L’Amicale laïque d’Aplemont, le basket au féminin

Kirsten Geter, joueuse Américaine de l'A.L.A.

Kirsten Geter, joueuse Américaine de l'A.L.A.


À l’Amicale laïque d’Aplemont (ALA), ce que l’on retient du club, c’est son côté très familial. Ici, personne n’hésite à donner un coup de main. Et cela explique le parcours des filles et de l’entraîneur, Laurent Chamu, qui revient sur cette saison :

« Nous avons douze victoires d’affilée, nous sommes en tête de notre poule, et sommes qualifiés pour les play-offs. Il ne faut pas oublier que nous devions jouer  le maintien, à l’origine ! »

Toutefois, même si elles sont actuellement leader, l’accession à l’étage supérieur n’est pas encore acquise.

La Ligue 2, c’est comme la Pro B pour les garçons

Ce point de règlement pas très lisible pour le grand public, c’est le technicien aplemontais qui nous l’explique :

« Il existe deux poules en Nationale 1, une Nord et une Sud. La Fédération, dans un souci d’équité et pour ne pas qu’une équipe plus faible accède à la Ligue 2, organise des play-offs. Il faut donc rencontrer les trois premières équipes de l’autre poule dans un mini-championnat pour monter. Toutefois, nous conservons les points acquis face aux équipes déjà rencontrées dans notre championnat. »

Alors, maintenant, pas question de lâcher pour les coéquipières de la joueuse serbe, Ljiliana Tomasevic, car « nous nous sommes pris au jeu, et l’objectif est de jouer la montée. Chose que nous ne pouvions imaginer en début de saison avec un groupe de six joueuses. »
Avec un effectif réduit, cela devient difficile, mais : « les filles ont été très courageuses. Nous aurons besoin du public car même si elles sont fatiguées, avec le soutien des spectateurs, elles peuvent répondre présentes. »
La Ligue 2, c’est l’équivalent de la Pro B pour les garçons, le club a déjà évolué à ce niveau, mais n’a pu avoir recours aux différents repêchages pour raisons économiques. Les données sont différentes pour la saison prochaine : « Nous serons en mesure de présenter un budget. Celui-ci nous permettra d’avoir une équipe peut-être moins nombreuse, mais de qualité. Nous avons un groupe jeune qui évolue bien, il nous faudra deux joueuses expérimentées pour encadrer cette formation. » Un dernier effort pour les filles du président Alain Darmagnac et la Ligue 2 serait une jolie récompense.

  • Infos Pratiques
    Prochains rendez-vous : ALA – Rennes, le 6 avril 2013
    Les play-offs débuteront le 20 avril 2013.
    Salle Courbertin, rue Eugène Boudin, au Havre
    Tél : 02 35 51 53 06

Émilie Brémond, graphiste de l’ALA

Émilie Bremond (à droite) avec Ljiliana Tomasevic joueuse Serbe de l'A.L.A.

Émilie Bremond (à droite) avec Ljiliana Tomasevic joueuse Serbe de l'A.L.A.


À 33 ans, Émilie Brémond a créé sa société de graphisme, L’Onde Graphik, et  travaille main dans la main avec Aplemont (à droite sur la photo, en compagnie de Ljiliana Tomasevic, joueuse serbe de l’ALA). Pour le club, tout d’abord, elle a réalisé la refonte du logo, mais aussi « des panneaux de communication et les programmes des rencontres ».

Le partenariat avec l’ALA était pour elle une évidence, car, comme elle le précise :

« Pour moi, Aplemont c’est mon club de toujours ! »

Le but est vraiment de lier le design et la gestion de communication avec des partenaires sportifs. Pour cela, la jeune femme perçoit d’un bon œil l’évolution du club qui joue actuellement en Nationale 1 dans la zone Nord : « Cela me permet de me développer dans cette zone géographique. »
Elle a la même ambition que les basketteuses, c’est-à-dire la Ligue 2, qui lui permettrait une exposition « sur l’ensemble du territoire national ». Une bonne communication peut faire venir de nouveaux partenaires pour un club sportif et permet ainsi d’avoir de nouvelles ambitions. Et de l’ambition, ni l’ALA, ni Émilie Brémond n’en manquent.

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