1914-1918 : la Grande Collecte

collecte archives première guerre mondiale

Grande Collecte sur la Toile


  Extrait Patrimoine Normand N°91
Par Stéphane William Gondoin

La Normandie n’a pas subi directement sur son sol les combats de la guerre 14-18. Mais comme chaque région de France, elle lui a payé un très lourd tribut humain (voir Patrimoine Normand N° 76, La Normandie dans la Grand Guerre »), engloutissant une partie de sa jeunesse sur tous les fronts, depuis les plaines de Flandre jusqu’aux Dardanelles. On se souviendra également du rôle particulier joué par la commune de Sainte-Adresse (voir Patrimoine Normand N° 90, Sainte-Adresse « Bruxelles normande »), devenue pour quatre ans capitale du royaume de Belgique. 

Les archives familiales des Normands regorgent donc de lettres, de photos, de documents en tout genre, qui témoignent de la rudesse d’un temps où la vie d’un être humain ne valait guère plus que celle d’une balle de fusil. D’innombrables pièces, souvent uniques, ont donc été portées dans les services départementaux d’archives ou dans les bibliothèques municipales, pour y être numérisés et constituer une base de documentation dans laquelle chacun peut aller puiser. Le projet a connu un développement européen, avec des initiatives similaires menées en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Italie… Au total, neuf pays ont participé et le fruit d’une partie de la récolte est d’ores et déjà en ligne sur le site Internet Europeana : http://www.europeana1914-1918.eu/fr.

 

 


Retrouvez l’article intégral dans la version papier de Patrimoine Normand
(n° 91, Automne 2014)


 

1914-1918 : La Grande Collecte

collecte archives première guerre mondiale

Grande collecte sur la Toile


  Extrait Patrimoine Normand N°91
Par Stéphane William Gondoin

La Normandie n’a pas subi directement sur son sol les combats de la guerre 14-18. Mais comme chaque région de France, elle lui a payé un très lourd tribut humain (voir Patrimoine Normand N° 76, La Normandie dans la Grand Guerre »), engloutissant une partie de sa jeunesse sur tous les fronts, depuis les plaines de Flandre jusqu’aux Dardanelles. On se souviendra également du rôle particulier joué par la commune de Sainte-Adresse (voir Patrimoine Normand N° 90, Sainte-Adresse « Bruxelles normande »), devenue pour quatre ans capitale du royaume de Belgique. 

Les archives familiales des Normands regorgent donc de lettres, de photos, de documents en tout genre, qui témoignent de la rudesse d’un temps où la vie d’un être humain ne valait guère plus que celle d’une balle de fusil. D’innombrables pièces, souvent uniques, ont donc été portées dans les services départementaux d’archives ou dans les bibliothèques municipales, pour y être numérisés et constituer une base de documentation dans laquelle chacun peut aller puiser. Le projet a connu un développement européen, avec des initiatives similaires menées en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Italie… Au total, neuf pays ont participé et le fruit d’une partie de la récolte est d’ores et déjà en ligne sur le site Internet Europeana : http://www.europeana1914-1918.eu/fr.

 

 


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(n° 91, Automne 2014)


 

La demoiselle de Fontenailles

Longues-sur-Mer (Calvados): la Demoiselle de Fontenailles, avant le 26 avril 1902 ( coll. SWG).
 

La demoiselle de Fontenailles

 


    Par Stéphane William Gondoin

 

Longues-sur-Mer (Calvados): la Demoiselle de Fontenailles, avant le 26 avril 1902 ( coll. SWG).

Il y a une centaine d’années de cela, cet immense fanal créé par la nature en rongeant le calcaire des falaises, s’élevait, solitaire, sur la plage de Longues-sur-Mer, dans le département du Calvados. On raconte qu’elle avait auparavant deux sœurs, emportées par les caprices de la mer quelques décennies plus tôt. Une légende prétend qu’il s’agissait de trois jeunes filles pétrifiées de terreur en assistant, impuissantes, au naufrage du navire emmenant leurs fiancés. La dernière des [Demoiselles] rescapées est ainsi décrite en 1878 : « La demoiselle de Fontenailles ne manque pas de caractère au milieu du site sauvage où elle est restée isolée et qu’elle domine de toute sa hauteur : elle est impassible dans cette solitude du rivage, elle reçoit tour à tour les assauts furieux de la lame ou les caresses perfides des flots apaisés […] D’autres fois aussi, elle s’enveloppe d’un voile transparent de brouillards ; perdue dans la brume marine, elle revêt les formes les plus fantastiques, ne laissant deviner qu’une silhouette vague et indécise. » À la fin du XIXe siècle et au tout début du XXe siècle, elle est un lieu de promenade prisé et les foules à ombrelles et canotiers aiment venir se faire photographier sous sa masse imposante. Jusqu’au 26 avril 1902 où, en pleine tempête, la [Demoiselle] s’effondre dans la mer…

demoiselle-fontenailles
 


 

Le Grand Tour – Norvège, Normandie, Sicile : des Vikings aux Normands

Norvège, Normandie, Sicile : des Vikings aux Normands

Le Grand Tour

Norvège, Normandie, Sicile : des Vikings aux Normands

 

15/10/2014 à 20H45 sur
 

Durée : 120min. ( 20H45 – 22H45 )
Cryptage : En clair
Genre : Docu-info – Culturel
Origine : France
Année de réalisation : 2014
Télétexte : Sourds et malentendants
Réalisation : Patrick de Carolis, Jean-Luc Orabona

RÉSUMÉ

Pour retracer l’histoire des Vikings, un peuple redoutable et redouté, qui a fait trembler le monde entre le VIIIe et le XIe siècle, Patrick de Carolis entreprend un périple qui débute en Norvège, à Oslo et son palais royal, où il rencontre Harald V, descendant de la grande lignée de rois vikings. Le journaliste poursuit son exploration dans le comté de Vestfold et dans le Sognefjord, avant de se rendre sur les côtes normandes, que les Vikings ont écumées, mais où ils ont aussi laissé des vestiges insoupçonnés. Le voyage s’achève en Sicile, dans les pas de ces Vikings devenus Normands, en visitant notamment les villes de Melfi et Salerne.
 

A LIRE

 Colonisation de la Normandie par les Vikings
 Dreknor : les Vikings et la mer.
 Les Vikings en Cotentin
 Danemark, sur la route des vikings
 Art viking : Didier Lemarchant
 Dreknor, aux sources du passé Vikings
 Le mythe Viking
 911 : naissance de la Normandie
 Rouen, des vikings aux fils de Guillaume 
› Les Normands en Sicile 
› Bohemond de Hauteville : Prince d’Antioche

 


 

Le cheval à l’honneur

Equitations. L`art et la manière de monter à cheval, XVIe-XXe siècles

Le cheval à l’honneur


  Extrait Patrimoine Normand N°91
Par Stéphane William Gondoin

Les Jeux Équestres mondiaux sont maintenant achevés. Mais le cheval, « la plus noble conquête que l’homme ait jamais faite », comme aimait à l’écrire le naturaliste Buffon, n’en quitte pas pour autant le paysage normand. Fortement lié à l’identité même de notre région, célèbre dans le monde entier pour ses haras et sa tradition d’élevage, le bel animal continue de galoper sur… les cimaises du musée de Normandie, à Caen ! L’exposition temporaire intitulée Équitations. L’art et la manière de monter à cheval, XVIe-XXe siècles entend montrer l’évolution du sport équestre au fil du temps et « tisser un lien entre la fascination millénaire pour le cheval, le passé fastueux de l’équitation française et la renommée de la Normandie comme terre de cheval. » Tout un programme ! Et en même temps, puisque c’est là le thème de notre dossier trimestriel, profitez-en pour aller voir les collections antiques permanentes du musée.

 

Équitations. L’art et la manière de monter à cheval, XVIe-XXe siècles

Jusqu’au 11 novembre 2014

9h30-18h tous les jours (sauf le 1er novembre)

Entrée : 5.20 € (TR 3.20 €). Pass muséo musée de Normandie-musée des Beaux-Arts : 7.20 (TR 5.20 €). 

Entrée libre pour les moins de 26 ans et les abonnés Pass/murailles.

Entrée libre pour tous le 1er dimanche de chaque mois (Horaires et tarifs sous réserve).

http://musee-de-normandie.caen.fr/

 

 


Retrouvez l’article intégral dans la version papier de Patrimoine Normand
(n° 91, Automne 2014)


 

Un « pré-Néandertalien » découvert en Normandie

pré-Néandertalien en Normandie

Découverte d’un pré-Néandertalien en Normandie :
l’homme de Tourville-la-Rivière

 

Une équipe d’archéologues de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) a mis au jour, sur le site préhistorique de Tourville-la-Rivière (Seine-Maritime), les vestiges d’un pré-Néandertalien. 

Malgré les nombreux sites très anciens exhumés depuis la fin du XIXesiècle, les fossiles humains du Pléistocène moyen (781 000 – 128 000 ans) restent extrêmement rares en Europe du nord-ouest.
L’individu de Tourville-la-Rivière constitue une découverte majeure en Europe pour la connaissance de cette lignée humaine.

Fouille d`un tronçon thoracique de cervidé adulte sur un site préhistorique et paléontologique à Tourville-la-Rivière (Seine-Maritime), 2010.  L`opération archéologique se focalise sur des nappes allu

Le pré-Néandertalien de Tourville-la-Rivière

Les vestiges humains fossiles se composent des trois os longs du bras gauche d’un même individu (humérus, cubitus et radius). L’étude paléoanthropologique et les analyses morphologiques et métriques permettent de les attribuer à la lignée néandertalienne. Le fossile et l’occupation humaine sur le site de Tourville-la-Rivière sont datés entre 236 000 et 183 000 ans. Cinq échantillons d’os humains ont été analysés par les isotopes radioactifs de la série de l’Uranium 238 et huit dents animales par la même méthode et celle de l’Electro spin raisonnance (ESR). S’il est impossible de déterminer le sexe de l’individu, en raison des dimensions des diaphyses des trois os, ils pouvaient appartenir à un « grand » adolescent ou à un adulte.

L’absence de preuves d’une intervention humaine ou de carnivores sur les ossements laisse envisager un scénario : le bras entier de ce pré-Néandertalien a été charrié par la Seine avant de se déposer, avec ou sans la main, sur les berges ou sur des bancs de sable au pied de la falaise crayeuse de Tourville-la-Rivière.

Un néandertalien atteint d’enthésopathie ?

L’Homme de Tourville est le premier fossile humain aussi ancien qui révèle, sur son humérus, une crête inhabituelle à l’endroit de l’attache du muscle deltoïde. Cette anomalie  résulte, selon toute vraisemblance, de la sollicitation du muscle deltoïde postérieur par un mouvement répétitif – peut-être celui du lancer –  qui peut être comparable à celle observée chez certains athlètes professionnels contemporains.

Bien que cette anomalie ait eu probablement peu d’influence sur la survie de l’individu, elle pose des questions sur le comportement individuel et collectif, la  vie quotidienne des homininés du Paléolithique moyen. 

Tourville-la-Rivière il y a 200 000 ans

Site préhistorique et paléontologique, Tourville-la-Rivière est situé dans un des nombreux méandres de la vallée de la Seine, à 14 km au sud de Rouen. Il offre une imposante séquence, de plus de 30 m de haut, reposant sur la basse terrasse de la Seine. La stratigraphie se compose de nappes d’alluvions qui se sont accumulées entre 350 000 et 130 000 ans avant notre ère. En 2010, la fouille d’un hectare s’est focalisée sur celles riches en vestiges et caractéristiques de la fin d’une période interglaciaire, datant d’environ 200 000 ans.

Une faune de climat tempéré

Les espèces animales présentes sont caractéristiques de ce contexte de fin de période interglaciaire : outre le cerf, on trouve l’aurochs et deux espèces d’équidés (dont l’hydrontin). Avec ces herbivores grégaires, il y a également du sanglier et du rhinocéros. Ils sont accompagnés de plusieurs carnivores : le loup, le renard, l’ours et la panthère. En plus de cette grande faune abondante, le site livre également des petits mammifères (chats sauvages) ou des rongeurs (castor, lièvre). Cette accumulation résulte, pour une large part, de phénomènes naturels : des carcasses animales, entières ou partielles, charriées par le fleuve, viennent se déposer sur les berges ou sur des bancs de sable de Tourville-la-Rivière.

Des outils particulièrement élaborés, remarquablement performants

L’industrie en silex est peu abondante au regard de la surface fouillée (500 objets seulement sur un hectare). Ce sont des lames et des éclats produits selon un processus particulier et complexe, la technique Levallois. Par exception, une petite aire de débitage concentre, sur moins de 3 m², 300 objets. Elle offre de précieuses informations sur les objectifs de production recherchés par les tailleurs pré-Néandertaliens. Les éclats et lames Levallois, remarquablement performants du point de vue fonctionnel, répondent à des besoins immédiats d’outils spécifiques et permettent de prélever des matières animales (viande, tendons, peaux…) sur la faune déposée naturellement sur les berges de la Seine.

Références de l’article

FAIVRE J.-Ph., MAUREILLE B., BAYLE P., CREVECOEUR I., DUVAL M., GRÜN R., BEMILLI C., BONILAURI S., COUTARD S., BESSOU M., LIMONDIN-LOZOUET N., COTTARD A., DESHAYES T., DOUILLARD A., HENAFF X., PAUTRET-HOMERVILLE C., KINSLEY L., TRINKAUS E. – 2014. The Middle Pleistocene human remains from Tourville-la-Rivière (Normandy, France) and their archaeological context. PlosOne.

Communiqué de presse Inrap. 09/10/2014.

La Normandie au cœur de la Première Guerre mondiale.

Français en uniforme comme en 14. Vestes bleues et pantalons garances ( SWG).
 

La Normandie au cœur
de la Première Guerre mondiale.

 


 

Reportage photo et texte Stéphane William Gondoin.


À partir du mois d’octobre 1914 et pour quatre années, Sainte-Adresse accueille le gouvernement de la Belgique en exil. Le dossier du numéro 90 de notre magazine, encore en kiosque jusqu’au 10 octobre, est consacré à l’histoire de cette cité balnéaire et au rôle joué durant les hostilités.

Pour célébrer le centenaire de l’arrivée des Belges au Havre et à Sainte-Adresse, la pointe de Caux a mis les petits plats dans les grands. Sa Majesté le roi Philippe de Belgique est venu en personne assister aux commémorations du samedi 4 octobre 2014, avec au programme de sa visite officielle une réception à l’hôtel de ville par M. Hubert Dejean de La Bâtie, maire de la commune, une revue militaire, des inaugurations de plaques à Sainte-Adresse et au Havre, une promenade impromptue sur la plage et un déjeuner. M. Kader Arif, secrétaire d’État aux Anciens Combattants, représentait le gouvernement français. Une occasion unique de célébrer l’amitié franco-belge et la paix en Europe. Le tout encadré par un dispositif de sécurité impressionnant.

 

Le public a largement participé à la fête, le Roi se montrant très disponible, très abordable, venant volontiers saluer petits et grands. La Patrouille de France était également de la partie. À noter aussi, la présence de deux groupes de reconstitution historique, un français et un belge (We’ll remember Pops), en costumes d’époque. Sur la plage du Havre enfin, une rame de tramway datant du début du XXe siècle apportée d’un musée bruxellois, où se tenait un bureau postal temporaire avec cachet philatélique spécial. Un beau week-end pour la Normandie, une fois de plus cette année sous le feu des projecteurs. Après les commémorations du 6 juin et de la bataille de Normandie, les Jeux Équestres mondiaux, les championnats du monde de Kayak… 2014, une année indiscutablement… normande !

 

À noter également que les archives municipales du Havre viennent de mettre en ligne tous les numéros du quotidien Petit Havre pour la période 1914-1919. 

 

 

Patrimoine Normand N90
PATRIMOINE NORMAND N°90
Spécial  » Sainte-Adresse capitale de la Belgique « 

Lire l’article :
Sainte-Adresse « Bruxelles normande »
 

 

 

Le cheval en Normandie.

Le cheval en Normandie
1665-1965, du Carrossier noir au Selle français

LE CHEVAL EN NORMANDIE

Le cheval normand entre dans l’histoire avec la conquête de l’Angleterre, en 1066. Figuré sur la broderie de Bayeux, il entretient déjà un rapport étroit avec l’homme du Moyen Âge. Par des initiatives royales ou nobiliaires, sous l’Ancien Régime, la Normandie est confortée dans sa position de province de prédilection pour la naissance et l’élevage de chevaux. Terre d’excellence et d’innovation, on y élabore la race Trotteur et on y pose, au XIXe siècle, les fondations du cheval de selle. C’est une galerie de portraits d’hommes et de chevaux de la circonscription du haras de Saint-Lô, anonymes ou célèbres, que ce livre vous invite à découvrir.
 

Par Alain Talon – 192 pages (Éditions OREP).

 

Maisons de Normandie

Maisons de Normandie 
Argile, calcaire, silex, matériaux d’avenir

Maisons de Normandie

Voici un ouvrage qui permet de mieux connaître l’histoire de notre architecture normande traditionnelle, les raisons de sa remarquable solidité, de son adaptation au paysage et aux conditions climatiques, afin d’entreprendre sa bonne restauration, même par des amateurs.
Cette analyse résulte d’une méthode d’étude transversale peu usitée. Il permet de comprendre rapidement et de faire évoluer notre habitat local. 
Il met en lumière l’intelligence des anciens et invite à une utilisation prospective de cet héritage. Il peut s’appliquer facilement à toutes les régions.

 

Par Valentine Goetz-Lemahieuw
272 pages (Éditions Point de Vues​).

 

BD Guillaume – Bâtard et conquérant

BD Guillaume – Bâtard et conquérant

Bd Guillaume le Conquérant

Si plusieurs bandes dessinées ont été consacrées à Guillaume et, surtout, à la fameuse bataille d’Hastings, aucun opus complet sur le sujet n’est paru depuis 1986. Il était temps de combler ce manque. Ainsi, la vie de Guillaume se déroule sous la forme d’une succession de bandes dessinées ponctuées des monologues du personnage sur son lit de mort : Guillaume nous éclaire sur d’autres aspects de son histoire, faisant ainsi le lien entre ces moments forts. Ce discours narratif, validé par un historien, est complété par des éléments de cartographie et une généalogie à visée pédagogique présentée en marge de l’ouvrage. Cette adaptation originale et la qualité graphique de la maquette, alliée au talent du dessinateur Borja, font de cette BD un ouvrage de référence. Jeunes et moins jeunes pourront ainsi (re)découvrir en famille la fabuleuse épopée de Guillaume le Conquérant.

Par Borch et Jean-François Miniac – 80 pages (Éditions OREP).
 

Tourisme, bilan positif pour la Normandie

Cimetière américain de Colleville-sur-Mer

Tourisme, bilan positif pour la Normandie


  Extrait Patrimoine Normand N°91
Par Stéphane William Gondoin

Avec deux événements à dimension planétaire organisés la même année, commémorations du 70e anniversaire du Débarquement et Jeux Équestres mondiaux, la Normandie pouvait espérer tirer son épingle du jeu en matière de tourisme en 2014. D’ores et déjà, le bilan de la saison s’annonce positif, avec des records de fréquentation pulvérisés pour de nombreux sites et musées. 1,25 millions de visiteurs,  par exemple, ont sillonné les allées verdoyantes du cimetière américain de Colleville-sur-Mer au 31 juillet, soit autant que pour toute l’année 2013. On a compté 50 % de visiteurs en plus au Mémorial de Caen et au cinéma circulaire d’Arromanches en juillet et en août, par rapport aux mêmes mois de 2013. Constat identique au Mémorial de Montormel, consacré aux derniers combats de la bataille de Normandie, avec davantage de visiteurs sur les premiers mois de l’année 2014, que pour toute l’année 2004. On a même pu observer des retombées dans des lieux plus éloignés, et sans lien direct avec les événements de l’été 1944, comme au musée de la Dentelle d’Alençon. Toute la Normandie a donc profité, directement ou indirectement, non seulement d’une météo peut-être plus clémente qu’ailleurs en juillet, mais surtout d’une exposition médiatique exceptionnelle.
 

 


Retrouvez l’article intégral dans la version papier de Patrimoine Normand
(n° 91, Automne 2014)


 

Rouen : l’Historial Jeanne d’Arc

Rouen : l`Historial Jeanne d`Arc

Rouen, se souvient de Jeanne d’Arc


  Extrait Patrimoine Normand N°91
Par Stéphane William Gondoin

Dans les premiers mois de l’année 1431, Jeanne d’Arc est jugée à Rouen au cours de deux procès retentissants, qui la conduisent finalement au bûcher. Trois lieux essentiellement se rattachent au souvenir de l’épopée johannique dans la ville : la tour appelée « Le Donjon », près de la gare ferroviaire, principal vestige du château du Bouvreuil, au rez-de-chaussée duquel on lui montra les instruments de torture ; la place du Vieux-Marché, où elle fut suppliciée ; le palais archiépiscopal, situé juste derrière la cathédrale, où se tinrent certaines séances de ses procès. Sa mémoire fut réhabilitée dans ce dernier lieu, en 1456, après une ultime procédure judiciaire.

C’est entre les murs vénérables de ce palais archiépiscopal, que la CREA (Communauté d’Agglomération Rouen Elbeuf Austreberthe) a décidé d’aménager un espace entièrement dédié à la Pucelle d’Orléans. Un cadre rénové et restauré pour l’occasion, où le visiteur se familiarisera avec l’histoire de Jeanne, mais aussi avec « l’histoire de son histoire ». Sa perception a en effet beaucoup évolué au fil des siècles, depuis la figure dépeinte par les auteurs de son temps jusqu’à l’héroïne de la IIIe République, en passant par l’illuminée mise en scène par Voltaire. Autour d’une destinée aussi extraordinaire ont également prospéré d’innombrables mythes, contestant tantôt la mort de la jeune Lorraine sur un bûcher, tantôt son appartenance même à la gent féminine… Pour un budget total de 10,6 millions d’euros, dont 8,6 consacrés à la seule restauration du palais, Rouen entend ainsi rendre hommage et justice à l’un des personnages emblématiques de la ville, tout en se dotant d’un outil capable de rassasier la soif de connaissance de ses visiteurs venus des quatre coins du globe. Ouverture prévue en janvier 2015. 
 

Tous renseignements  : http://www.la-crea.fr/historial-jeanne-d-arc-de-la-crea
 

 


Retrouvez l’article intégral dans la version papier de Patrimoine Normand
(n° 91, Automne 2014)


 

1914-1918 : Sainte-Adresse « Capitale de la Belgique ».

sainte adresse capitale de la belgique

1914-1918 : Sainte-Adresse
« Capitale de la Belgique ».


Le 4 octobre 2014, Sainte-Adresse commémorera le Centenaire de la Première Guerre Mondiale ainsi que la présence du gouvernement belge en Normandie durant la Grande Guerre.
 

A la suite de l’invasion allemande le 4 août et alors qu’une très grande partie du territoire national est occupée, le Gouvernement belge est contraint de prendre la décision de l’exil. En accord avec les Autorités françaises, c’est la ville de Sainte-Adresse qui est retenue pour l’accueillir. Située près du Havre, disposant d’édifices pouvant abriter le gouvernement belge en exil et son administration, la ville offre des conditions d’accueil opérationnelles.
Dès le 13 Octobre 1914, deux navires entrent au port du Havre, avec à leur bord, les membres du Gouvernement Belge. La ville de Sainte-Adresse, située aux portes du Havre devient le siège du Gouvernement belge.
Durant la période de la guerre 14-18, la petite ville est ainsi transformée en véritable siège des autorités belges avec une intendance et une logistique capable de restituer une maitrise des affaires courantes de la Belgique envahie.
Le gouvernement belge et les fonctionnaires, occupent plusieurs bâtiments officiels. La poste et les télégraphes sont opérationnels dès le 18 Octobre 1914. La poste belge va connaître un essor important pour la correspondance officielle mais aussi le courrier vers le front de l’Yser et les camps de prisonniers en Allemagne et en Hollande…Une boîte aux lettres au pied du bâtiment existe toujours à l’heure actuelle aux couleurs de la poste belge.
Le 21 juillet 1918, date de la fête nationale belge, le gouvernement belge décida d’organiser un accueil solennel au Lieutenant-Général Leman, héros de la résistance de Liège en août 1914, libéré de 40 mois de captivité en Allemagne.

 

Patrimoine Normand N90
PATRIMOINE NORMAND N°90
Spécial  » Sainte-Adresse capitale de la Belgique « 

Lire l’article :
Sainte-Adresse « Bruxelles normande »
 

 

Devant le Ministère des Affaires Etrangères Belge à Sainte-Adresse, un salut au drapeau lança une journée de réception officielle en l’honneur du général.
Venu du Front, un contingent, aux ordres du colonel Tassier, défila devant le gouvernement belge et les invités de cette festivité : Trois Compagnies belges de l’armée de campagne, issues des 9ème, 11ème et 12ème de Ligne, commandées par le major Gilson ; La musique du 12ème de Ligne ; L’étendard du 11ème de Ligne ; Une compagnie de l’armée française, une section de fusiliers marins français, une compagnie de l’armée anglaise et une compagnie de l’armée américaine.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, la ville du Havre constitue un endroit stratégique important et subit plusieurs bombardements importants qui provoquent d’immenses destructions de bâtiments qui touchent Sainte-Adresse. En outre les Allemands renforcent la défense du « Mur de l’Atlantique » en construisant des bunkers et ouvrages d’observations sur le territoire de la commune. De tous les immeubles destinés à cette grande délégation belge, il ne reste plus aujourd’hui que le « Nice Havrais », grand immeuble construit par le célèbre architecte Dufayel où étaient installés des bureaux administratifs.
 

Statue du roi des Belges Albert Ier, à Sainte-Adresse ( SWG). 
 

Roi des Belges

Programme du samedi 4 ocotobre

Commémoration du centenaires
en présence de Sa Majesté le Roi des Belges

10 h : Arrivée des délégations officielles – Aéroport d’Octeville-sur-Mer
10 h 30 : Accueil en Mairie, signature du livre d’or, inauguration plaque commémorative
11 h : Départ de la Mairie du cortège officiel pour rejoindre la place Clémenceau où aura lieu un dépôt de gerbes devant la statue du Roi Albert 1er avec détachements militaires belges et français
11 h 30 : Allocutions
12 h : Réception en bord de mer – Aubade musique militaire
13 h : Déjeuner officiel
14 h 30 : Meeting aérien devant les plages de Sainte-Adresse et du Havre avec :
La Patrouille de France ; La Patrouille belge et avions de chasse ; Avions de collection ; Saut de parachutistes ; Démonstration du champion du monde de voltige. En présence de navires des flottes belges et françaises.
16 h : Fin des cérémonies, départ du cortège officiel.

Communiqué du 30/09/2014 de l’Ambassade de France à Bruxelles.
 

 

Jeux Équestres Mondiaux : les Allemands comme toujours.

Dressage jeux equestres mondiaux

Jeux Équestres Mondiaux :
les Allemands comme toujours.


    Par Thierry Georges Leprévost

À la fin, ce sont toujours les Allemands qui gagnent. Du moins en dressage. Il faut dire que, depuis le temps, ils ont façonné la discipline à leurs us et coutumes, et qu’elle doit plus à l’équitation de l’armée prussienne qu’à celle de François Robichon de la Guérinière ou du Cadre Noir de Saumur.
Toujours est-il que ces deux jours d’affrontement des équipes lundi et mardi ne laissaient aucun espoir aux Français de monter sur le podium. Au moins, cette année, la FFE avait-elle pu constituer une équipe en dressage, ce qui n’a pas été toujours le cas. Malgré la qualité de leurs prestations, nos cavaliers n’ont pas pu faire mieux que 11e, loin derrière… les Allemands qui remportent l’or, les Britanniques, l’argent, et les Néerlandais, le bronze.
Deux Français ont pu toutefois s’aligner mercredi à l’épreuve individuelle du Grand Prix Spécial : Marc Boblet et Arnaud Serre. L’un se classe 23e, l’autre 26e. Et le vainqueur est… Une Anglaise, une fois n’est pas coutume ! Charlotte Dujardin, britannique comme son nom ne l’indique pas. Rassurez-vous, les Allemands ne sont pas loin : Helen Langehanenberg et Kristina Sprehe, respectivement aux 2e et 3e places.
Tout n’est pas fini : il y aura encore vendredi après-midi l’épreuve en musique (dite Kür outre Rhin), du beau spectacle en perspective. Pour rappel, cela se passe à Caen au stade Michel d’Ornano, dont la pelouse a été recouverte d’un épais revêtement composite pour la durée de la compétition.
 

Jeux Équestres Mondiaux : les Allemands comme toujours.

Dressage jeux equestres mondiaux

Jeux Équestres Mondiaux :
les Allemands comme toujours.


    Par Thierry Georges Leprévost

À la fin, ce sont toujours les Allemands qui gagnent. Du moins en dressage. Il faut dire que, depuis le temps, ils ont façonné la discipline à leurs us et coutumes, et qu’elle doit plus à l’équitation de l’armée prussienne qu’à celle de François Robichon de la Guérinière ou du Cadre Noir de Saumur.
Toujours est-il que ces deux jours d’affrontement des équipes lundi et mardi ne laissaient aucun espoir aux Français de monter sur le podium. Au moins, cette année, la FFE avait-elle pu constituer une équipe en dressage, ce qui n’a pas été toujours le cas. Malgré la qualité de leurs prestations, nos cavaliers n’ont pas pu faire mieux que 11e, loin derrière… les Allemands qui remportent l’or, les Britanniques, l’argent, et les Néerlandais, le bronze.
Deux Français ont pu toutefois s’aligner mercredi à l’épreuve individuelle du Grand Prix Spécial : Marc Boblet et Arnaud Serre. L’un se classe 23e, l’autre 26e. Et le vainqueur est… Une Anglaise, une fois n’est pas coutume ! Charlotte Dujardin, britannique comme son nom ne l’indique pas. Rassurez-vous, les Allemands ne sont pas loin : Helen Langehanenberg et Kristina Sprehe, respectivement aux 2e et 3e places.
Tout n’est pas fini : il y aura encore vendredi après-midi l’épreuve en musique (dite Kür outre Rhin), du beau spectacle en perspective. Pour rappel, cela se passe à Caen au stade Michel d’Ornano, dont la pelouse a été recouverte d’un épais revêtement composite pour la durée de la compétition.
 

Voyage photographique dans les paysages du Débarquement

Expo D-DAY

D-DAY
un voyage photographique dans les paysages du Débarquement. Caen (14)

→ Jusqu’au 18 août 2014

100 000 morts.  C’est le chiffre que l’histoire a retenu comme bilan des opérations militaires en Normandie au cours de l’été 1944 : 40 000 alliés, Américains, Britanniques, Canadiens, Polonais, Français et 60000 soldats de la Wehrmacht. A ce chiffre, il faut ajouter 20 000 civils normands victimes des bombardements et des tirs d’artillerie.
C’était le prix à payer pour accéder à Berlin et mettre fin à la seconde guerre mondiale en Europe.
Pour le 70ème anniversaire du débarquement, le photographe Christophe Daguet s’est intéressé aux lieux du débarquement et de la bataille de Normandie. En reliant le paysage à  l’histoire il nous offre un nouvel axe de lecture de cet épisode de la Seconde Guerre mondiale.
Son travail joue avec l’imaginaire du spectateur pour lui faire appréhender de manière différente sa découverte des plages du débarquement. Il s’est concentré sur les lieux qui n’ont pas changé depuis 70 ans et qui ressemblent, traits pour traits, aux paysages découverts par les alliés pendant l’été 1944.

Les photographies questionnent le visiteur et l’invite à un voyage dans le temps au cœur de cette vaste opération militaire. Devant ces murs d’images, grand format, on est happés par le paysage. Les longues plages du calvados, les vastes dunes, les chemins de haies sauvages, les sombres bosquets, prennent soudain une autre dimension : on plonge dans le paysage de 1944. Les photos semblent avoir été réalisées, quelques minutes avant le déclenchement de l’assaut, juste avant les premiers tirs.
Sous nos yeux, la photographie de haie évoque une véritable citadelle imprenable, le marais inondé, un piège mortel pour les parachutistes et la mer et ses vagues, prennent un aspect funeste… Soudain on comprend la guerre. On comprend le calvaire des soldats, alliés et allemands. On comprend les longues descriptions d’opérations militaires qu’on a lu dans les livres, elles se matérialisent devant nos yeux. On sent l’ennemi embusqué, prêt au combat… L’enfer d’omaha s’étale sous nos yeux et prend la forme d’une longue bande de sable fin qu’il faut franchir. La haute dune truffée de points d’appuis allemands s’apparente à la muraille d’une forteresse. Le blockhaus sur la dune érodée, choque par sa puissance et son inébranlabilité.
 

 
Informations pratiques :
Exposition photo-vidéo de Christophe Daguet.
Salle du Saint-Sépulcre de Caen, du 5 Juillet au 18 Août 2014.
du Mercredi au Dimanche 14H-19H
Entrée libre.

 

Voyage photographique dans les paysages du Débarquement

Expo D-DAY

D-DAY
un voyage photographique dans les paysages du Débarquement. Caen (14)

→ Jusqu’au 18 août 2014

100 000 morts.  C’est le chiffre que l’histoire a retenu comme bilan des opérations militaires en Normandie au cours de l’été 1944 : 40 000 alliés, Américains, Britanniques, Canadiens, Polonais, Français et 60000 soldats de la Wehrmacht. A ce chiffre, il faut ajouter 20 000 civils normands victimes des bombardements et des tirs d’artillerie.
C’était le prix à payer pour accéder à Berlin et mettre fin à la seconde guerre mondiale en Europe.
Pour le 70ème anniversaire du débarquement, le photographe Christophe Daguet s’est intéressé aux lieux du débarquement et de la bataille de Normandie. En reliant le paysage à  l’histoire il nous offre un nouvel axe de lecture de cet épisode de la Seconde Guerre mondiale.
Son travail joue avec l’imaginaire du spectateur pour lui faire appréhender de manière différente sa découverte des plages du débarquement. Il s’est concentré sur les lieux qui n’ont pas changé depuis 70 ans et qui ressemblent, traits pour traits, aux paysages découverts par les alliés pendant l’été 1944.

Les photographies questionnent le visiteur et l’invite à un voyage dans le temps au cœur de cette vaste opération militaire. Devant ces murs d’images, grand format, on est happés par le paysage. Les longues plages du calvados, les vastes dunes, les chemins de haies sauvages, les sombres bosquets, prennent soudain une autre dimension : on plonge dans le paysage de 1944. Les photos semblent avoir été réalisées, quelques minutes avant le déclenchement de l’assaut, juste avant les premiers tirs.
Sous nos yeux, la photographie de haie évoque une véritable citadelle imprenable, le marais inondé, un piège mortel pour les parachutistes et la mer et ses vagues, prennent un aspect funeste… Soudain on comprend la guerre. On comprend le calvaire des soldats, alliés et allemands. On comprend les longues descriptions d’opérations militaires qu’on a lu dans les livres, elles se matérialisent devant nos yeux. On sent l’ennemi embusqué, prêt au combat… L’enfer d’omaha s’étale sous nos yeux et prend la forme d’une longue bande de sable fin qu’il faut franchir. La haute dune truffée de points d’appuis allemands s’apparente à la muraille d’une forteresse. Le blockhaus sur la dune érodée, choque par sa puissance et son inébranlabilité.
 

 
Informations pratiques :
Exposition photo-vidéo de Christophe Daguet.
Salle du Saint-Sépulcre de Caen, du 5 Juillet au 18 Août 2014.
du Mercredi au Dimanche 14H-19H
Entrée libre.

 

Equitation – Exposition Musée de Normandie

Musée de Normandie Expo

Equitation
L’art et la manière de monter à cheval,
XVIe-XXe siècles.
Musée de Normandie – Caen (14) 

→ Jusqu’au 11 novembre 2014

 
Une histoire de l’équitation, à travers l’art, le spectacle et le sport… Ouverture des portes samedi 28 juin.   L’histoire de l’équitation est intimement liée aux changements de la société. Elle a ainsi évolué entre le XVIe et le XXe siècle des seuls domaines utilitaire et militaire vers ceux de l’art, des sports et des loisirs. À l’occasion  des Jeux Equestres Mondiaux, la Normandie ne manque pas de raisons de rappeler son rôle dans l’histoire et la pratique de l’équitation. Cette exposition se propose de tisser un lien entre la fascination millénaire pour le cheval, le passé fastueux de l’équitation française et la renommée de la Normandie comme terre de cheval.
 

Tarifs : Entrée 5.20 €. Gratuité pour tous le premier dimanche de chaque mois et tous les jours pour les moins de 26 ans.   Jours et horaires : 9h30-18h. Tous les jours sauf le 1er novembre.  Accessibilité aux publics : à mobilité réduite / malentendants
 
Informations pratiques :
Musée de Normandie
Château de Caen
14000, Caen  
Tél. : 02 31 30 47 60
musee-de-normandie.caen.fr

 

Equitation РExposition Mus̩e de Normandie

Musée de Normandie Expo

Equitation
L’art et la manière de monter à cheval,
XVIe-XXe siècles.
Musée de Normandie – Caen (14) 

→ Jusqu’au 11 novembre 2014

 
Une histoire de l’équitation, à travers l’art, le spectacle et le sport… Ouverture des portes samedi 28 juin.   L’histoire de l’équitation est intimement liée aux changements de la société. Elle a ainsi évolué entre le XVIe et le XXe siècle des seuls domaines utilitaire et militaire vers ceux de l’art, des sports et des loisirs. À l’occasion  des Jeux Equestres Mondiaux, la Normandie ne manque pas de raisons de rappeler son rôle dans l’histoire et la pratique de l’équitation. Cette exposition se propose de tisser un lien entre la fascination millénaire pour le cheval, le passé fastueux de l’équitation française et la renommée de la Normandie comme terre de cheval.
 

Tarifs : Entrée 5.20 €. Gratuité pour tous le premier dimanche de chaque mois et tous les jours pour les moins de 26 ans.   Jours et horaires : 9h30-18h. Tous les jours sauf le 1er novembre.  Accessibilité aux publics : à mobilité réduite / malentendants
 
Informations pratiques :
Musée de Normandie
Château de Caen
14000, Caen  
Tél. : 02 31 30 47 60
musee-de-normandie.caen.fr

 

Exposition au Musée de l’Horlogerie

exposition musée de l`horlogerie

Montres & Cie.
Horlogers normands au XVIIe siècle
Musée de l’Horlogerie (76)

 
→ Jusqu’au 31 décembre 2014

 
Le musée de l’horlogerie de Saint-Nicolas-d’Aliermont accueille une remarquable exposition retraçant l’histoire des dynasties horlogères rouennaises du XVIIe siècle. Pour la première fois, des pièces horlogères signées par différents membres des familles Hubert, Gloria ou Martinot seront rassemblées. L’exposition est une occasion unique de découvrir le savoir-faire d’un corps de métier emblématique de la Haute-Normandie.
Montres, pendules, mouvements en or ou en argent… l’exposition « Montres et Cie » présente des pièces horlogères d’exception dispersées dans les collections nationales et internationales, mais aussi de très rares mécanismes de la fin du XVIIe siècle réalisés sur le plateau de l’Aliermont. À travers différentes séquences, l’exposition permettra de révéler l’histoire de ces familles d’horlogers, leur implantation dans la région, mais aussi leurs rapports avec les autres corporations comme les orfèvres ou les peintres sur émail. L’exposition met également en avant l’histoire du protestantisme français et sa persécution par la monarchie absolue, entrainant le départ de nombreux horlogers de la région et ainsi la diffusion de leur savoir-faire à travers l’Europe.

 
Informations pratiques :
Musée de l’Horlogerie
48 rue Edouard Cannevel
76510, Saint-Nicolas-d’Aliermont
Tél. : 02 35 04 53 98
musee-horlogerie-aliermont.fr

 

 

Exposition au Musée de l’Horlogerie

exposition musée de l`horlogerie

Montres & Cie.
Horlogers normands au XVIIe siècle
Musée de l’Horlogerie (76)

 
→ Jusqu’au 31 décembre 2014

 
Le musée de l’horlogerie de Saint-Nicolas-d’Aliermont accueille une remarquable exposition retraçant l’histoire des dynasties horlogères rouennaises du XVIIe siècle. Pour la première fois, des pièces horlogères signées par différents membres des familles Hubert, Gloria ou Martinot seront rassemblées. L’exposition est une occasion unique de découvrir le savoir-faire d’un corps de métier emblématique de la Haute-Normandie.
Montres, pendules, mouvements en or ou en argent… l’exposition « Montres et Cie » présente des pièces horlogères d’exception dispersées dans les collections nationales et internationales, mais aussi de très rares mécanismes de la fin du XVIIe siècle réalisés sur le plateau de l’Aliermont. À travers différentes séquences, l’exposition permettra de révéler l’histoire de ces familles d’horlogers, leur implantation dans la région, mais aussi leurs rapports avec les autres corporations comme les orfèvres ou les peintres sur émail. L’exposition met également en avant l’histoire du protestantisme français et sa persécution par la monarchie absolue, entrainant le départ de nombreux horlogers de la région et ainsi la diffusion de leur savoir-faire à travers l’Europe.

 
Informations pratiques :
Musée de l’Horlogerie
48 rue Edouard Cannevel
76510, Saint-Nicolas-d’Aliermont
Tél. : 02 35 04 53 98
musee-horlogerie-aliermont.fr

 

 

Dans l’intimité d’Eugène Boudin

Dans l`intimité d`Eugène boudin - exposition muséeDans l’intimité d’Eugène Boudin
Honfleur (14)

→ Du 21 juin au 29 septembre 2014

 

Le musée Eugène Boudin d’Honfleur vous présente, du 21 juin au 29 septembre 2014, à l’occasion du 190eanniversaire de la naissance de l’artiste, l’exposition « Dans l’intimité d’Eugène Boudin ».

 

Eugène Boudin fut un homme ancré dans son temps. Il eut tout au long de sa vie de nombreux amis, artistes, collectionneurs, amateurs, marchands… Depuis les années havraises, lorsqu’il décide de se consacrer à la peinture, Boudin trouve sur son chemin des personnalités artistiques qui l’encouragent et le soutiennent même si leur art ne correspond pas totalement au sien. Leur amitié le guide et ils reconnaissent le talent de Boudin et sa détermination.

Une approche sensible

C’est pour approfondir la connaissance de cet artiste attachant que le musée Eugène Boudin, avec le soutien de la Société des amis du musée, a publié le 1er tome de la correspondance de Boudin avec Ferdinand Martin, son ami, son confident. Fort de ce travail, le musée a souhaité aller plus loin et utiliser cette correspondance afin de présenter, à travers cette exposition, une approche sensible qui n’a encore jamais été proposée pour Eugène Boudin. Adolphe Couveley,  Henri Cassinelli, Alexandre Dubourg, Gustave Hamelin, Claude Monet ou encore Camille Corot : ces noms reviennent sans cesse dans les lettres de Boudin. En complément de son fonds propre, le musée a donc emprunté des œuvres majeures de ces artistes auprès des musées et collectionneurs français et européens. L’ensemble des 80 œuvres de ces artistes présentées aux côtés de celles de Boudin témoigne ainsi de cette richesse et de cette diversité et aide à mieux comprendre l’inspiration et l’influence de l’artiste. Les rapports artistiques entre Eugène Boudin et ses contemporains sont évoqués au travers de thèmes dans lesquels les œuvres peuvent dialoguer. Parmi eux, la nature morte, le portrait, le paysage, les marines, les plages, la peinture animalière…
Tarif plein : 6,5 € / Tarif réduit : 5 € / Gratuit pour les moins de 10 ans.

Informations pratiques : 

Musée Eugène Boudin
Rue de l’Homme de Bois
1600, Honfleur
Tél : 02 31 89 54 00 – Fax : 02 31 89 54 06 
musee.eugeneboudin@wanadoo.fr
www.musees-honfleur.fr

 

 


Dans l’intimité d’Eugène Boudin

Dans l`intimité d`Eugène boudin - exposition muséeDans l’intimité d’Eugène Boudin
Honfleur (14)

→ Du 21 juin au 29 septembre 2014

 

Le musée Eugène Boudin d’Honfleur vous présente, du 21 juin au 29 septembre 2014, à l’occasion du 190eanniversaire de la naissance de l’artiste, l’exposition « Dans l’intimité d’Eugène Boudin ».

 

Eugène Boudin fut un homme ancré dans son temps. Il eut tout au long de sa vie de nombreux amis, artistes, collectionneurs, amateurs, marchands… Depuis les années havraises, lorsqu’il décide de se consacrer à la peinture, Boudin trouve sur son chemin des personnalités artistiques qui l’encouragent et le soutiennent même si leur art ne correspond pas totalement au sien. Leur amitié le guide et ils reconnaissent le talent de Boudin et sa détermination.

Une approche sensible

C’est pour approfondir la connaissance de cet artiste attachant que le musée Eugène Boudin, avec le soutien de la Société des amis du musée, a publié le 1er tome de la correspondance de Boudin avec Ferdinand Martin, son ami, son confident. Fort de ce travail, le musée a souhaité aller plus loin et utiliser cette correspondance afin de présenter, à travers cette exposition, une approche sensible qui n’a encore jamais été proposée pour Eugène Boudin. Adolphe Couveley,  Henri Cassinelli, Alexandre Dubourg, Gustave Hamelin, Claude Monet ou encore Camille Corot : ces noms reviennent sans cesse dans les lettres de Boudin. En complément de son fonds propre, le musée a donc emprunté des œuvres majeures de ces artistes auprès des musées et collectionneurs français et européens. L’ensemble des 80 œuvres de ces artistes présentées aux côtés de celles de Boudin témoigne ainsi de cette richesse et de cette diversité et aide à mieux comprendre l’inspiration et l’influence de l’artiste. Les rapports artistiques entre Eugène Boudin et ses contemporains sont évoqués au travers de thèmes dans lesquels les œuvres peuvent dialoguer. Parmi eux, la nature morte, le portrait, le paysage, les marines, les plages, la peinture animalière…
Tarif plein : 6,5 € / Tarif réduit : 5 € / Gratuit pour les moins de 10 ans.

Informations pratiques : 

Musée Eugène Boudin
Rue de l’Homme de Bois
1600, Honfleur
Tél : 02 31 89 54 00 – Fax : 02 31 89 54 06 
musee.eugeneboudin@wanadoo.fr
www.musees-honfleur.fr

 

 


Exposition – A la table des Normands

à la table  des normandsA la table des Normands 
Exposition – Martainville-Epreville (76)

→ Jusqu’au 11 janvier 2015

 
En partant des objets et ustensiles utilisés au quotidien en Normandie pour préparer le repas, cette rétrospective sur  l’alimentation de notre région, de la fin du Moyen âge à nos jours, élargit son propos aux productions agricoles traditionnelles  et à leur évolution et spécialisation au fil du temps (culture, animaux d’élevage, pêche, produits laitiers et dérivés, cidre et autres boissons à base de pommes…). Elle évoque également les filières de commercialisation qui acheminaient les produits agricoles vers l’important foyer de population de la région parisienne. L’évolution des habitudes alimentaires en milieu rural et des coutumes liées au repas y est retracée, de même que les dispositifs de préservation de protection de ce patrimoine immatériel.
Visites commentées de l’exposition le dimanche à 15h30.
Animations autour des traditions culinaires normandes
Ouvert tous les jours sauf le mardi de 10h à 12h30 et de 14h à 18h et de 14h à 18h30 le dimanche.
Tarif compris avec l’accès au château : 3,5 €, réduit 2 €, gratuit -18 ans.

 

 
Informations pratiques :
Musée des Traditions et Arts normands
Château de Martainville
76116, Martainville-Epreville
Tél. : 02.35.23.44.70
www.chateaudemartainville.fr

 


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