Hugo Chavez, a dès le début de ses mandats redonné espoir aux classes populaires par l’utilisation de l’argent du pétrole pour faire reculer la pauvreté. Ce bilan est-il pour autant exclu de toute critique possible ? Le recul de la pauvreté ne doit en effet pas cacher les problèmes d’insécurité et de corruption qui restent importants. Peut-être faut-il aussi pointer les limites de la vision internationaliste de Chavez qui malgré son soutien au peuple palestinien par exemple ne voyait pas la dimension sociale des printemps arabes. Il comptait paradoxalement parmi ses « amis » revendiqués : Mahmoud Ahmadinejad, Khadafi, Loukachenko ou encore Bachar al-Assad… A l’échelle de son continent l’internationalisme de Chavez s’est pourtant manifesté positivement par l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (Alba) qui a pour objectif de développer la coopération économique, politique et sociale des pays dits « socialistes » d’Amérique du Sud. La démocratie locale a progressé avec Chavez, notamment par la mise en place de conseils locaux et la révocabilité de tous les élus, mais les oppositions de gauche au pouvoir Chaviste (trotskistes, libertaires) dans les mouvements sociaux sont rarement écoutées par le pouvoir et parfois réprimées.
Qu’en penser ? Quel devenir pour la « révolution bolivarienne « ? Venez en débattre avec nous.
