À noter, dans les communications qui nous ont été transmises, les changements de propriétaire de 10 commerces yvetotais. Est-ce le signe du dynamisme de notre commerce local ?
Le premier débat porte sur la question n°2 : le schéma d’aménagement du terrain de la Plaine (centre commercial et piscine). J’essaie de connaître le pourquoi du blocage sur le PLU de la Ville (Plan Local d’Urbanisme) qui n’est toujours pas voté à ce jour. Aucune réponse, on ne saura jamais les raisons de la paralysie de ce dossier, pire, on ne voit aucune issue. Par contre cela ne pose aucun problème à la Ville de modifier au grès des événements le schéma d’aménagement de la Plaine pour vendre toujours plus de terrains commerciaux (SCI des Moutons pour la coquette somme de 341 000€). C’est d’ailleurs grâce aux ventes de terrains que les caisses sont renflouées. Je vous rappelle qu’en début d’année, la Ville avait déjà modifié le C.O.S (Coefficient d’Occupation des Sols) pour pouvoir augmenter la hauteur de l’immeuble de la rue de la Plaine au grand désespoir des riverains de Sainte-Marie-des-Champs.
Question n°3 : comment s’approprier une fois de plus un projet de l’ancienne majorité ? En refaisant une demande de subvention déjà prise en 2007 pour la construction de vestiaires au centre sportif de la Plaine. Sauf qu’en 2007 on pouvait espérer jusqu’à 70% de subvention. Aujourd’hui et malgré les promesses de campagne d’obtention de subventions bien supérieures, le Département ne s’engagera qu’à hauteur de 20%… Tout comme l’État.
Je profite de cette question pour souligner que nous avions délibéré pour une extension de la salle de judo en 2007 et qu’il s’agissait d’une urgence.
Questions n° 14 et 15 : M. Canu nous « sort » des fiches du contrat de Pays 2007-2013 qui concernent des demandes de subvention pour le Manoir du Fay et la Chapelle Saint-Louis. Pourquoi ressortir ces fiches à un an des élections et à un an de la fin du contrat de Pays ? Et surtout, il y a un mélange entre ce qui a déjà été fait en 2007 et 2008 (aménagement paysager du Manoir, travaux d’urgence de la Chapelle…) et ce que la municipalité envisage en 2013. M. Canu ne peut alors s’empêcher d’user de provocation à mon égard en m’accusant de n’avoir rien fait au Manoir, de n’avoir jamais rencontré le représentant de la DRAC ou encore l’architecte. Ai-je franchi la ligne jaune en l’accusant de ne pas dire la vérité ? Devais-je laisser dire sans réagir ? Non, bien sûr car l’historique des actions menées pour le Manoir prouve le contraire (voir l’article : « Manoir du Fay : entre rêve et réalité… »). La politique a des limites à ne pas franchir, et le droit à la vérité en fait partie. Partant de ce constat, comment un grand hebdomadaire local peut penser que l’opposition vient au Conseil Municipal « pour en découdre » ?
Il s’en suivit un grand silence et la fin de la séance de ce conseil ne sera plus qu’un monologue du Maire.
Pour conclure j’aurais deux observations à faire : la première c’est que le travail réalisé entre les années 2000 et 2007 est très important, nous devons porter fièrement ce bilan qui est le bilan d’une équipe. Si M. Canu peut se permettre de lancer de telles accusations c’est aussi parce que les membres de la majorité précédente siégeant aujourd’hui dans l’opposition choisissent de rester muets. Exemple lorsqu’une fois de plus je suis attaqué sur les travaux dans les écoles, l’ex-adjointe ne dit mot.
La seconde observation est : peux-t-on intervenir en séance du conseil municipal sans être agressé ou subir des leçons de morale du 1er adjoint ? La réponse est non. Pourtant la démocratie c’est savoir écouter, dialoguer, ne pas s’exprimer en accusant à tort et à travers et d’une manière systématique tout ce qui a été réalisé avant 2008. En agissant ainsi, cela ne peut que provoquer des réactions négatives et nuire au débat. Dans ces conditions faut-il rester muet comme la majorité des membres du conseil municipal et se désintéresser du débat en attendant sagement les prochaines élections ?
