Rouen – Le musée national de l’éducation retrace l’ambiance régnant en France à l’approche de la grande guerre.

Les enfants de la Patrie.

L’année qui se termine aura vu bon nombre d’expositions commémorant le début de la « Grande guerre ». Témoignages, documents, instants de vie auront été portés à la connaissance d’un public désireux de se replonger dans ses racines et son histoire. A Rouen, quelle autre institution que le Musée national de l’Education pouvait consacrer ses espaces à une telle rétrospective ! Il en résulte une installation baptisée « Les enfants de la Patrie », sous forme de trilogie, dont la première partie  « Vive la Patrie » est en place et sera visible jusqu’au 15 mars 2015. Suivront « Gloire aux vaincus » et « Mourir pour la Patrie ». Yves Gaulupeau, le directeur du musée, revient sur cette évocation historique. « Vive la Patrie » est le premier volet de la trilogie « Les enfants de la Patrie ». Il montre comment l’éducation des enfants, à l’école et dans les familles, est marquée par l’immense patriotisme qui caractérise la société française après la défaite de 1870. Il invite également le visiteur à remettre en cause certains stéréotypes sur l’école de la IIIe république ». Images et livres pour enfants, jeux et jouets, cahiers et manuels scolaires sont ainsi exposés, témoignant du choc créé par la défaite de 70 et la perte de l’Alsace-Lorraine. Faut-il y voir pour autant une école vouée à la préparation de la revanche ? Ce n’est pas si simple. Une leçon de morale de 1911 résume bien la conviction de beaucoup d’instituteurs : « La guerre est une chose odieuse. On doit tout faire pour l’éviter, mais quand elle est déclarée, chacun doit faire son devoir sans hésiter ». Musée national de l’Education – 185, rue Eau de Robec à Rouen – Jusqu’au 15 mars 2015.

Petit-Quevilly – La quatrième édition de la fête des lumières a réuni des plusieurs centaines d’habitants.

Quevilly by light.

La 4e édition de la Fête des Lumières avait pris ses quartier samedi dans et autour de la bibliothèque François-Truffaut. Sur un marché de Noël où il était possible de déguster crêpes et boissons chaudes, petits et grands n’ont pas manqué de profiter du manège Charivari et d’admirer les échassiers lumineux. «Cela fait du bien de voir tant de monde réuni dans un même élan » constatait Françoise accompagnée de ses petits-enfants, « mais le plus dur va être de trouver une place pour faire un tour en calèche ». De fait, d’un attelage il y a quatre ans, la ville a dû se résoudre  à doubler la capacité d’emport de ces habitants, désireux de découvrir leur commune d’un autre point de vue. Alors, inlassablement, tout au long de l’après-midi, les deux convois hippomobiles ont-ils parcouru les rues pour le plus grand plaisir des riverains. A l’intérieur de la bibliothèque, c’est sans conteste le studio photo avec le Père Noël qui a été le plus plébiscité mais également la lecture de contes de Noël, le concert des Vibrants Défricheurs ou du quatuor saxophones de l’EMMDT, la chorale des Maisons de l’enfance ou encore les lectures de Kamishibaï. Enfin, vers 18 h, la fête s’est conclue avec, façon parisienne, le lancement officiel des illuminations de Noël dans les rues.

Rouen. BNP Paribas met en lumière les associations de proximité en leur dédiant ses agences durant une journée.

Parlons cœur.

«Les associations jouent un rôle essentiel dans la société en répondant notamment à des besoins de solidarité et de lien social». Madjid Agag, directeur des agences BNP Paribas de Haute-Normandie en est convaincu depuis une réflexion engagée par son institution, débouchant sur l’organisation d’une journée dédiée à partir de 2006. «Parlons cœur» a ainsi été initié, moment convivial durant lequel de nombreux acteurs de la vie associative locale sont invités à venir faire découvrir leurs actions. Cette année, dans la grande agence de la rue Jeanne d’Arc décorée pour l’occasion, les clients et les passants étaient invités à plébisciter une ou plusieurs de ces organismes à l’aide d’un jeton symbolisant un Euro, remis à leur entrée. «Au terme de l’opération, BNP Paribas s’engage à leur verser, en argent sonnant et trébuchant, le montant correspondant aux jetons récoltés» ajoute le directeur. En outre, un poste de travail informatique (moniteur, unité centrale, clavier, souris) ont été offert à la quinzaine d’associations présentes, parmi lesquelles l’AFEV, le Stade Sottevillais ou encore SOLEPI ou Le bon créneau.

Rouen – Théâtre d’un incendie en juin dernier, l’église Saint-Clément rouvre ses portes pour la messe de épiphanie.

La foi plus forte que le feu.

Durant l’été dernier, événement avait ému les paroissiens de l’église Saint-Clément. Le 2 juin à l’aube, un incendie avait endommagé la sacristie, véritable bureau du Père Pierre Belhache dans lequel il se prépare pour célébrer les liturgies.  Si le sinistre n’avait pas été spectaculaire il avait néanmoins occasionné de graves dégâts sur les murs, dans les placards, les penderies et les tiroirs. Ainsi, comme le précise Stéphane Demarche de la Commission diocésaine d’art sacré (CDAS), «des aubes et des vêtements liturgiques ont été marqués par la suie et la fumée. Malgré des nettoyages profonds ceux-ci ne pourront plus être utilisés. De même, des sculptures de Fernand Py (1930) ont souffert de cet incendie. Ces sujets composant une crèche complète sont marqués à tout jamais». Pour autant, les fidèles de la paroisse Saint-Sever / Saint-Clément ne se sont pas laissés aller au pessimisme et, bien que l’église fut fermée, ils ont œuvré pour en rétablir l’aspect. Au nombre de ceux-ci, Ginette marie Hermier, peu avare de son temps et de sa dévotion. «Tout le monde s’est investi. Tout d’abord la mairie qui a diligenté le nettoyage et la remise en peinture de la sacristie. Elle a été très réactive et consciencieuse. Et puis nos paroissiens bénévoles. Ils ont consacré plusieurs journées à nettoyer, et ranger notre lieu de culte qui avait souffert des dégagements de fumée et de suie. Ils sont une quinzaine à venir à chaque coup de main. Bien sûr il règne encore cette odeur, tenace et, depuis peu, des fuites d’eau apparaissent au faîte des plafonds. Mais tout cela devrait se régler». Et bien que l’édifice n’accueille pas les célébrations de Noël, celui-ci rouvrira ses lourdes portes dès le dimanche 4 janvier 2015 à 11 h pour la messe de Épiphanie, suivie d’un pot festif partagé. Auparavant, le samedi 3 janvier 2015,  de 9 h à 16 h, des paroissiens seront présents dans la rue Saint-Julien pour diffuser un tract invitant à vivre cette réouverture avec la paroisse.

Rouen – Une dixième boulangerie Paul vient d’être mise en service dans l’agglomération.

Multiplication des pains.

Fabrice Antoncic ne se prend pas pour un dieu. Pourtant, il est bien le « guide » dans la croisade qu’il a entrepris il y a quelques années, depuis l’ouverture de sa première boulangerie aux couleurs de la marque Paul, jusqu’à la dernière inauguration, celle d’un établissement rue Saint-Julien. Au total, ce passionné de 41 ans veille à la bonne marche et au destin de 10 boulangeries sur l’agglomération rouennaise et au Havre. « C’est un travail d’équipe » tient-il à souligner, « sans les employés, rien ne serait possible « c’est pourquoi il faut veiller à l’épanouissement des personnes qui collaborent avec moi ». Pour cette nouvelle implantation, le quadragénaire à la carrière fulgurante a mis les petits plats dans les grands. De ses vastes locaux, il a fait le point de départ de sa fabrication qui assure quatre livraisons par jour de pain frais dans ses concessions. En outre il y a fait construire des bureaux dans lesquels il peut sur ses nouvelles idées. Et il n’en manque pas. Si une prochaine boulangerie devrait prochainement ouvrir ses portes rue du Gros Horloge à Rouen, Fabrice Antoncic a présenté, en avant-première mondiale, un nouveau concept pour promouvoir ses 42 sortes de pains, sa viennoiserie et son côté traiteur. Le Foodtruck Paul est né. Véritable boutique ambulante équipée haut de gamme, ce nouvel outil parcourra les salons, les foires, certains grands événements et marchés. Au volant et à la vente, Elodie et Stacy auront pour mission de diffuser l’image de l’entreprise au travers des produits « très classe » et gourmands. Boulangerie Paul – 144 rue Saint Julien – 76100 Rouen.

Rouen – Pour son fervent et indéfectible engagement au service des autres, Robert Foubert a reçu la médaille de chevalier de l’Ordre du mérite national.

Homme de gauche, né en 36.

Robert Foubert est un homme pudique. Tellement d’ailleurs, que Valérie Fourneyron, évoquant l’homme et son parcours, lui jettera à plusieurs reprises un coup d’œil pour constater qu’il supportait bien le déferlement de compliments et d’hommages. Car le bonhomme n’est pas disert sur lui-même. La légende veut d’ailleurs que, pour se décrire, il se tienne à ce résumé : «Je suis né en 36, je suis de gauche !». Pourtant, ce n’est pas pour rien que cet homme a reçu vendredi soir, la médaille de l’ordre national du mérite. « Cette distinction vient honorer les innombrables services remarquables que tu as rendu, elle couronne tes combats politiques au Département, à la ville de Rouen et dans le milieu associatif et du handicap ainsi que ta passion pour la transmission des savoirs aux jeunes générations» a souligné le maire Yvon Robert. Des études classiques de qualité à l’institution Saint-Romain, le bac en 1955 au lycée Jeanne d’Arc, puis son intégration comme instituteur au Havre, une entrée au Syndicat national des instituteurs et puis des mandats politiques. Maire adjoint à Rouen avec Valérie Fourneyron et Yvon Robert, conseiller général durant plus d’une décennie et, une dévotion sans limites pour le monde du handicap avec une présidence de l’Association pour l’intégration professionnelle des handicapés (AIPH) ainsi que celle de la Maison des personnes handicapées (MDPH). «Ton fervent et indéfectible engagement au service des autres aura été et est toujours le fil rouge de ta vie et de ton parcours d’homme libre» a renchérit Yvon Robert. Après une vie consacrée au service de son pays, de sa région et de sa ville, Robert Foubert a délaissé tous ses mandats politiques. Il aura dorénavant le temps de consacrer plus de temps à d’autres passions : la voile, le bricolage et son amour pour la musique classique et Beethoven ainsi que… pour les plats en sauce !

Petit-Quevilly – Inauguration de la nouvelle salle des familles, avant celle du nouveau centre technique municipal.

Un nouvel endroit pour faire la fête.

Attendue avec impatience par les familles quevillaises depuis la déconstruction de l’ancienne salle des fêtes de la rue Guillaume Lecointe et l’abandon de celle située aux Essarts, le nouvel espace pour les familles baptisé « Le Quadrant » pourra, dès janvier prochain accueillir mariages, noces d’or, anniversaires et autres fêtes de familles. Composé d’une salle de réception de 117 m2, d’un office, d’un vestiaire, de 2 WC et d’une entrée, il peut accueillir jusqu’à 117 personnes debout, 100 personnes assises et 80 personnes en configuration assises avec tables. En outre, une cuisine équipée pour la préparation des repas est à disposition des usagers. « C’était un des éléments du programme de la municipalité lors de notre premier mandat » a souligné le maire Frédéric Sanchez, « mais, même si d’autres priorités sont venues interférer dans sa réalisation, nous sommes heureux de disposer à présent d’un lieu répondant à un réel besoin ». Preuve de l’attente des Quevillais pour ce nouvel équipement, la première fête familiale y est prévue mi-janvier et huit autres dates sont d’ores et déjà programmées. Ce nouveau bâtiment participe également au renouvellement urbain de cette entrée de ville. En juin 2015, le nouveau centre technique municipal sera terminé et viendra compléter ce nouveau paysage. Pour Pascal Victor, directeur général de l’atelier des deux anges chargé des deux réalisations, «ces projets prennent place dans une zone à vocation industrielle mais proche d’habitations individuelles. Le parti a été de composer, avec les différents éléments du programme, un véritable ensemble urbain».

Rouen – La cité des métiers a accueilli le forum des métiers transversaux.

La Cité des métiers, en partenariat avec de nombreuses entreprises ainsi que la Chambre de commerce et d’industrie de Normandie et Pôle Emploi, ont organisé, hier,  un forum des métiers transversaux. Un forum recrutement le matin où 25 entreprises proposaient des recrutements, un forum Métiers Formation l’après-midi où étaient 20 entreprises et centre de formation. En outre, depuis le 8 décembre et toute la journée aujourd’hui, un salon en ligne de recrutement, en partenariat avec Pole Emploi sur les métiers du numérique, une cinquantaine d’offres à disposition. 200 scolaires et 300 demandeurs d’emploi en plus du public individuel étaient attendus pour cet événement lancé par Yves Léonard, président de la cité des métiers, Daniel Hamard de la  CCI Normandie, et Christophe Lefebvre de Pôle Emploi. Pour participer au salon numérique, se connecter via   http://salonenligne.pole-emploi.fr/.

Petit-Quevilly – Rencontre improbable entre les sculptures de Jean-Claude Quatremares et les peintures de Chantal Le Guillarme.

Les deux font la paire.

D’un côté il y a le noir. Celui de la ferronnerie qui couvre les sculptures de Jean-Claude Quatremares. De l’autre, le tsunami des couleurs utilisées par Chantal Le Guillarme. Lui n’est pas un inconnu du public Quevillais pour avoir exposé plusieurs fois à la bibliothèque François Truffaut. Ce retraité de l’industrie s’est pris de passion il y a quelques années pour les chutes de ferraille qu’il modèle au gré de son humeur. Il a ainsi donné naissance à la famille «Duboulon», nom donné aux personnages qu’il créé du bout de son chalumeau. Elle, est moins connue dans la commune mais elle va le devenir tant la débauche de couleur qu’elle applique à ses toiles incite à la gaieté et à la joie de vivre. «Mon travail est spontané » avoue-t-elle,  «je ne me refuse rien et me plaît à ignorer les fondamentaux de la discipline». Pour autant, l’œil d’un public averti ne pourra pas ne pas remarquer la cohérence des formes ainsi déposées ainsi que l’équilibre permanent mis en place avec les couleurs. «11 ans passés aux Beaux-Arts ne s’effacent pas non plus d’un trait» confesse-t-elle. Entre la rigueur des ferronneries de Quatremares et les folies visuelles de Le Guillarme, le visiteur n’aura pas à se déterminer. Ils exposent en commun dans la salle du forum de la bibliothèque François Truffaut jusqu’au 3 janvier 2015. Entrée libre.

Petit-Quevilly – La réunion du Réseau d’alerte, de prévention et de lutte contre les discriminations liées à l’origine a attiré un public fourni.

Les discriminations en question.

En répondant en 2013 à l’appel à projet  «Lutte contre les discriminations liées à l’origine» de la Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale de Haute-Normandie (DRJSCS), et en signant une convention en 2014 conjointement avec cette institution et l’Agence de la cohésion sociale et de l’égalité des chances (ACSE), l’Association de solidarité envers les travailleurs immigrés (ASTI) s’est engagée à prévenir et lutter contre les discriminations liées à l’origine, par la création d’un réseau d’alerte et d’échanges de pratiques, d’actions de sensibilisation et d’accompagnement des victimes. Depuis la mise en place de ce dispositif, de nombreuses réunions d’informations et d’échanges se sont déroulées avec la participation de l’Asce, du Conseil régional, général, de la Crea, de la déléguée du défenseur des droits, de la ville de Petit-Quevilly et de diverses associations. Mercredi dernier, un nouveau rendez-vous avait été fixé à tous ces intervenants pour une information sur les préjugés, stéréotypes ou discriminations liés à l’origine. Parmi le nombreux public présent, des élèves du lycée Val de Seine de Grand-Quevilly ont bien voulu donner leur ressenti sur ce problème. «Cette présentation me semble très théorique voire confuse» a constaté Marie. «De plus des différents se font jour entre les intervenants. Ce n’est pas cela qui va favoriser le débat». Marina, Swan et Joana ont des propos plus tranchés. «Dans notre établissement par exemple, on ne parle pas de racisme ou de discrimination. Mais nous pensons que cela existe. J’ai l’impression que l’on fait «comme si». La solution serait peut-être de prendre le sujet à l’envers et, plutôt que de constater, inciter les personnes d’origine étrangère à adopter leur comportement à l’endroit où ils vivent, chose que nous faisons systématiquement quand nous allons à l’étranger !». L’intégration en somme ! Car force est de constater qu’au bout d’un après-midi de débats, ceux-ci ont principalement été axés sur l’aspect victimisation de certaines situations, de plus en plus nombreuses, mais le concept « d’intégration» n’est pas revenu souvent dans le vocabulaire des invités.

Petit-Quevilly – Au fil des saisons, la fréquentation de l’association quevillaise ne se dément pas.

Mais jusqu’où va aller le Club Flaubert ?

Jean-Pierre Desombre, le président du club de loisirs Flaubert n’en revient pas. «On ne pourra pas pousser les murs… Il va falloir à un moment donné, envisager d’organiser nos fêtes et repas dans un autre endroit que la résidence où nous nous retrouvons depuis de nombreuses années ! ». Car l’endroit devient de plus en plus exigu pour répondre à l’engouement des 130 adhérents, pressés de participer à toutes les animations proposées par l’association. Ils étaient 102 samedi midi à s’être inscrits pour le fameux repas de Noël, promesse d’un moment de gaieté, de rencontres et de partage pour ces Quevillais toujours ravis de se retrouver. «L’adhésion est ouverte à tous, sans limite d’âge minimum » insiste Jean-Pierre, « repas, sorties, voyages et croisières sont programmés tout au long de l’année. C’est ce qui fait l’attrait et le succès de notre club. Je peux vous dire que l’on ne s’ennuie pas ». De fait, l’année 2014 se termine à peine que déjà les futurs rendez-vous se profilent. Ce sera la galette des rois et loto le 10 janvier 2015 et la journée crêpe le 7 février 2015. Pour tous renseignements et inscriptions : 02.32.18.67.65 ou beatrice.desombre@dbmail.com.

Rouen – La rue Cauchoise s’est plongée dans l’ambiance de Noël.

Lâcher de ballon rue Cauchoise.

Virginie Cordier, la présidente du comité des commerçants de la rue Cauchoise pouvait être satisfaite ce samedi-après-midi. «Les passants répondent présents aux animations proposées par nos 22 membres. Ça fait plaisir !». De fait, près de 50 enfants accompagnés de leurs parents se sont prêtés au jeu du lâcher de ballons auxquels était attaché un petit message à l’attention des personnes qui les rrécupéreront Le comité poursuit ses animation avec un atelier maquillage le 13 décembre, de 15 h à 17 h, des promenades en calèche avec le Père Noël le 20 décembre de 16 h à 19 h, du maquillage au « Move on up » et de la musique irlandaise avec les « Flying Ducks ». 

Rouen – Mémoire.

La journée nationale d’hommage aux Morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie a d’une cérémonie d’hommage devant le monument aux Morts, place Carnot. Après que le sous-préfet, directeur de cabinet du préfet, Jean-Marc Magda, eut délivré le message de Jean-Marc Todeschini, le secrétaire d’état aux anciens combattants et à la mémoire,  plusieurs gerbes de fleurs ont été déposées, notamment par Mamadou Diallo, conseiller municipal délégué aux anciens combattants, représentant le maire de Rouen Yvon Robert et Kader Chekhemani, vice-président de la région Haute-Normandie représentant Nicolas Mayer-Rossignol.

Petit-Quevilly – Le dynamisme sportif de la commune s’était donné rendez-vous à l’Astrolabe.

Les sportifs à l’honneur.

Pour la première année, la traditionnelle cérémonie de distinction des sportifs de l’année s’est déroulée dans les murs de l’Astrolabe au lieu de la salle Henri Wallon. Ce changement de localisation n’a pas empêché Michel Mutel, président de l’office municipal des sports, de louer le travail des bénévoles des associations sportives « sans qui rien ne serait possible ». Auparavant et en guise de préambule à cette soirée, une minute d’applaudissements avait été consacrée à la mémoire de Mahmoud Tiarci, figure emblématique de l’Union sportive quevillaise (USQ), décédé cette année. Revenant à des considérations plus terre à terre, le président de l’OMS a tenu à rappeler le soutien de la municipalité qui, « dans un contexte de baisse des subventions, poursuit son aide en direction de toutes les structures ». Ce à quoi, le maire Frédéric Sanchez a assuré que « la ville continuerait à tenir le cap en poursuivant son accompagnement  vers les associations ». Côté purement sportif, parmi les 176 récompenses décernées, celle de Nadia Lemoine a été très remarquée. Cette Quevillaise de 83 ans courre en effet ses 20 kilomètres tous les dimanches et se plait à affirmer que « le sport, c’est la santé ! ». L’association sportive des ressorts Masselin a également été honorée pour sa première place en division d’honneur du championnat de football sport entreprise. Toujours dans la catégorie ballon rond, les élèves du collège Denis Diderot se sont eux distingués en remportant le championnat académique de football à 7, section benjamins. 

Rouen. Palais des thés ouvre sa première boutique.

Un lieu de partage autour du thé.

Depuis moins d’une semaine, une nouvelle boutique a ouvert ses portes rue de la Champmeslé. Créée en 1986 par François-Xavier Delmas, la société «Palais des Thés» a décidé d’y installer sa 34eme boutique, la première en Haute-Normandie, dédiée à l’univers de cette plante aux multiples saveurs. Sur 40 m2, Marie-Laure et Coralie y accueillent le client, leur offrent une tassé fumante du fameux breuvage et les guident dans leur expérience du thé, les initient aux derniers Grands Crus, à sentir les thés parfumés les plus    délicats ou découvrir des grands classiques comme le Grand Yunnan Impérial, le Sencha Ariake ou le Thé des Moines. Pour varier les plaisirs, une collection d’accessoires autour du thé est proposée où se mêlent théières        traditionnelles  et boîtes à thés                hautes  en couleurs, côtoyant une offre épicerie très gourmande. Les thés sont proposés en vrac, dans un conditionnement qui préserve la feuille de thé ou en boîte pré conditionnée mais également en mousselines. Des informations indispensables (températures de l’eau, temps d’infusion ou moment idéal pour la dégustation) sont indiquées sur chaque thé afin que chacun puisse préparer son breuvage de façon optimale. De plus, soucieux de l’environnement, « Palais des Thés » a adopté la « refill attitude », des boîtes de métal que le client peut faire remplir et ainsi limiter son utilisation d’emballages jetables. Palais des thés – 60-62 rue de la Champmeslé – 76000 ROUEN – 02.35.98.03.18.

Grand-Quevilly – L’église Sainte-Bernadette livrée aux engins de démolition.

Les deux-cent vingt signatures recueillies par une pétition ou les émois d’un élu communiste sur le blog du Front de Gauche n’auront pas suffi. La décision du diocèse de Rouen de démolir ce lieu de culte érigé et consacré en 1962 a été suivie d’effet et l’édifice est actuellement aux prises des engins de chantiers qui, depuis le début de semaine, s’activent afin de réduire ce bâtiment en un tas de gravats devant laisser place à un projet immobilier. D’après le diocèse, le fruit de la vente du terrain occupé par l’église permettra de financer l’église Sainte-Lucie où, d’ailleurs, tous les objets de culte ainsi que les vitraux ont été transférés.

Grand-Quevilly – Les habitants vont bénéficier d’une nouvelle expérience en termes d’usages multimédia.

C’est parti pour la fibre optique.

Pascale Homs, déléguée Orange Haute-Normandie, accompagnée du maire Marc Massion, ont dévoilé la semaine dernière le plan de déploiement de la fibre optique sur le territoire Grand-Quevillais. Des études d’ingénierie et de faisabilité ont été engagées durant le deuxième trimestre de cette année qui a conclu au lancement de la mise en place de cette technique. //Une révolution dans les usages multimédias// Les débits de la fibre optique, jusqu’à 30 fois plus rapide que l’ADSL et atteignant jusqu’à 500 Mb/s, favorisent l’émergence de nouveaux usages internet et multimédia. Cette capacité permet de répondre aux besoins des foyers de plus en plus gourmands en débit. Avec la fibre optique il est par exemple possible d’utiliser plusieurs écrans en simultané  sans aucun ralentissement. Dans un premier temps, ce sont une quinzaine d’armoires de rues qui vont être installées afin de desservir un premier lot de 4.300 logements (environ 33%) sur les 13.500 que compte la commune. Selon Marc Massion, «La municipalité est attentive aux besoins de sa population et aujourd’hui, un accès facilité et très rapide à internet est indispensable pour notre ville qui se veut attractive. Cela va dans le sens de notre travail quotidien pour maintenir un haut niveau d’équipements sans endetter la ville (ce déploiement est entièrement financé par Orange), afin notamment de soutenir les entreprises locales et l’emploi. Avec la fibre, la ville franchit un nouveau cap et confirme son ambition d’être au service de tous». Pour sa part, la déléguée d’Orange « se félicite de ce déploiement qui constitue un enjeu majeur pour l’attractivité économique de la ville et va permettre aux citoyens d’accéder à de nouveaux services. Les nouveaux usages du numérique tels que la TV 3D, les jeux en réseau, mais aussi les pôles de télétravail ou encore des solutions de télémédecine indispensables au maintien à domicile, deviennent, aujourd’hui, une réalité pour tous ». Les premiers clients, particuliers et professionnels pourront commencer à bénéficier des services du très haut débit dans le courant de l’année 2016.

Grand-Quevilly – La sélection seychelloise de basket est venue préparer le championnat d’Afrique des nations.

Objectif coupe du monde.

Le Championnat d’Afrique de basket-ball est la compétition opposant les sélections nationales des différents pays africains. Elle a lieu tous les 2 ans et est organisée par la FIBA Afrique. En plus de l’attribution du titre de Champion d’Afrique pour le vainqueur, le Championnat d’Afrique sert généralement également de qualification soit pour les Jeux olympiques, soit pour les Championnats du Monde. Afin de préparer au mieux ces rendez-vous qui se dérouleront courant d’année prochaine, la sélection seychelloise, logistiquement encadrée par l’Association des amis de l’Océan Indien du président Francis Herbet, est venue passer quelques jours dans la commune. Au menu, entraînements en partenariat avec l’ALCL Basket du président Jean Grindel et soutien technique du manager Pascal Pottier avant plusieurs matchs amicaux dans la région. «Même si le climat n’est pas celui de nos îles, c’est tout à fait supportable» s’est amusé Francis Roucou le chef de la délégation Seychelloise. Des basketteurs de l’autre bout du monde, peu sont connus. Un évolue en Chine, un en Russie, un en Italie. Mais le plus célèbre d’entre eux est sans conteste Abel Kader Sylla qui  lui, fait les beaux jours de l’Elan béarnais de Pau Orthez. «C’est sympa de jouer avec des gars de mon pays. Ça permet de discuter de la maison, des amis…». Et cela n’est pas évident pour un œil et une oreille extérieurs. Car les trois langues parlées aux Seychelles sont le Créole, le Français et l’Anglais. Sur le terrain cela donne une sorte d’Espéranto, ajoutant de la couleur à la joie de vivre de ces sportifs.

Petit-Quevilly. Les lycéens de Colbert dans la lutte contre le Sida.

A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le Sida, les élèves de Terminale bac Professionnel Plasturgie du lycée Jean-Baptiste Colbert ont, dès lundi matin, investi la galerie marchande du centre commercial Hyper U de Grand-Quevilly afin d’y distribuer des épinglettes du fameux petit ruban rouge. Cette action, menée en partenariat avec l’association Aides de Rouen et ayant pour but de sensibiliser la population sur la maladie mais aussi sur les notions d’entraide afin de récolter des fonds, a reçu un accueil très positif des passants. Mission accomplie pour les élèves de Colbert dont le stock de pin’s mis à leur disposition s’est écoulé très rapidement.

Petit-Quevilly. Le CAUE renseigne sur l’habitat participatif.

La copropriété du futur.

Encore primitif en France, l’habitat participatif permet à des particuliers désireux de s’engager sur la « troisième voie du logement », de concrétiser des opérations immobilières. Ensemble, ils participent à la conception et à la construction d’immeubles pour lesquels ils auront décidé de tout, du dessin de leur futur logis jusqu’à la gestion de la copropriété une fois celui-ci terminé. D’un coût globalement inférieur de 5 à 15% par rapport aux projets classiques, cette démarche attire de plus en plus, notamment les jeunes générations, adeptes à explorer le « vivre ensemble ». La récente loi ALUR (pour l’Accès au logement et un urbanisme rénové) offre d’ailleurs un cadre légal à cet habitat participatif, en reconnaissant son existence aux yeux de la loi, des banques, des notaires et de tous les éventuels partenaires. Aussi, «dans le cadre de sa mission de service public et afin de répondre à la diversité des situations familiales, trouver une solution au vieillissement de la population, tisser des liens sociaux et prendre en compte l’évolution des modes de vie,  le Conseil d’Architecture, d’urbanisme et d’environnement (CAUE) propose dans ses locaux, une rencontre autour de différentes expériences :

Alain Debadier, notaire, explicitera le cadre juridique permettant à des personnes de se regrouper afin de participer collectivement à la conception et la gestion de leur logement et des parties communes. Les architectes Nicolas Knapp et François Versavel, présenteront l’opération de logements construits à Louvigny (14) par le collectif « les Zécobatisseurs ». Le collectif « Tépatouseul », témoignera de l’opération de logements séniors en cours à Mainvilliers (28). Des représentants d’un groupe du Havre feront part de leur démarche actuelle de constitution d’un collectif et enfin, l’association « Quartier & Co » de Dieppe présentera son projet en lien avec des entreprises de l’économie sociale et solidaire sur une friche industrielle. Habitat participatif, une démarche actuelle – Mardi 2 décembre 2014 à 16 h 00 – C.A.U.E. 76 – 27, rue François Mitterrand – 76140 PETIT-QUEVILLY – Inscriptions obligatoires (nombre de places limitées) : 02.35.72.94.50 – caue@caue76.org – Plan d’accès sur www.caue76.org.

Petit-Quevilly. Remise de diplômes au lycée Colbert.

La proviseure du lycée des métiers Colbert, Laurence Corlosquet, accompagnée du proviseur adjoint, Ahmed Fenni et du représentant de la municipalité, Olivier Lefebvre, a réservé, vendredi dernier, un accueil chaleureux à ses anciens élèves venus récupérer leurs diplômes obtenus en fin d’année dernière. Avec 67 % de réussite au DNB, 85% aux CAP, 95% aux BEP et 73% aux BAC Pro, les résultats aux examens sont en progression par rapport à l’année précédente. Parmi les 144 élèves diplômés, une a été particulièrement récompensée. En effet, Ludivine Charrier, 19 ans, s’est vu décerner un premier accessit au concours général des métiers auquel elle s’est présentée l’an dernier.

                                                                                                                                                                       

Petit-Quevilly. Seine-Innopolis accueille le concours Cré’actifs.

La créativité récompensée

Mélanie Boulanger, vice-présidente de la Métropole Rouen Normandie, en charge des initiatives jeunes, accompagnée de Eric Dubertrand de la Caisse des dépôts et consignation et entourés de nombreuses personnalités, ont procédé à la remise des prix de la sixième édition du concours Créa’ctifs. Cette manifestation s’est déroulée au Pôle technologique de l’information et de la communication (TIC) Seine-Innopolis de Petit-Quevilly. Dix projets innovants portés par de jeunes créateurs âgés de 18 à 30 ans ont été récompensés. Les lauréats ont obtenu un financement allant de 4000€ à 8000€ qui pourront leur permettre de développer leur activité. Depuis la création de ce concours, ce sont 54 lauréats qui ont été récompensés et 38 projets créés. La Caisse des Dépôt apporte une participation financière de 12 000 euros répartis entre 2 et 5 lauréats. Le jury a récompensé cette année une boulangerie spécialisée dans le pain bio, une entreprise proposant de voyager sur les places disponibles dans les camions, une plateforme de gestion de contenu numérique, un service de prise de rendez-vous, un livre multimédia interactif pour les enfants, un Festival des Scènes, un centre de beauté itinérant, la confection de vêtements de luxe pour personnes handicapées moteurs et un service de coursier à vélo.

Les lauréats

Anthony ROY (Rouen), pour la création d’une entreprise spécialisée dans la fabrication du pain artisanal, frais bio et sans gluten, située à Darnétal (Le Petit Minotier) – Victor CLEMENT (Rouen), pour la création de l’entreprise WeTruck – Michaël PHILIPPE (Mont-Saint-Aignan) pour la réalisation des films vidéos et photos avec la technologie 360° (CAMEO 360°) – Sébastien GEST (Ouville-l’Abbaye) pour la création de la plateforme de gestion de contenu numérique MILL – Sabri LAHBIB (Grand-Couronne) pour la création de l’application I Reservos – Alison MOREL (Rouen) pour la création du livre numérique « Les Aventures de Monsieur Renard » – Ousmane DIOP (Rouen) pour la création du Festival des Scènes et des Spectacles – Patricia EKOMAN (Rouen) pour la création du centre de beauté itinérant Douce Heure – Romain BRIFAULT-CHEBI (Morgny-la-Pommeraye) pour la création de l’entreprise Romain Création – Maxime DELAPORTE (Rouen) pour la création de Kebi, service de coursier à vélo.

Petit-Quevilly. Inauguration de l’école de production.

La première école de production normande.

A l’initiative de l’association Education et Formation dont l’une de ses antennes est située place Waldeck Rousseau à Petit-Quevilly, soutenue par la Région, l’éducation nationale ainsi que par la ville de Petit-Quevilly, la première école de production de Normandie vient d’être inaugurée en présence de nombreux représentants des pouvoirs publics impliqués dans le dispositif. Nicolas 18 ans, Guillaume 15 ans et Mickaël 17 ans, trois des douze élèves engagés dans un CAP Employé polyvalent de restauration ont ainsi pu leur faire visiter leur lieu d’étude qui est en même temps celui de leur travail. «C’est le matin que l’on fait la pratique» détaille Nicolas, «on prépare le repas du midi que l’on servira à de vrais clients venus s’attabler dans notre restaurant le «P’tit Plat», ouvert à tous. Tout cela est effectué sous les consignes de notre chef  Pascal Dunet, le formateur et gérant de l’endroit. L’après-midi, c’est cours. Sans vraiment changer de place, on nous enseigne français, maths, histoire-géo et Anglais, durant deux heures. C’est bien, beaucoup plus intéressant que dans une école classique ». Ainsi que l’a rappelé le directeur de l’association François Rossignol, « depuis 42 ans, Education et Formation agit en Haute-Normandie contre l’exclusion et l’illettrisme, pour la cohésion sociale et la formation tout au long de la vie en développant ce même principe pédagogique du «faire pour apprendre» par la réalisation d’activités économiquement et socialement utiles. Nous adhérons totalement à la démarche des Ecoles de Production et pensons qu’elle constitue une réponse efficace au fléau du décrochage scolaire qui touche aujourd’hui plus de 2 500 jeunes Haut-Normands ». Existant depuis 1875, les Ecoles de Production sont un dispositif de formation où les élèves âgés de 15 à 20 ans travaillent pour les deux tiers de leur temps de formation à la production et à la commercialisation de biens ou de services destinés à de vrais clients. Préparant les jeunes à l’acquisition d’un vrai métier, les Ecoles de Production affichent un taux moyen de réussite aux examens de 90% et un taux d’insertion dans l’emploi à l’issu de la formation de près de 100%.

Rouen. La réparation à grande vitesse.

Réparateur high-tech.

Le personnage ne dépareillerait pas dans les rues de la Sillicon Valley aux Etats-Unis. Jeans, baskets et T-Shirt aux couleurs de son entreprise, Maxime Schroeder, 28 ans,  arrive à sa boutique, juché sur son gyropode, l’un des rares à se déplacer ainsi dans l’agglomération. Un œil à sa montre connectée le temps d’y insérer une note et le voilà prêt pour raconter son aventure. «J’ai toujours adoré démonter, remonter, réparer toutes sortes de matériels informatiques et plus précisément des smartphones et des tablettes. Dès mes études secondaires je me suis orienté dans cette voie. Il y a 3 ans j’ai créé ma propre entreprise. R2S (Rapid Smart Services), c’est le fruit de ma passion pour la marque à la pomme. Mais je travaille également sur d’autres marques…». Si le concept de cette société n’est pas nouveau, ce qui l’est en revanche, c’est la philosophie qu’applique Maxime. «Je considère que j’ai, vis-à-vis de mes clients, une obligation de résultat. Si je ne parviens pas à satisfaire ce pour quoi les gens sont venus me voir, rien n’est dû ! J’aimerai moi-même bénéficier de ce concept alors je l’utilise pour les autres ». Afin d’accueillir et de servir encore mieux sa clientèle, R2S vient de déménager. On peut retrouver Maxime et ses outils de précision au 38, avenue Champlain à Rouen. Tél 09.54.63.36.00 – r2s.rouen@gmail.com.

Petit-Quevilly. Cap Citergie en route.

La croisade du développement durable.

Petit-Quevilly devient l’une des trois communes de la métropole, avec Malaunay et Rouen, à être engagé dans CAP Cit’ergie afin d’en obtenir le label, récompensant une politique en faveur d’un environnement durable. « En adoptant Cit’ergie, la collectivité affirme et renforce ses actions en matière d’efficacité énergétique et donc de lutte contre le changement climatique » déclare-t-on en mairie. De fait, depuis plusieurs années, la ville multiplie ses efforts pour gérer durablement son territoire. Le  raccordement du réseau de chaleur à l’usine d’incinération des déchets VESTA, le  métro sur gazon, l’adoption des modes doux pour les déplacements avec 12 km de pistes cyclables et l’aménagement de voies piétonnes font partie de ces démarches engagées. Pour autant, le chemin est long jusqu’à l’obtention de ce label. En effet, la loi Grenelle 1 fixe, au niveau national, des objectifs à atteindre d’ici 2020. L’amélioration de l’efficacité énergétique, la préparation du territoire à affronter les impacts inéluctables liés au dérèglement climatiques, la réduction de 38% des consommations d’énergie dans les bâtiments ou encore la réduction de 20% des émissions de gaz à effet de serre sont autant d’étapes que les collectivités locales devront franchir. C’est pourquoi, en investissant toutes la compétence de ses services, la ville souhaite s’investir davantage dans le conseil et les actions de sensibilisation en direction de sa population et ainsi favoriser les comportements éco-responsables. Au final, ce label placera Petit-Quevilly parmi 600 collectivités européennes engagées.

Rouen. Plus de jus.

Patience et système D.

Une importante panne du réseau d’électricité est intervenue ce jour vers 2 h 30 plongeant 4.000 foyers dans le noir et interrompant la circulation du métro. A midi, le courant n’avait toujours pas été rétabli pour 1.500 d’entre eux. Parmi les secteurs touchés par cet incident survenu sur un poste de la place Joffre, celui du boulevard d’Orléans où, faisant contre mauvaise fortune bon cœur, certains commerçants ont tout de même réussi à ouvrir leur devanture. Ainsi, Philippe D’Haygère, dépositaire Paris-Normandie a-t-il tenu à assurer la distribution de ses quotidiens. « Je me suis aperçu du problème en me levant vers 4 h. Le quartier était plongé dans le noir. En téléphonant à ERDF, j’ai compris que c’était grave. Alors j’ai décidé de dresser un étal sur le trottoir. Ma journée ne sera pas complètement perdue. Si la majorité des commerçant n’a pu ouvrir à cause des volets roulants restés bloqués, Bruno Maurouard, propriétaire du bar « Le Muscadet », plus connu sous le nom du « Repaire des amis de François », a lui aussi fait le maximum pour accueillir sa clientèle. «C’est sûr qu’aujourd’hui je ne ferais pas ma recette avec le café » ironise-t-il, « Le plus embêtant, c’est pour le repas de ce midi. Au menu, tripes (venues spécialement de Caen), frites. Les clients sont là mais du gras double froid, c’est moins bon évidemment ! ». Plus loin, des agents ERDF s’activent. La panne a été identifiée et les réparations en cours. Rétablissement du courant, en fin de journée.

Petit-Quevilly. La ville soigne son accueil.

La commune récompensée pour son accueil.

Ecouter, sourire, répondre rapidement et précisément ne va pas toujours de soi. Pourtant, les agents de la mairie de Petit-Quevilly, engagée dans un processus visant à répondre aux exigences croissantes de ses administrés en termes d’accueil et de services, viennent de franchir une nouvelle étape. Travaillant sur ce projet depuis un an, la ville vient de se voir décerner, par l’Association française de normalisation (AFNOR), le label Qualiville, un référentiel avec des objectifs clairs : améliorer la qualité du service rendu et les conditions d’accueil du public, établir une relation de confiance avec lui, fiabiliser et optimiser l’efficacité de l’organisation des services municipaux sont quelques-uns des 33 engagements régissant ce label. «A Petit-Quevilly, la démarche s’est voulue originale» a fait remarquer le directeur général des services lors de la remise de cette certification, «Toute l’opération s’est déroulée en interne avec l’adhésion et la participation des agents ». Par exemple, les documents à l’attention du public ont été conçus par les employés concernés afin de répondre au plus près aux besoins des habitants. En outre, ce dispositif se distingue également par son champ d’application étendu sur un très large périmètre. Il concerne tous les services accueillant du public. Ce label Qualiville est attribué pour une durée de trois ans. Chaque année, un contrôle extérieur viendra mesurer l’amélioration de la qualité et l’extension éventuelle vers d’autres services. La ville a auparavant été certifiée en 1999 pour sa restauration municipale, en 2003 pour ses aires de jeux et en 2014 par la reconnaissance CAP Cit’ergie 

Sahurs. L’hommage à Pierre Pasquis.

La force tranquille.

Il avait la moustache frisotante, pouvait avoir le sourcil froncé et passer pour un bougon. Et pourtant, celui qui vient de partir pour d’autres cieux était, de l’avis de ses proches et de ceux qui l’ont connu et côtoyé, un modèle de tolérance, d’écoute et d’humanisme. Né en 1936 à Lintot (76), Pierre Pasquis est arrivé à Sahurs à l’âge de 9 ans à la suite de ses parents instituteurs nouvellement affectés. Il est un peu désorienté, il parle surtout le cauchois. Néanmoins il suit ses études au Lycée Corneille de Rouen où il obtiendra son baccalauréat en 1954. Il se lance aors dans la médecine avec passion. Il épouse Michèle en 1960, et fonde avec elle une belle famille puisqu’ils ont 5 enfants.  Il obtient son  diplôme de médecin en 1962 et son agrégation en 1970. Il est alors l’un des plus jeunes agrégés de France. Il est intégré dans l’équipe du Professeur Lefrançois  à la création du Laboratoire d’Exploration Fonctionnelle. Il collabore avec ses trois confrères et amis, les docteurs André Boeda,, Jean Delattre  et  Jean Verit, à la promotion de la médecine du sport en prévision des Jeux Olympiques de Mexico en 1968, après avoir effectué de nombreuses missions à La Paz en Bolivie pour étudier la respiration à l’altitude. C’est avec ces trois mêmes collègues « mousquetaires », rejoints par le docteur Claude Boyer, qu’il fondera l’Institut Régional de Médecine du Sport au sein du CHU de Rouen avec l’aide de Jacques Druon, Inspecteur de la Jeunesse et des Sports. Spécialisé en physiologie respiratoire et exploration fonctionnelle, il devient Professeur en 1983, après le décès de son Maitre Roland Lefrançois. En 1985, il est vice président de l’Université de Rouen. Médecin chef du service de physiologie et d’exploration fonctionnelle, il prend sa retraite hospitalière en 2000 et reste encore quelques 5 années au service de la Faculté et de la recherche scientifique en qualité de Professeur émérite. Toujours actif au service des autres, Il s’investit avec enthousiasme dans des activités associatives locales et au sein de la Mairie de Sahurs où il était premier adjoint. Avec tendresse et gentillesse il exerce également l’art d’être grand père avec ses 5 petits-enfants. Plusieurs centaines de personnes se sont massés dans la petite église des bords de Seine lundi après-midi afin de lui rendre un dernier hommage.

Rouen. C’est mon quartier – Ile Lacroix.

J’aime.

. «La tranquillité du quartier. On ne peut pas dire que l’on soit embêtés même si, parfois et comme un peu partout sans doute, des bruits sont à déplorer. Dans l’ensemble on mène une vie agréable sur l’ile ».

. «Nous avons des commerces et pouvons presque vivre dans le quartier sans avoir à en sortir ».

.«Les transports en commun qui passent dans le quartier. Pour ma part je ne les utilise qu’occasionnellement mais c’est bien qu’ils soient là ».

Je n’aime pas.

. «En ce moment, les nuisances occasionnés par tous les chantiers de rénovation. Il aurait peut-être été plus judicieux de terminer un immeuble avant d’en entamer un autre 

. «Les soirs de match de hockey à la patinoire. C’est un problème sans nom. Même avec un macaron apposé sur nos véhicules nous avons du mal à rentrer chez nous. Et pour ce qui est de se garer, je n’en parle même pas tellement c’est une aventure. Les forces de police nationale et municipale seraient les bienvenues ces jours-là pour faire entendre raison aux spectateurs et les empêcher de se garer n’importe où ».

. «La voirie qui tombe en désuétude. Un effort pourrait être fait ».

J’aimerai.

. «Mieux qu’une poissonnerie, qu’un Mac Do ou qu’une nouvelle salle de sport, ce que je veux c’est une pharmacie ! La question a déjà été posée aux collectivités qui nous ont répondu qu’il y en avait une rue de la République. Certes, mais quand on sait que la population de l’ile est relativement âgée, l’implantation d’une officine me semble impératif ».

. «Des bancs ! Dans l’avenue principale il y en a deux. Ils sont éloignés de plusieurs centaines de mètres… Un petit effort, cela ne coûte pas trop cher ! ».

Commencez à saisir votre recherche ci-dessus et pressez Entrée pour rechercher. ESC pour annuler.

Retour en haut