre de contrats aidés, renforcement des filières d’avenir, augmentation du nombre de fonctionnaires dans les services publics clés….Ainsi, le nombre d’emplois d’avenir signés ne cesse de croître, plus de 40 000 à ce jour et, une hausse significative est attendue à la rentrée scolaire. De plus, le gouvernement a lancé un plan « formations prioritaires pour l’emploi », qui permettra à 100 000 demandeurs d’emploi d’obtenir une formation dans des filières qui connaissent un manque chronique de main d’oeuvre.

Enfin, la bonne nouvelle vient de la jeunesse avec pour la seconde fois consécutive, une baisse du nombre de demandeurs d’emploi de moins de 25 ans. 

 

L’effort pour l’emploi doit être poursuivi et amplifié. C’est dans cette direction qu’ils nous faut tous aller ensemble: gouvernement, majorité et partenaires de gauche.

Propos intolérables de Gilles Bourdouleix sur les gens du voyage

Communiqué de presse d’Harlem Désir, Premier Secrétaire du parti socialiste

 

 

 

Je condamne avec la plus grande fermeté les propos stupéfiants et intolérables de Gilles Bourdouleix, député-maire UDI de Cholet, qui a déclaré, en parlant des gens du voyage, que « Hitler n’en a peut-être pas tué assez ».

Ces propos sont abjects et placent leur auteur en dehors du camp républicain. Rien ne peut les justifier ou les excuser.

Ces propos témoignent d’une libération de la parole raciste extrêmement préoccupante. Les déclarations inacceptables des responsables politiques de droite sur les Roms et les gens du voyage, qui se sont multipliées dernièrement, doivent s’arrêter immédiatement. Ces déclarations illustrent la dangereuse surenchère dans laquelle la droite est engagée avec l’extrême droite : Christian Estrosi a récemment livré son « mode d’emploi » contre les gens du voyage, à la suite de Jean-Marie Le Pen qui avait lui-même évoqué leur « présence urticante et odorante ».

Au nom des Socialistes et en mon nom personnel, je forme le vœu que la justice soit immédiatement saisie et que soient engagées les poursuites nécessaires contre Gilles Bourdouleix.

 

Qui va gagner le Sarkothon ?

A l’heure où j’écris ces lignes, il ne reste plus que 15 jours pour tenter de remporter cette fabuleuse course aux trésors. Déjà plus de cinq millions d’euros sont venus abonder cette loterie d’un genre nouveau où la mise moyenne s’élève à 150€. Les 35 000 participants à ce jour espèrent ainsi un retour rapide sur investissement en s’attirant les bonnes grâces de l’ex-président et néo candidat.

 

 

Quelle formidable tour de passe-passe pour l’ancien pensionnaire de l’Elysée dont le destin financier est lié par la force des choses à celui de l’UMP et qui espère bien avec ce vrai-faux retour, se refaire une santé à bon compte et, conserver ainsi sa conséquente cagnotte. Il faut dire qu’il pourrait en avoir besoin, que l’homme a des échéances peu réjouissantes face à lui. En effet, ils sont neuf à se dresser devant lui.: six hommes et trois femmes. Ils sont tous juges d’instruction. Certains sont en charge d’un dossier, d’autres sont impliqués sur deux ou trois des casseroles sarkoziennes. De Karachi à Tapie, cinq procédures sont en cours et une seule, la dernière est couverte par l’immunité.

 

 

Alors, cette souscription nationale, une première, pour sauver un président déchu est un formidable bain de jouvence digne de l’oncle Picsou. L’homme savoure sa popularité, mesure son influence et sonde la betise humaine. Car il n’est pas dupe de ces déclarations enflammées, des sourires et des violettes qui parsèment son chemin. Ce n’est pas lui qu’on aime vraiment, pas plus qu’il ne les aime en retour, il deteste la plupart des gens d’ailleurs. Ce qu’ils souhaitent tous, c’est le retour des privilèges: des allègements fiscaux aux arrangements entre amis. Telle est la motivation des participants au Sarkothon, l’espoir d’un retour sur investissement je vous dis.

Qui va gagner le Sarkothon ?

A l’été revenu, l’UMP lance sa revue

Telle pourrait être la devise du jour. Une parmi tant d’autres avouons-le car les sujets ne manquent pas dans cette maison minée par les querelles, lézardée par les dettes, dé(cré)pitée depuis la défaite. Alors, quand la maison brûle et que l’huissier frappe à la porte vermoulue, il faut bien revenir sur scène.

 

Un nouveau spectacle a donc été monté en urgence avec quelques artistes certes mais surtout beaucoup de mercenaires recrutés dans les tavernes des alentours. Résultat: le spectacle comporte plus de clowns aux casiers judiciaires bien remplis que de trapezistes de haut vol. Comble du spectacle, le ticket d’entrée a été revu à la hausse afin de venir en aide au chef des faussaires qui vient de tomber pour fraude aux elections à la manière d’un Al Capone tombé pour fraude fiscal en son temps.

 

Grand bateleur du sarkothon, Henri Guaino, l’homme qui juge illégitime tout ce qui est légale, l’homme qui refuse de se rendre à la convocation d’un juge, règne en maître sur les plateaux radiotélévisés déversant sa musique anti-républicaine. A ses côtés, l’auguste Copé, nouveau président de la Violette Forte, fleur hybride née dans le laboratoire du maléfique Patrick Buisson, mais faux chef d’un parti qui n’en est plus un. Le spectacle commence enfin, les chauffeurs de salle se succèdent avec plus au moins de bonheur, le dernier ami Brice Hortefeux succède à la très agitée Valérie Rosso-Debord, NKM s’est faite excusée retenue dans un bistrot, Guéant aussi, terré dans son atelier de peinture flamande. Enfin, en provenance directe du palais italien où il demeure aux crochets d’une artiste aphone, le chef adulé parait… il s’est rasé pour l’occassion et son tic d’épaule réapparait dès la troisième tirade…il se prend pour un sage…la déification est proche.

 

Finalement, il repartira sans faire de rappel laissant les spectateurs sur leur fin. Sous le chapiteau, on plie déjà les chaises car demain soir il faudra être sur la grand’ place de Stella  pour haranguer le bon peuple et remplir les caisses. La tournée commence mais le coeur est déjà lourd et le chef semble bien fatigué.

A l'été revenu, l'UMP lance sa revue

Rouen: des logements exemplaires.

Avec 36 nouveaux logements implantés harmonieusement le long du site de TEOR qui mène vers le campus de Mont Saint Aignan, le quartier le plus à l’ouest de la ville de Rouen vient de se doter du plus bel exemple des réalisations en matière de logement social.

 

 

 

En partant d’un terrain à la topographie difficile, Habitat 76 avait décidé d’organiser un concours d’architectes afin de dénicher la meilleure proposition susceptible de s’intégrer sur les premières pentes de ces coteaux. A l’époque, plus de 60 projets avaient été déposés et la richesse de ces derniers avait ravi le jury et permis de lancer un jeune cabinet, RMDM de Saint-Ouen qui depuis a fait son chemin. Parfaitement intégrés, répondant aux exigences des normes environnementales, accessibles et peu onéreux, ces logements qui se déclinent en modules nous démontrent que les logements sociaux peuvent être aussi attractifs que bien des réalisations privées.

 

 

 

Les locataires présents lors de l’inauguration (02/07) nous ont exprimé leur plaisir de vivre dans ce quartier qui a gardé son caractère, en remerciant chacun de l’accompagnement et de l’attention portée à tous les détails lors de la réception des différents bâtiments. En faisant cela, ils nous ont rappelé combien le logement est au cœur de nos préoccupations et que l’accès à ce droit fondamental constitue la base de notre politique communale.

Rouen: des logements exemplaires.

Tapie or not Tapie

Après une telle soirée (01/07/), une seule question: Fallait-il ou non inviter Bernard Tapie sur un plateau de télévision pour expliquer sa position quand on connait le personnage et sa capacité d’outrecuidance? la réponse est définitivement non…. mais il y a bien longtemps que France 2 s’est amendée des droits et devoirs d’une chaîne publique.

 

 

A cela plusieurs raisons, à commencer par la course à l’audience quitte à vendre son âme. La deuxième relève de l’obsession quotidienne martelée en conférence de rédaction: Battre le 20H de TF1 qui ne s’est jamais remis du départ de PPDA et dont l’édition du soir ressemble de plus en plus à un 13H à la JP Pernaut mâtiné de breaking news en tête de gondole. Pour cela, les sujets trash se multiplient ainsi que les invités au caractère bien trempé. Et puis, il y a David Pujadas le roquet impertinent qui aime bousculer le politique correct (revoir certains « Des paroles et des actes ») et prendre quelques directs en retour par les moins fréquentables de ses invités. La personnalité de Pujadas et son passage par une chaine d’info continue explique en grande partie cette dérive.

 

 

Les recettes des Boxing-show à la sauce BFM TV sont donc appliquées à la lettre et certains politiques sont devenus de bons clients sur les plateaux où ils se relayent de soir en soir dans l’attente de la réplique cinglante qui fera le buzz ensuite sur les réseaux sociaux. Ces nouvelles stars telles celles du Catch ont pour nom Mélenchon, Borloo, Bertrand ou Pécresse pour les plus confirmés, Delapierre, Peltier ou NKM pour les rookies (débutants) mais là où la ligne se trouble, où la politique déjà emprunte d’une théatralité nouvelle devient insupportable, c’est quand on passe les plats à des individus qui vont par leur discours abîmer volontairement la République, bafouer volontairement nos lois, humilier volontairement nos valeurs, délivrer volontairement une propagande extremiste. Ainsi les Guaino, Cahuzac, Woerth ou le leader d’extrême droite Ayoub n’ont rien a faire sur un plateau de tévévision et l’exemple d’hier soir est en quelque sorte la cerise sur le gateau pour les tenants de la télé poubelle.

 

 

Une fois de plus, comme je l’ecris souvent sur ce blog, certains politiques et certains médias unissent leurs voix pour ne pas parler des véritables dossiers qui concernent la population, ni des choix sociétaux à venir renforçant l’idée de nombreux citoyens que la politique brasse de l’air, voir des millions sans rien changer à la face des choses creusant le lit du discrédit et des tentations populistes.

Tapie or not Tapie

Villeneuve-sur-Haine

Villeneuve-sur-Lot n’avait pas besoin d’une telle publicité car la coupe était déjà bien remplie. La célèbre bastide, devenue dès dimanche dernier le symbole de l’humiliation du parti socialiste qui subissait à travers cette partielle sa première véritable défaite du quinquennat, défaite en forme de marqueur de la haute trahison de Jérôme Cahuzac, la cèlèbre bastide est donc également devenue le révélateur de la déliquescence de la droite républicaine.

 

 

En effet, cette victoire à la Pyrrhus du candidat UMP marque la fin d’une époque pas si lointaine où les partis républicains savaient se souder autour d’une idée simple et forte à la fois: combattre par l’union la tentation brune, celle qui au cours du siècle dernier, a permis l’émergence du fascisme et du nazisme. Une union qui témoigne, une union qui se souvient des errements d’hier, une union qui s’oppose aux tentations de l’autorité et aux tenants du repli identitaire, une union qui vole en éclats !

 

 

Car ces derniers temps, des lignes ont été franchies par ceux-même qui auraient du constituer la première ligne de front, parce qu’ils possèdent une certaine proximité idéologique sans les méthodes. Cependant, en consacrant, par réaction à ce qu’ils considèrent comme une usurpation de pouvoir par la gauche, les thèses de la droite dite décomplexée, certains leaders de l’UMP ont permis la promotion de valeurs qui appartiennent à la lie de l’histoire et conduit des citoyens déboussolés à choisir le bulletin de la honte. La digue est donc rompue et il n’est pas rare de voir les deux pactiser ouvertement, encouragé par le faux président de L’UMP qui obnubilé à l’idée d’être un jour un vrai président, renverse la table quitte à tout perdre.

 

 

En agissant ainsi et bien qu’il s’en défende en public, JF Copé ne fait qu’abonder les théories du FN. Il en devient même le meilleur promoteur. Pendant ce temps, le parti populiste prospère tranquillement, ramassant à la pelle les électeurs perdus d’une droite meurtrie par le vote interne de l’automne dernier et restée dividée depuis, restaurant au passage la politique des clans familiaux puisqu’il faut être un Le Pen ou un apparenté pour exister dans la maison héritière du pétainisme.

 

 

Aujourd’hui, la cote d’alerte est atteinte et la lutte doit s’engager, une lutte politique qui doit être à la fois menée par le gouvernement qui se doit de répondre aux urgences sociales et par les hommes politiques eux-mêmes en banissant tout discours fascisant, en dénonçant systématiquement les outrances frontistes.

 

 

un combat désormais quotidien, un combat pour l’avenir

Villeneuve-sur-Haine

Armada 2013: un succès fou

Cette édition 2013, certainement celle de tous les records, aura été marquée par:

l’émotion sans cesse renouvelée des rouennais,

le choc de ceux qui viennent pour la première fois,

le bruit d’une ville qui vit au rythme des chants des marins,

la joie des enfants qui croisent enfin les pirates de leurs plus belles histoires,

les casquettes des cadets russes qui posent sur bien des têtes et …..

par la foule immense et étrangement calme face à ces géants des mers et enfin…..

les larmes de les voir partir si vite laissant les quais vides,

avec l’espoir déjà vivace de les revoir un jour au détour d’un boucle de la Seine

Armada 2013: un succès fouArmada 2013: un succès fou
Armada 2013: un succès fouArmada 2013: un succès fouArmada 2013: un succès fou
Armada 2013: un succès fouArmada 2013: un succès fou

#Tapie: A qui le tour ?

 

Et de un, et de deux, et de trois….Avec la mise en examen la semaine dernière de deux nouveaux protagonistes dans l’affaire Tapie, la notion de bande organisée prend corps si j’ose dire. Ce chef d’inculpation qui accompagnait déjà celle de Pierre Estoup, l’un des trois arbitres du match à 400 millions d’euros, laissait de fait supposer que d’autres allaient suivre.

 

 

Et le premier « gros poisson » est donc Stéphane Richard qui à défaut de présider Orange pourrait les éplucher à l’ombre et ce malgré les cris d’orfraie émis dès sa sortie du tribunal. Car la mise en examen dans ce type d’affaires n’est pas du tout de même nature que dans une affaire criminelle où l’enchaînement des faits est souvent difficile à établir et où la présemption d’innoncence doit prévaloir. Par contre, dans les affaires politico-financières, les faits qui font l’objet de l’infraction sont déjà contastés, les acteurs connus, reste à établir les responsabilités. Alors M.Richard peut bien « considère(r) en effet que le chef de mise en examen qui lui a été notifié est infamant et grotesque », il serait préférable pour lui de faire profil bas et de s’interroger sur sa situation actuelle: demeurer ou pas président d’une entreprise dont l’Etat est actionnaire pour un bon tiers alors qu’il a contribué à spolier ce dernier ! L’ annonce surprise du maintien de S.Richard à son poste par le Président de la République laisse cependant entendre que le gros poison n’est peut-être qu’un lampiste et, que de toute evidence, les décisions finales ont été prises au plus haut sommet de l’Etat.

 

 

L’Etat justement parlons-en puisqu’il s’agit du grand perdant de cette arbitrage indigne qui a permis de remettre à flot avec nos deniers le très hableur Nanard, faux compagnon de la gauche mais véritable ami des puissants. Le très opportuniste Tapie aura donc su utiliser toute au long de sa carrière son carnet d’adresse, pour louvoyer d’un camp à l’autre afin de récupérer son dû ou peut-être simplement son honneur perdu dans la prise de contrôle de la marque aux trois bandes par la banque qui vous demande tellement plus qu’elle ne vous laisse rien. Au final, les contribuables auront payé à tous les étages de ce fiasco puisqu’il a fallu renflouer le Crédit Lyonnais en son temps, puis régler la note de l’arbitrage, voir quelques charges supplémentaires dans les temps à venir.

 

 

Espérons qu’il reste donc un peu de cash à l’ex-éminence grise de l’Elysée qui a défaut d’être le n°1 de la bande organisé, était au coeur du dispositif. Parmi le carré d’as (Sarkozy, Borloo, Lagarde, Guéant) de cette martingale à trois bandes, seul le dernier cité peut être réellement inquiété, faute d’immunité et d’ailleurs chacun des trois autres ont supprimé son numéro de leur répertoire…

#Tapie: A qui le tour ?

De la maltraitance ordinaire

La triste affaire de maltraitance sur des personnes vulnérables au sein de l’hôpital de Gisors est malheureusement édifiante à plus d’un titre. Et s’il est tout à fait juste que les autorités rappellent que ce genre de faits précis (photos dégradantes) est exceptionnel, la maltraitance ordinaire est une réalité, et ce pour des multiples raisons.

 

Le premier aspect est sociétal: il conjugue la dévalorisation des plus anciens dans un monde où l’on cultive la jeunesse éternelle et artificielle tandis que l’on assiste à la montée de toutes les formes de transgression et d’irrespect. Ainsi la personne âgée a perdu son statut emprunt de sagesse pour être rangée dans la catégorie des encombrants.

 

 

Le deuxième point est structurel puisqu’il est particulièrement lié aux reformes du secteur sanitaire et médico-social des dernières années. Depuis les 35 H jamais compensées en effectif jusqu’à la réforme indigne HPST dite Bachelot qui divise les forces en mettant en concurrence les services entre eux, le secteur « personnes âgées » demeure le parent pauvre de la Santé et, comme le rappelait hier l’Association des Directeurs au service des Personnes Agées (AD-PA): « la bientraitance dépend avant tout du temps passé auprès des personnes et donc du nombre de professionnels »

 

 

Le dernier est conjoncturel. Il relève du reclassement professionnel massif qui a vu les emplois industriels perdus se tourner vers les services à la personne et renforcer les rangs de la formation classique mais aujourd’hui galvaudée afin de sortir des bataillons d’auxillaires de vie et d’aide-soignants pour prendre en charge les anciens qui se multiplient tels les petits pains. Malheureusement, la formation dispensée à grande échelle ne permet pas de répondre à toutes les spécificités de prises en charge notamment les pathologies démentielles et, le billet d’entrée à l’école vaut souvent validation du diplôme sans l’écremage nécessaire.

 

 

Un dernier mot sur la révélation tardive de cette affaire. Les actes de maltraitance petits ou grands sont par essence des actes honteux et qui sont volontairement cachés tant par les auteurs que par la hiérarchie qui craint une mauvaise « publicité ». Rien d’étonnant alors que l’immense majorité des plaintes de familles ou d’agents à l’encontre d’autres professionnels demeure sans suite.

De la maltraitance ordinaire

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