EN FINIR AVEC LE CRETINISME DE CLOCHER VERSION 2.0

Alors que la Normandie va être enfin réunifiée, ils avaient osé faire leur petite popote entre eux à l’ombre tutélaire de leurs grands clochers respectifs:

Un plan numérique planplan à Caen (où pourtant des innovations fortes sont à l’oeuvre), un plan numérique planplan à Rouen et un autre aussi planplan au Havre.

Puis vint le passage devant le tribunal de la certification nationale du label « French Tech » qui autorise la seule chose qui compte:

Les pépètes pour faire cuire la popote à plus gros bouillons… Sauf que l’arrivée des trois petites gamelles normandes, version 2.0 du crétinisme de clocher le plus abouti, a crée une grande rigolade en cette enceinte habituée à plus de sérieux.

Dépités et penauds, nos Ténardiers normands se sont finalement résignés à créer un « comité de pilotage » commun aux trois agglomérations de Caen, Le Havre et Rouen soutenu par les deux régions normandes qui préparent leur fusion.

Le crétinisme de clocher qui affecte nos élus locaux vivrait-il ses derniers jours?

Parce qu’au delà des frontières étroites des agglos de Caen, Rouen et Le Havre, du point de vue normand, du point de vue de Paris ou de la France, voire, du point de vue de Bruxelles, de l’Europe, ou du reste du monde, le crétinisme de clocher normand n’est compréhensible que par … les crétins concernés!

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Commentaire (supplémentaire) de Florestan:

Prochain enjeu pour tester la survivance maladive du clochemerle normand:

Y aura t-il un seul pôle métropolitain normand (Caen- Rouen- Le Havre) voire deux (pôle de l’Estuaire Caen- Le Havre et Rouen-Elbeuf-CASE) ou, soyons fous ! trois? (un pôle autour de Caen, un autre autour du  Havre, et un autre autour de Rouen). Là encore, ça devrait pas mal rigoler au comité de validation: le ministère de l’Intérieur ! Et pas certain qu’un certain Bernard Cazeneuve apprécie tant que cela l’humour de clocher normand !

Lutte des classes et guerre des idées

L’éditorial de Lucien Sève. De tous les sujets de vive préoccupation que nous impose l’actualité, l’état des consciences n’est pas le moindre.

De tous les sujets de vive préoccupation que nous impose l’actualité, l’état des consciences n’est pas le moindre. Il y a du désarroi, voire de la désespérance dans l’air. Rien de spontané en cette affaire : ceux dont la gestion et la politique nous enfoncent dans le désastre ne ménagent pas leurs efforts de décervelage. Depuis bien des années, ils font tous leurs mauvais coups avec intense préparation d’artillerie mentale, en raffinant sur le vocabulaire. Pourquoi cette incessante rafale de mesures antipopulaires ? Parce que « la crise », « la compétitivité », « le coût du travail », « les lois du marché »… Enfoncez-vous bien ça dans la tête. Et ça marche. Faisons-nous assez, de façon assez poussée, assez suivie – point essentiel – pour renverser la vapeur ? Je trouve que non. Or c’est la première clef des contre-offensives efficaces. La lutte des classes passe par une guerre des idées non seulement pensée avec la plus grande exigence, mais poursuivie avec une totale persévérance. C’est pourquoi, rédacteur en chef d’un jour, je fais une suggestion à l’Humanité – dont ont vitalement besoin au quotidien même ceux et celles qui ne le savent pas. Je suggère que la page de polémique politique Cactus fasse périodiquement place à une page de démystification idéologique qui pourrait s’intituler Cortex. Régulièrement, de façon à la fois fondamentale et populaire – oui, c’est possible –, infliger une raclée intellectuelle aux intoxiqueurs. En allant plus loin dans la mise au clair tous azimuts – sur la dette publique, le coût du travail, la réforme, le modèle allemand, la gauche archaïque… et aussi la GPA, le sexe et le genre, l’échec scolaire, le cerveau… Je paie d’exemple aujourd’hui en dernière page, sur le prétendu « coût du travail ». Venez nous aider, intellectuels qui jamais ne serez des chiens de garde, venez nous aider dans cette bataille hautement salutaire !

Conseil municipal du 21 novembre 2014


DEBAT D’ORIENTATIONS BUDGETAIRES

Le budget primitif 2015 sera présenté à l’occasion du prochain conseil municipal. Conformément à la loi, il convient de débattre des orientations budgétaires envisagées.
C’est dans un contexte économique global fragile lié à la crise que l’Europe et la France traverse que ce budget a été construit en cohérence avec les engagements pris de ne pas augmenter les impôts de la ville.
A cela s’ajoutent deux particularités pour l’année 2015, le transfert de plusieurs compétences à la Métropole Rouen Normandie et la mutualisation des services techniques de la ville et du Centre Communal d’Action Sociale.
La ville poursuit les engagements fixés dans son programme de mandat en l’adaptant au contexte économique pour accompagner au mieux toute sa population en adaptant son service au public, en soutenant les plus démunis par le biais du renforcement du CCAS.
Qu’il s’agisse de la santé et de l’emploi, la ville favorisera les initiatives pour faire rayonner le dispositif et en faire davantage bénéficier la population. Le transport à la demande sera renforcé par exemple et la ville organisera pour la première fois un Forum pour l’emploi.
L’accent sera mis également sur la tranquillité publique pour faciliter les conditions de vie des habitants et des acteurs économiques tels que les commerçants.
L’éducation restera prioritaire.
Les seniors seront fortement ciblés par les engagements de mandats qui se concrétiseront par un renforcement des initiatives pour rompre l’isolement.
Le cadre de vie des habitants poursuit sa rénovation avec la résorption de friches industrielles (Schocher), le lancement des travaux de la ZAC Marignan (première démolition le long de la voie sur Berge) et l’achèvement des travaux sur le quartier Blin et St Cyr.
Pour rendre notre ville plus attractive, les campagnes de sensibilisation à la propreté des espaces publics se poursuivent.
La rénovation des équipements publics continue de façon ambitieuse avec la reconstruction du gymnase de la Cerisaie et la reconfiguration totale de la Médiathèque.
Les travaux sur le nouveau parc La Ruche situé Cours Carnot débuteront

CREATION D’UN OBSERVATOIRE DU COMMERCE

Comme nous nous y étions engagés, la ville a décidé d’initier la mise en place d’une équipe dédiée au commerce et à ses enjeux, composée des différents acteurs du commerce et de l’artisanat.
En mettant en place l’Observatoire du Commerce, les partenaires que sont la Chambre de Commerce et d’Industrie, la Chambre des Métiers et l’Union Commerciale souhaitent favoriser le développement actuel du centre ville et d’en prévoir le développement futur.
A l’instar de ce qui existe dans les galeries marchandes des centres commerciaux, l’équipe de l’Observatoire du Commerce aura ainsi vocation à traiter de manière globale les problématiques inhérentes aux commerces et de coordonner les actions pour tous.
SECURISATION DES COMMERCES

Garantir les conditions du bien vivre ensemble et prévenir les attentes à la sécurité des personnes et des biens sont des priorités pour la ville.
Soucieuse de garantir aux commerçants et à leurs salariés un cadre de travail serein la municipalité va accompagner les entreprises commerciales qui désirent s’équiper en matériel de vidéo protection par la mise en place d’une aide financière.
Ce dispositif sera cumulable avec l’aide accordée par la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Elbeuf.

CREATION D’UN CONSEIL DES DROITS ET DES DEVOIRS DES FAMILLES

Le Conseil des Droits et Devoirs des Familles est un dispositif d’aide à la parentalité fondé sur l’Action Sociale et Éducative.
Il lui revient de mettre en œuvre des mesures d’aide à la parentalité adaptée aux besoins des familles.
Du signalement d’origine à l’intervention du maire, puis à l’action engagée auprès des familles, l’intérêt majeur du CDDF est d’apporter une réponse progressive et graduée adaptée à chaque situation spécifique.

Le CCDF entend les familles, les informent de leurs droits et devoirs examinent avec elles les mesures possibles d’aides à l’exercice de l’autorité parentale

La régression façon puzzle

L’éditorial de Patrick Apel-Muller

 

« On place ses éloges comme on place de l’argent, pour qu’ils nous soient rendus avec les intérêts », écrivait Jules Renard. Xavier Bertrand, candidat UMP à la primaire pour 2017, n’avait pas d’autre dessein en couvrant hier de compliments Manuel Valls : « Prenez le pouvoir ou prenez vos responsabilités. » Égrenant sa liste d’un programme ultralibéral, l’ancien ministre des Affaires sociales appuie Matignon pour « faire des réformes jusqu’au bout ». Le calcul est limpide : la démission du premier ministre devant l’idéologie du Medef conforte le discours de l’UMP et les brutalités infligées aujourd’hui serviront de point d’appui à celles envisagées demain. C’est dire encore combien le ralliement à l’austérité du petit cercle
des gouvernants fortifie les projets les plus réactionnaires. C’est un scénario qui s’est déjà déroulé en Allemagne
avec le résultat qu’on sait, et une Angela Merkel 
qui danse désormais sur les décombres du Parti social-démocrate.

À gauche, la loi Macron, que de plus en plus de députés de droite se disent disposés à voter, suscite une indignation et des mobilisations croissantes. Cela a même secoué les états généraux du Parti socialiste, pourtant anesthésiés par une charte sans odeur, ni saveur. En mettant en cause ce projet, Marie-Noëlle Lienemann l’a emporté à l’applaudimètre. Un nombre croissant de députés socialistes hésitent à se compromettre en votant à l’Assemblée une telle régression. La protestation n’est pourtant pas si aisée à organiser. En éparpillant façon puzzle les garanties sociales, le patron de banque promu ministre s’efforce de disperser les oppositions. Le Front de gauche a décidé hier, dans la variété de ses composantes, de s’engager dans une campagne qui permette de donner corps au mécontentement à l’égard d’un texte qui puise son inspiration dans les bréviaires du Medef. Le pire n’est pas certain.

REUNIFICATION de la NORMANDIE: Le point de vue de la CFDT

Contrairement à Force Ouvrière qui se positionne vainement contre la réalité de l’évidence normande au nom d’un jacobinisme surrané, saluons la position de la CFDT qui par le tract distribué à l’occasion des réunions publiques d’information proposées par le Conseil régional de Basse Normandie, pose, positivement, quelques grands principes pour bâtir un vrai projet de territoire normand. En cela la CFDT rejoint la CGT qui dispose d’une expérience d’analyse des réalités socio-économiques et industrielles de la Normandie depuis 1982. Via leur représentation dans les deux CESER Normands, les syndicats doivent participer au débat public régional qui doit préparer l’émergence de la future Normandie unifiée: d’où l’importance d’avoir des cadres syndicaux qui soient réellement au fait de la matière normande. C’est le cas à la CFDT et à la CGT: l’Etoile de Normandie ne peut que s’en réjouir !

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DEBAT PUBLIC OFFICIEL SUR LA REUNIFICATION: LE HAVRE, la ville (volontairement) ignorée?

Les deux exécutifs régionaux normands actuels ont décidé depuis la mi-octobre mais de façon séparée sur leur moitié de Normandie respective d’organiser un cycle de réunions publiques d’information sur la future unité normande ouvertes à tous.

En Basse-Normandie, Laurent Beauvais et son équipe a pris soin de visiter tous les recoins du territoire (avec notamment une réunion programmée à Avranches à deux pas de la Bretagne et au pied du Mont Saint Michel) avant de finir le 17 décembre prochain avec une 12ème réunion à Caen, l’actuelle capitale régionale de la Basse-Normandie qui s’annonce décisive pour enfin présenter dans le débat public les enjeux d’une métropole capitale normande en réseau de villes: l’exercice sera difficile mais avouons l’effort de Laurent Beauvais et du CRBN d’accepter à l’occasion d’une réunion publique ouverte à tous toutes les conséquences des enjeux normands…

Chose qui semble plus difficile en Haute-Normandie où le cycle de réunions présidées par Nicolas Mayer-Rossignol évite soigneusement… l’agglomération et la ville du Havre dont le député-maire Edouard PHILIPPE fut pourtant le seul député UMP a voter  la nouvelle carte régionale car il s’agissait aussi de dire OUI à l’unité normande.

Le Havre, la ville oubliée dans l’actuel débat public sur la réunification normande…

Outre le manque d’élégance de ce regrettable oubli il faut donc dire clairement ceci:

La Normandie unifiée qui va devoir inventer pour tous les autres nouveaux territoires régionaux issus de la réforme en cours un nouveau modèle de gouvernance territoriale fondée sur la coopération et la mutualisation des collectivités, à commencer par l’exercice des fonctions de direction, ne peut pas être gouvernée par une clique d’élus aussi sectaires !


 

 

Pour preuve, la liste officielle des réunions publiques en Haute-Normandie publiée sur le site officiel commun aux deux conseils régionaux normands:

http://www.normandie2016.fr/

En Haute-Normandie

Nicolas Mayer-Rossignol, Président de la Région Haute-Normandie, tient régulièrement des réunions publiques pour présenter l’action régionale et échanger sur les enjeux de la  réforme territoriale, en particulier la fusion des Normandie.

Métropole rouennaise (Rouen, Salle Sainte Croix des Pelletiers, 22 rue Sainte Croix des Pelletiers) : 12 novembre à 18h
Austreberthe (Canteleu, salle du Conseil municipal, Hôtel de Ville, rue Jean Jaures) : 19 novembre à 18h30
Sud de l’Eure (Verneuil-sur-Avre, Salle Temmen, Espace André Malraux/MJC, avenue André Chasles) : 25 novembre à 20h30
Centre de l’Eure (Conches-en-Ouche, Salle de spectacles, Pôle culturel, 14 rue Jacques Villon) : 1er décembre à 19h15

Pays dieppois (Saint-Martin-en-Campagne, Salle de conférences, 3 rue du Val des Comtes) : 8 décembre à 18h30

Pays de Bray (Mesnières-en-Bray) : 10 décembre à 20h

Réunions échues 
Risle-Charentonne – Ouest de l’Eure (Serquigny) : 3 décembre 2013 à 18h30
Pays de Caux (Yvetot) : 3 février 2014 à 18h30
Est de l’Eure- (Gaillon) : 20 mai 2014 à 18h30
Caux Maritime (Saint Valéry en Caux) : 11 juin 2014 à 18h30
Agglomération Seine-Eure (Val-de-Reuil) : 1er octobre 2014 à 17h30
Territoire elbeuvien (Elbeuf) : 17 octobre 2014 à 19h30
Hautes falaises – Pointe de Caux (Fécamp): 5 novembre 2014 à 20h30

Rencontre François Hollande, Vladimir Poutine

Mais que c’est-il donc passé ?

Comme il c’est habituel maintenant, il ne faut pas compter sur nos média nationaux, qu’ils soient audiovisuels ou écrits pour prendre de la hauteur et rendre compte, si ce n’est objectivement, au moins avec un peu de fidélité et d’esprit critique, de cet événement, qui en est effectivement un .

La presse se contente de relater l’événement en enfilant les perles de la propagande atlantiste . (voir ci-dessous quelques extraits) une petite exception avec « Le Figaro » .

Il y a eu ce discours de Poutine devant les parlementaire de deux chambres, les qualificatifs guerriers n’ont pas manqué : discours du président russe aux accents anti-occidentaux. Vladimir Poutine avait notamment pointé la responsabilité des Occidentaux dans cette crise. A la forte tonalité de guerre froide etc….

Mais qu’a donc déclaré exactement le Président Russe, vous ne le saurez pas, si vous n’avez pas la curiosité ou le temps de chercher un peu . Le site les-crises.fr propose une traduction .En fait Poutine, reprend les éléments de son discours prononcé le 24 octobre dernier à Sotchi lors du forum du club Valdaï .

Il réaffirme la position de la Russie à propos de l’Ukraine voir ici La Russie respectera toujours la souveraineté de l’Ukraine (Poutine)

Et il déclare notamment : « En aucun cas, nous n’allons limiter nos relations avec l’Europe ou l’Amérique. Dans le même temps, nous allons restaurer et étendre nos liens traditionnels avec l’Amérique du Sud. Nous allons poursuivre notre coopération avec l’Afrique et le Moyen-Orient. »

Des voix s’élèvent :

Mais il y a eu d’autres événements qui ont sans aucun doute permis cette rencontre, les prises de positions du ministre Allemand des affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier

La position de Roland Dumas, ancien ministre, qui n’a guère fait l’objet de publicité .

 

Les partisans des sanctions pris à revers .

Depuis la mise en œuvre, à la demande des USA et des Anglo-saxons les plus agressifs (Canada, Australie, Grande-Bretagne ….) La Russie a déployé de très importants efforts diplomatique, qui ce sont conclus par des séries de contrats, et le dernier en date et pas des moins importants conclus avec la Turquie pour la construction d’un gazoduc et la construction de plusieurs réacteurs nucléaire .

 

 

Il ne faut donc pas minimiser l’importance de cet rencontre des deux chefs d’état, qui marque sans doute un tournant fort dans les relations diplomatiques de nos deux pays.

 

A propos des Mistral :

« Nous n’avons pas discuté des Mistral, même pas évoqué. Il y a un contrat, c’est un document juridique. Nous considérons qu’il sera honoré. Je n’ai pas posé de question au président Hollande. Mais si le contrat est rompu, nous ne serons pas trop mécontents. Nous espérons qu’on nous remboursera l’argent que nous avons payé », a indiqué M.Poutine à l’issue de la rencontre à l’aéroport Vnoukovo-2.

 

Petit résumé des titres de la presse

l’Obs

Avant d’arriver à Moscou, François Hollande, premier dirigeant occidental à se rendre dans la capitale russe depuis le début de la crise ukrainienne, s’était entretenu avec le président ukrainien Petro Porochenko et avec la chancelière allemande Angela Merkel.

Libé

Le président russe Vladimir Poutine rencontrait samedi François Hollande, premier dirigeant occidental à se rendre à Moscou depuis le début de la crise ukrainienne, alors que Kiev a annoncé de nouvelles négociations de paix sur l’Ukraine.

La rencontre entre les deux chefs d’Etat intervient au moment où l’homme fort du Kremlin est plus isolé que jamais sur la scène internationale,

Le Monde

Cette rencontre de dernière minute a eu pour thème principal la guerre en Ukraine, dans laquelle Moscou nie, contre toute évidence, être impliqué. L’objectif du président français reste d’obtenir une « désescalade » dans ce conflit, en partant des accords signés le 5 septembre à Minsk.

l’express

François Hollande est le premier dirigeant occidental à avoir rencontré Vladimir Poutine depuis le début de la crise ukrainienne.
C’est le sujet qui cristallise toutes les tensions autour de la Russie. François Hollande s’est montré clair, mettant Vladimir Poutine face à l’isolement dans lequel il s’enferme avec sa position vis-à-vis de l’Ukraine

Le Point

C’est le premier chef d’État occidental à se rendre à Moscou depuis le début de la crise ukrainienne. François Hollande a rencontré le président russe Vladimir Poutine, samedi,

La rencontre entre les deux chefs d’État intervient au moment où l’homme fort du Kremlin est plus isolé que jamais sur la scène internationale

Le Figaro

De notre correspondant à Moscou

Le rendez-vous surprise samedi de François Hollande avec Vladimir Poutine permettra-t-il de débloquer la situation en Ukraine? A ce stade, les déclarations du président russe ne permettent pas de répondre par l’affirmative, quoique cette rencontre moscovite impromptue s’inscrit dans un faisceau d’indices laissant penser qu’un processus de «désescalade» est possible.

Le mariage capital de raison: L’ATHENES NORMANDE (CAEN) va convoler avec la BABYLONE NORMANDE (ROUEN)

Il faudrait peut-être en parler dans les réunions publiques officielles organisées de façon séparée par les deux exécutifs régionaux normands pour présenter les perspectives et projets de la Normandie unifiée (la seule nouvelle région qui, sur la nouvelle carte, portera son nom… historique).

Nous l’avons déjà dit et notamment dit tout particulièrement à qui de droit, qu’il était vain voire absurde de vouloir présenter la future Normandie unie sans évoquer la façon dont les fonctions et pouvoirs seront répartis et organisés entre les trois villes-agglomérations têtes d’une Normandie urbaine profondément polycentrique

Répétons-le:

50% des 3,3 millions de Normands vivent ailleurs que dans les agglomérations de Caen, Rouen ou Le Havre. En Normandie: une ville de moins de 10 000 habitants tous les 20 km.

L’Etoile de Normandie soutenant en cela les réflexions et propositions du collectif des Quinze géographes universitaires normands invités par le collectif « Bienvenue en Normandie » au séminaire de l’Université Populaire de Caen, a toujours défendu le principe d’un réseau métropolitain capitale régionale Caen-Rouen- Le Havre via une distribution raisonnée et équilibrée des fonctions et centres de pouvoir, sur la base d’un réseau coopératif des différences complémentaires entre les trois villes.

Mais force est de constater que notre idéalisme normand nous a fait sous-estimer la puissance de certaines forces obscures et archaïques qui règnent encore dans le monde antédiluvien de la vie politique: notre ami le philosophe Michel Onfray n’avait pas totalement tort lorsqu’il évoquait certains « requins » grands prédateurs qui imposent un rapport de force aux bancs de poissons, même si la Nature peut nous démontrer qu’un banc de petits poissons bien coordonnés peut mettre en fuite un grand requin blanc. Mais l’état du rapport des forces politiques intra-normand ne permettra pas hélas de filer cette métaphore animalière plus avant: le patron c’est Fabius et Fabius est à Paris donc à Rouen.

Selon de récentes informations que nous avons pu recouper, (à moins qu’il ne s’agisse d’un nouveau ballon d’essai des socialistes fabiusiens rouenno-rouennais), le partage des rôles entre Caen et Rouen se ferait non pas sur la base des fonctions à répartir (par ex: la préfecture d’un côté et le conseil régional de l’autre) mais bien sur le profil géographique, économique, institutionnel déjà en place dans chaque ville…

Ainsi, c’est bien le couple CAEN TECHNOPOLE / ROUEN METROPOLE qui est pertinent pour toute la Normandie mais ce choix a pour conséquence immédiate la perte du statut et rôle de « capitale régionale » pour Caen au profit de Rouen avec la nécessité de reconstruire un nouveau rayonnement régional normand pour Caen, ce qui à Caen sera politiquement difficilement acceptable si l’on continue à mettre systématiquement la question « capitale » sous la moquette des salles de réunion d’un pseudo débat public régional!

Nous avons beaucoup réfléchi aux effets de cette nouvelle clef de répartition normande entre Caen et Rouen (et Le Havre?) qui semble donc avoir la corde désormais du côté des grands élus socialistes normands même si la consigne officielle demeure de n’en rien dire !

Et tout compte fait, nous pourrions nous en réjouir doublement pour l’avenir de la Normandie car il s’agirait du grand retour de l’ATHENES NORMANDE (CAEN) et de la renaissance de NOTRE BABYLONE NORMANDE (ROUEN) selon le mot célèbre de Gustave Flaubert.

Carte postale du début du XXe siècle: les toits de l’ancienne « Athènes normande » vus depuis le clocher de l’église Saint Pierre avant le désastre de 1944. Cet épithète « d’Athènes Normande » attribué à Caen par Segrais, secrétaire de l’académie des arts et belles lettres et ami de Madame de Sévigné évoque le prestige et l’ancienneté de l’université de Caen fondée en 1432 par le roi d’Angleterre Henry VI, détruite en 1944 et reconstruite en 1957 dans le cadre du grand palais universitaire Henry Bernard (classé MH depuis 2012)

http://normandie.canalblog.com/archives/2013/06/11/27379853.html

Vue d’artiste depuis la terrasse du futur siège de Rouen Métropole Normandie: au loin les flèches de la cathédrale primatiale de Normandie depuis 2004: la cathédrale de Rouen est à nouveau l’église « métropolitaine » des diocèses catholiques normands, renouant en cela avec une histoire multiséculaire remontant au IIIème siècle après Jésus Christ…

CONCRETEMENT:

1) ROUEN METROPOLE siège de la préfecture régionale et de l’hôtel de région (sachant que les assemblées plénières des futurs 102 conseillers régionaux Normands pourront se réunir aussi à l’abbaye aux Dames à Caen):

Le principal intérêt serait d’obliger la nouvelle métropole rouennaise à la Normandie, à faire clairement le choix de la Normandie pour mettre enfin à distance l’influence parisienne et éviter la « Normandie parisienne »: le pilotage des pôles de compétitivité stratégiques (ex Movéo) et le contrôle de l’Axe Seine sont les enjeux les plus essentiels et les plus urgents. La principale difficulté sera aussi d’éviter la « Normandie rouennaise » car il faudra bien tenir compte des autres villes normandes, à commencer par Le Havre et Caen: sauf que le sectarisme légendaire des élus fabiusiens rouenno-rouennais n’est pas la culture politique idoine pour développer un réseau coopératif…

2) CAEN TECHNOPOLE siège de la CUE Normandie Universités, du rectorat de l’académie de Normandie (retour à la situation d’avant les années 1970), de la DRAC de Normandie et de la politique régionale en matière culturelle, scientifique, formation supérieure:

Caen deviendrait alors la capitale culturelle, intellectuelle, scientifique et créative de la Normandie, un rôle plus qu’honorable que l’actuelle matière grise caennaise assume déjà totalement. Si le grand retour de l’ATHENES NORMANDE se précisait ainsi, il pourrait être renforcé par la présence d’une grande école nationale supérieure en lien avec le potentiel technopolitain et de recherche fondamentale déjà installé à Caen.

Mais il faudrait surtout que CAEN et LE HAVRE puissent coopérer enfin clairement en créant un pôle métropolitain commun de part et d’autre de l’Estuaire pour dialoguer d’égal à égal avec la future métropole capitale régionale rouennaise…

Sauf que nous en prenons guère le chemin hélas si devait se confirmer la volonté de l’actuelle majorité municipale caennaise de créer autour de l’agglomération de Caen la Mer, un pôle métropolitain en propre ! Si tel devait être le cas, nous risquerions d’ajouter le ridicule à la confusion alors que depuis des années, le cas d’école normand d’une métropole tripolaire inspire toutes les initiatives gouvernementales en matière de coopération métropolitaine, à commencer par la loi de 2010 sur les pôles métropolitains !

De toute façon, le suspense « capital » et normand ne fait que débuter ! Il ne pourrait prendre fin qu’au 1er juillet 2016 au plus tard, date à laquelle le Conseil d’Etat pourrait fixer par décret la ville siège de l’hôtel de région au cas où la nouvelle assemblée régionale issue des prochaines élections de décembre 2015 n’aurait pas pu s’entendre sur le nom d’une ville siège avec une majorité des 3/5ème, sachant qu’en cas de désaccord, la pluralité des sites d’exercice du conseil régional pourrait être maintenu ! (Merci encore au député PRG du Calvados Alain Tourret pour avoir discrètement glissé l’amendement indispensable !) 

Mais comme il y a tout lieu de craindre que l’actuelle majorité régionale risque de ne pas être aux affaires après les élections régionales de décembre 2015, pas sûr que l’hégémonisme rouenno-rouennais si indispensable à l’équilibre intellectuel de quelques élus fabiusiens ne soit si … sûr que cela !

Notons enfin pour être complet que dans le texte de loi dont l’examen parlementaire se terminera le 20 décembre prochain, la notion de « chef lieu » concerne la ville siège de la préfecture régionale et ne concerne pas la ville où pourrait siéger le futur conseil régional: si la nouvelle majorité régionale issue des élections de décembre 2015 voulait se réunir ailleurs qu’à Rouen, la loi (en l’état actuel du texte) pourrait le permettre…

En attendant, la fin de ce suspense insoutenable, rappelons que 50% des populations normandes vivent bien loin des agglomérations caennaise, havraise et rouennaise (Paris- Normandie 05/12/14)

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Enfin, signalons la tenue d’un grand raout décentralisé « en région » organisé à Rouen par le quotidien parisien Libération qui aura lieu le mardi 16 décembre 2014 sur le thème: « La France des métropoles, demain, des villes mondiales? »

Il faudrait faire trainer des oreilles normandes à cette réunion pour s’assurer que l’on ose enfin parler de Normandie dans la nouvelle métropole rouennaise…

http://www.liberation.fr/evenements/11-la-france-des-metropoles/

La France des métropoles

16 décembre 2014

Programme des débats

L’objectif du Forum Libération de Rouen est de donner une réalité à la métropole, pour que ses habitants s’approprient ce nouveau territoire.

Avec l’adoption de la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles en janvier 2014, la France a entériné le fait urbain en créant une nouvelle collectivité territoriale : la Métropole.

Dans la démarche du législateur, il s’agissait d’abord de constater un état de fait : l’émergence de grandes agglomérations intégrées. Mais aussi de noter que ces agglomérations sont désormais soumises à une concurrence importance des autres métropoles européennes. Onze métropoles, établissements publics de coopération intercommunale, ont donc été créées par la loi pour être des outils au service de la croissance.

Qu’est-ce qui caractérise une métropole ?

Sa taille d’abord, avec une population d’au moins 400000 habitants. Mais aussi des fonctions métropolitaines diversifiées, allant de l’économie à la formation en passant par la culture. La métropole efficace est un espace de solidarité qui développe des approches économiques, sociales, environnementales et culturelles. Elle est le moteur du territoire qui l’entoure mais aussi l’un des maillons du réseau métropolitain français et européen. Elle est un soutien à l’activité des entreprises et à leur créativité. Avec des compétences renforcées, transférées par les communes qui en sont membres mais aussi par l’Etat, la métropole doit pouvoir tenir son rang dans la compétition internationale et offrir à ses habitants le cadre de leur parcours de vie.

Tous ces enjeux seront abordés à l’occasion du Forum Libération qui se tiendra mardi 16 novembre au 106. Le 1er janvier 2015, Rouen Métropole Normandie remplacera la CREA (Communauté d’agglomération Rouen-Elbeuf-Austreberthe). L’objectif du Forum Libération est de donner une réalité à cette métropole, afin que les habitants s’approprient ce nouveau territoire.

Intervenants

  • Laurent Fabius le 28 juillet à Paris.
  • Laurent Fabius
  • French architect Antoine Grumbach poses on April 27, 2009 at the Cite de l'architecture dedicated to French architecture through the centuries, in Paris. Grumbach's architectural work will be shown during an exhibition called
  • Antoine Grumbach
  • Frédéric Sanchez
  • Michel Bussi
  • French architect Roland Castro poses on March 13, 2009 at his workshop in Paris. Castro and 9 other Europe's cutting edge architects unveiled yesterday their grand vision for a bigger and greener city of Paris. French gouvernment asked, in June 2008, 10 teams of architects and urban planners to imagine a
  • Roland Castro
  • Austrian-born artist of Iranian origin Yadegar Asisi poses at his exhibition called
  • Yadegar Asisi
  • Aurélien Bellanger
  • (auteur du roman « l’aménagement du territoire »)
  • Adeline Lescanne

AGRICULTURE PAYSANNE

Webdoc : Les paysans ont de l’avenir !

Découvrez le Webdoc « Les paysans ont de l’avenir », au cœur de l’agriculture paysanne picarde.

http://lespaysansontdelavenir.fr/

La Picardie, ça n’est pas que les 1000 vaches,
l’agriculture non plus !

Sous le feu des projecteurs avec l’implantation de l’usine des 1000 vaches, l’agriculture picarde jouit désormais d’une bien triste réputation. Ses promoteurs veulent nous faire croire que ces fermes géantes sont l’avenir d’une agriculture « moderne et compétitive ». Pourtant, nous, acteurs de terrain, savons bien que, en Picardie comme ailleurs, il existe une agriculture qui répond aux attentes des citoyens et  fait vivre des paysans fiers de leur métier.

Les réalisateurs Arthur Rifflet et Mathieu Eisinger ont réuni des témoignages de cette vitalité de l’agriculture paysanne picarde dans un webdocumentaire : Les paysans ont de l’avenir. Ces hommes et ces femmes nous parlent de leur métier et des thèmes qui leur sont chers : l’installation, les liens humains, l’agriculture paysanne, et l’engagement.

Leurs témoignages démontrent la raison d’être d’une lutte qui s’attache avant toutà préserver ce qui fait la vraie richesse de nos territoires : des paysans nombreux qui produisent, dans le respect de l’environnement, une alimentation de qualité, qui contribuent à créer de l’emploi et à rendre nos campagnes plus solidaires. Contre les « 1000 vaches » et l’industrialisation de l’agriculture, nous disons haut et fort que ces paysans et paysannes sont l’avenir de l’agriculture !

 

Le viticulteur bio qui avait refusé de traiter ses vignes relaxé en appel

Emmanuel Giboulot, viticulteur bio-dynamique de Côte-d’Or, condamné en première instance à une amende pour avoir refusé de traiter ses vignes contre la flavescence dorée, a été relaxé ce jeudi par la cour d’appel de Dijon. En février dernier, l’Humanité avait rencontré le vigneron, chez lui en Bourgogne.

« C’est une victoire de la mobilisation citoyenne, c’est être lanceur d’alerte », a déclaré à l’issue du prononcé de l’arrêt de la cour, Emmanuel Giboulot, acclamé par son comité de soutien.

Emmanuel Giboulot qui pratique la biodynamie depuis les années 1970 sur ses parcelles, avait été condamné en avril par le tribunal correctionnel de Dijon à une amende de 1.000 euros, dont la moitié avec sursis, pour avoir refusé en 2013 d’appliquer les traitements imposés par arrêté préfectoral dans l’ensemble des vignobles de Côte-d’Or contre la flavescence dorée, une maladie mortelle de la vigne. « Il ne s’agit pas de ne rien faire mais d’avoir une action responsable avec la détection et l’arrachage des pieds malades et d’appliquer des traitements uniquement quand il y a véritablement danger, en cernant davantage les zones de traitement », a précisé le viticulteur. La profession, y compris la filière bio, s’était désolidarisée du vigneron.

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Amfreville-la-Mi-Voie

Une pétition, près de Rouen, contre la fermeture de La Poste, le lundi

La Poste d’Amfreville-la-Mivoie est désormais fermée du samedi au mardi matin. Une situation dénoncée par le Front de gauche, qui fait signer une pétition du 1er au 6 décembre 2014

 

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Infos pratiques
Pétition à signer devant le bureau de La Poste d’Amfreville-la-Mivoie, 127 rue François Mitterand à Amfreville-la-Mivoie.
Du lundi 1er au vendredi 5 décembre 2014, de 14h à 17h et samedi 6 décembre, de 10h à midi.

 

AVRANCHES: Affirmations normandes, à deux pas de la Bretagne !

La toute récente réunion publique organisée à Avranches par Laurent Beauvais et les élus du conseil régional de Basse Normandie s’est déroulée dans une bonne ambiance normande: oui c’est vrai, on est proche de la Bretagne et on va plus souvent à Rennes qu’à Caen, on ne va jamais au Havre ou à Rouen… Mais, on est Normands, c’est bien que le Mont Saint Michel soit Normand et que, finalement, la Normandie soit réunifiée… Voilà! c’est dit tout à fait tranquillement, à deux pas de la Bretagne qui reste en échec sur son projet aussi ancien que le nôtre d’unité territoriale régionale…

A lire dans la dernière livraison de l’hebdomadaire « La Manche Libre » qui appartient au seul groupe multi-médias indépendant de Normandie, 100% Normand:

Affirmations_normandes_1

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A noter aussi: LUNDI 8 DECEMBRE 2014 MIDI sur l’ANTENNE de TENDANCE OUEST CAEN, LE PREMIER GRAND DEBAT POLITIQUE NORMAND avec 4 présidents de départements normands (Calvados, Seine-Maritime, Orne et Manche: manque l’Eure, dommage…)

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Et pour finir, une tribune de VOLONTARISME NORMAND proposée par Laurent BEAUVAIS et Nicolas MAYER-ROSSIGNOL qui a été publiée au nom des élus Normands de la majorité gouvernementale après le vote historique du 25 novembre dernier à l’Assemblée Nationale (voir aussi ici même un billet précédent):

Tribune_normande

 

CICE : champagne pour les patrons, pain sec pour les salariés

Dans l’Aube, 17 millions d’euros ont été distribués aux entreprises en 2013 en crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE). Dans un département où le chômage a bondi de 8,3 % en un an. Trois illustrations d’un scandale.

Troyes (Aube), envoyée spéciale. « Quand la nation, à travers le Parlement, consent et va consentir un effort de 40 milliards d’euros pour les entreprises, pour la compétitivité, pour baisser la fi scalité et pour baisser les charges, chacun doit être à la hauteur de ses responsabilités », a lancé, hier, Manuel Valls à l’attention du Medef. Un formidable jeu de rôle où, face aux caprices du patronat, un premier ministre tape du poing sur la table, renvoyant l’échec de sa politique à la simple mauvaise volonté des grands patrons. Pourtant, il y a un mois, le même assurait que le crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE), dispositif clé du pacte, produisait « des résultats ». L’obligation de transparence était pourtant la seule contrainte de ce chèque versé aux entreprises. Même cette promesse, inscrite dans la loi, n’est pas respectée. Dans les préfectures, c’est le silence absolu. Pas un seul bilan n’est à ce jour publiquement disponible. Parfois, à force d’acharnement, les chi‡ res sortent et les exemples sont édifi ants.

Dans l’Aube, 17 millions d’euros ont été distribués aux entreprises en 2013 au titre du CICE. Soit la moitié du budget de l’action sociale du département, ou l’équivalent de 1 000 salariés payés au Smic durant une année. Dans un département où le chômage a bondi de 8,3 % en un an, cet argent public aurait-il servi à défendre ou créer des emplois ? Le sujet s’invite dans la campagne législative partielle qui aura lieu dimanche pour remplacer le député maire UMP de Troyes, François Baroin. « Trop d’entreprises qui empochent le magot ferment, délocalisent ou licencient, dénonce Pierre Mathieu, candidat du Front de gauche. Un véritable gâchis d’argent public qui nourrit le chômage et le pessimisme ambiant. » Les liquidateurs s’activent pour vendre l’usine à la découpe À une cinquantaine de kilomètres de Troyes, à Vendeuvre-sur-Barse, Francis Durand, ouvrier, délégué syndical CGT, travaillait chez Simpa. L’usine, leader français des vitres et portes PVC-bois, vient de fermer.

280 salariés n’y viendront plus, c’est désormais le chemin de Pôle emploi qu’ils doivent prendre. Lui n’a pas encore quitté l’usine, « nous, les syndicalistes, nous sommes les derniers à partir ». Alors il déambule dans les entrepôts, écoeuré, la rage au ventre : « Regardez, tout est prêt à redémarrer, les machines sont encore allumées. » Et pourtant, les liquidateurs s’activent pour constituer des lots et vendre l’usine à la découpe. Douze hectares, plusieurs ateliers « au top », un carnet de commandes de 3 millions d’euros. Incompréhensible. Pourtant, lorsqu’un patron prend les usines pour une salle de marché, le scénario est souvent le même.

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La Russie respectera toujours la souveraineté de l’Ukraine (Poutine)

La Russie respectera toujours la souveraineté de l’Ukraine (Poutine)

La Russie respectera toujours la souveraineté de l’Ukraine, a déclaré le président russe Vladimir Poutine lors de son allocution annuelle devant l’Assemblée fédérale.

« La Russie a non seulement soutenu l’Ukraine et d’autres républiques fraternelles de l’ex-URSS dans leur aspiration à la souveraineté, mais a également contribué activement à ce processus à la charnière des années 1990. Notre position n’a pas changé depuis. Le développement, le choix des alliés, les formes d’organisation politique de la société, l’économie et la sécurité sont un droit inaliénable de chaque peuple. La Russie l’a respecté et le respectera toujours. Cela concerne toute l’Ukraine et le peuple ukrainien fraternel », a dit le chef de l’Etat.

Paris mène une politique injuste envers Moscou

Roland Dumas

La France conduit une politique injuste à l’égard de la Russie et ne respecte pas ses obligations envers Moscou, a déclaré l’ex-ministre français des Affaires étrangères Roland Dumas dans une interview accordée au journal Le Point.

« Nous traitons mal les Russes, contrairement à ce qui peut se dire dans le monde! Nous ne tenons compte d’aucun des engagements qui ont été pris (…). L’alliance outre-Atlantique n’a pas tenu ses engagements envers Moscou. Je suis contre l’injustice même en politique internationale », estime l’ancien chef de la diplomatie française.

Selon lui, Paris doit « rétablir une relation privilégiée avec la Russie ». Dans le même temps, M.Dumas affirme que la France a « perdu son indépendance en matière de politique étrangère ».

« Avec l’arrivée de François Hollande au pouvoir, la politique étrangère a entériné ce changement de cap avec peu de débats internes et pas de débat public en réintégrant définitivement le commandement intégré de l’Otan », explique-t-il

« En réalité, aujourd’hui, ceux qui commandent sont les Etats-Unis et Israël. Aujourd’hui, nous sommes dans une alliance où la France n’a plus rien à dire. Nous n’avons plus de politique étrangère indépendante », conclut l’ex-ministre.

Lire l’interview  http://www.lepoint.fr/invites-du-point/sihem-souid/roland-dumas-nous-n-avons-plus-de-politique-etrangere-03-12-2014-1886452_421.php

LA RENAISSANCE MARITIME DE LA FRANCE PASSE PAR LA NORMANDIE (DOSSIER SPECIAL)

Les Assises de l’Economie de la Mer de Nantes avec 1700 participants professionnels des diverses filières de l’économie maritime nationale viennent de se conclure: les grands médias parisiens en retiendront un énième discours volontariste du Premier ministre, le catalan Manuel Valls et le coup de gueule de Jean-Luc Mélenchon qui est aussi un fervent partisan de la « croissance bleue » contre le pipeau gouvernemental qui, faute de moyens budgétaires suffisants, ne permettra aucune réalisation concrète d’envergure…

En lisant attentivement Ouest-France depuis la veille, on en apprendra, bien entendu davantage puisque la Pravda ligéro-bretonne était chez elle à Nantes en tant que co-organisatrice de ce grand raout censé nous ramener l’air du large jusqu’à Paris…

On objectera que la remontée de la Loire peut poser plus de problèmes que celle de la Seine: bien entendu, ce n’est pas dans les pages de Ouest-France que l’on aura pu voir, à cette occasion une mise en scène de la Normandie nouvellement unifiée, fêtée comme telle, autour de sa façade maritime et de la Seine, qui, si les Normands coopèrent enfin entre eux et si les Parisiens se découvrent enfin une vocation maritime, pourraient faire de la Normandie, la première région maritime de France en tant que premier avant-port européen ouvert sur la mer la plus fréquentée du Monde.

En effet, sur les 610 km du littoral normand on trouvera l’éventail complet de toutes les activités humaines possibles liées à la mer: du bain de mer au porte-conteneur, en Normandie, on sait tout faire !

Le développement et la valorisation volontariste, stratégique du plus précieux des grands potentiels normands, à savoir, l’économie maritime doit devenir la priorité NUMERO 1 du futur et premier conseil régional de Normandie: et au coeur de cette urgence, il y aura l’urgence de la gouvernance de l’AXE SEINE pour que la façade portuaire normande soit enfin en état de piloter et de développer son espace logistique (Hinterland) au coeur duquel se trouvent les 12 millions d’habitants de la région parisienne.

A l’occasion de ces Assises de l’économie maritime, l’Etoile de Normandie vous propose une revue de presse complète sur ce potentiel maritime normand qu’à Nantes ou à Paris, il serait vain de continuer à ignorer !

1° A lire dans l’excellent hebdomadaire spécialisé « le Marin »: nous avons pris soin d’améliorer l’infographie originelle…

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L’avenir du trafic transmanche suscite des inquiétudes: la position géographique médiane de la Normandie permettra à ce trafic de survivre…

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Rouen est le premier port exportateur de céréales d’Europe: le sait-on du côté de Nantes?

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Le Pays d’Auge, au coeur de la future Normandie unifiée pourrait devenir l’arrière pays logistique du grand port maritime du Havre. Mais le potentiel peine à se concrétiser ! D’où l’intérêt de l’unité normande pour en finir avec le bilan peu flateur de 40 années de division normande, bilan qui échappe visiblement au journaliste de Ouest-France… Car le coeur du problème, c’est le désenclavement du fret ferroviaire du port du Havre vers la rive Sud de l’estuaire de la Seine: on en parle depuis plus de 100 ans de cette affaire !

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Le potentiel logistique augeron, au coeur de la Normandie est pourtant là: ce sera à un futur conseil régional de Normandie de le valoriser enfin totalement: les fonds FEDER européens seront déterminants !

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Le port de Cherbourg attend beaucoup du démarrage industriel de la filière des EMR (Energies Marines Renouvelables) avec les éoliennes marines et les hydroliennes: ne pas oublier cependant que Cherbourg est encore un port transmanche avec un potentiel géographique exceptionnel qui pourrait en faire un avant-port du Havre (chose déjà envisagée dès les années 1960) mais aussi de Portsmouth (qui frise la saturation foncière) sans oublier les îles anglo-normandes avec un trafic fret en expansion avec la Normandie continentale

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Pour finir, le discours volontariste à Nantes de Manuel VALLS, Premier ministre d’un pays qui possède le second domaine maritime mondial suivi du coup de gueule de… Jean-Luc MELENCHON.

On connaît la chanson: il y a les diseux et les faiseux. Les faiseux sont déjà à l’oeuvre en Normandie !

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L’AGENDA COMPLET du DEBAT PUBLIC CAPITAL sur la METROPOLE NORMANDE

L’Etoile de Normandie, le collectif citoyen et républicain « Bienvenue en Normandie » et le collectif des Quinze géographes universitaires normands vous invitent à venir nombreux aux séances du seul débat public qui réunifie la Normandie et qui va traiter le sujet qui détermine tous les autres, dans le cadre de la future Normandie unifiée…

A vos agendas ! (ci -dessous, la version actualisée)

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Les TER doivent desservir Darnétal.

C’est une évidence. Et y créer un pôle d’échange avec le T3 de TEOR.

Le débat a été relancé lors de la visite de Frédéric Sanchez à Bois-Guillaume pour présenter la métropole. Interpellé sur la réouverture de la gare de Darnétal, il a fermé le ban. Le conseiller général socialiste, interrogé par des journalistes, a montré sa méconnaissance du territoire, du dossier et ignore les difficultés du quotidien de ces concitoyens. Il y a encore 20 ans, Darnétal était desservie par les trains. Le « tout TGV » a été fatal à cette gare comme à bien d’autres. Pour autant, se déplacer au quotidien doit intégrer tous les modes. Le train est sûr, économe, efficace, rapide. Toutes les grandes métropoles en France, en Europe développe le ferroviaire, combiné au tramway, au vélo… Que serait Paris sans RER?

Le dossier doit avancer. Nous mettons en ligne l’article de Paris-Normandie parue le 10 juillet qui a le mérite de faire le point.

Les élus Front de Gauche de la CREA, dans leur projet de territoire sont porteurs de la réactivation du réseau ferroviaire sous utilisé, pour les déplacements du quotidien, afin de réduire les inégalités territoriale et sociale. Quant au prix de réparation des quais de Darnétal, y rendre accessible le train, la signalétique…c’est un choix politique au même titre que le parorama XXL, le siège de la CREA…

La fermeture du pont Mathilde a relancé l’interrogation sur la réouverture de la gare SNCF de Darnétal, pour désengorger la circulation. Hors service depuis une vingtaine d’années, la possibilité de sa remise en service a été étudiée par le CESER (Conseil Economique Social et Environnemental Régional). Selon le rapport de cette instance consultative pour les élus régionaux, « la question de la réouverture de la gare doit être envisagée. Impossible actuellement pour des raisons d’exploitation ferroviaire, cette réouverture serait néanmoins rendue techniquement possible par la fermeture de la gare de Saint-Martin-du-Vivier. Le CESER est conscient qu’il s’agit d’un choix difficile et incite le conseil régional à mener toutes les études nécessaires, pour permettre une réouverture sans pénaliser une autre gare. Darnétal revêt une importance stratégique, dans la mesure où la gare est desservie par le Teor. »

A moyen ou long terme? Le sujet avait été abordé par quelques candidats, lors de la dernière campagne municipale. Un des plus actifs sur cette question, Hervé Réaux, à la tête d’une liste de gauche associative. Dès le début de sa campagne, il a demandé le prolongement de la ligne T3 du Teor et que les quais reçoivent des passagers. « Il faut dix minutes en train pour aller de Darnétal au centre de Rouen, contre en moyenne 40 minutes en voiture en ce moment. Malgré la réparation du pont, les choses ne s’amélioreront pas, car les voitures reviendront de plus belle. Il n’y a pas de solution unique, mais ce serait complémentaire », relance aujourd’hui l’ex-candidat. Il déplore que la gare ne serve que de parking relais. « Nous avons lancé deux pétitions en février et recueilli 512 signatures. Ce n’est pas un acte anodin », explique celui qui a remis à Noël Levillain, vice-président du service transport et infrastructure de la Région Haute-Normandie, le résultat de cette consultation collective.

« Il ne fallait pas que les signataires aient le sentiment de ne pas être entendus. La Région m’a reçu le 15avril et j’en suis satisfait. Puis, par un courrier du 18 juin, elle m’a confirmé qu’à court terme ce n’est pas possible. La question de l’aménagement des gares de proximité doit être abordée de concert entre la Région et la CREA. Les deux collectivités partagent l’objectif de l’insertion du point d’arrêt de Darnétal à moyen/long terme. Ainsi la gare à un avenir », affirme Hervé Réaux, qui veut prouver que même sans être élu et sans budget, « il est toujours possible de faire avancer certains dossiers. » Et de poursuivre : « J’ai récemment interpellé le président de la Région, Nicolas Mayer-Rossignol, lors d’une réunion de concertation sur le contournement Est. Il m’a répondu que le projet pourrait avancer si le maire de Darnétal était porteur du projet. »

Christian Lecerf, maire, se défend de freiner le dossier. Au contraire. « La région ne nous a jamais questionnés sur ce projet qui n’est pas uniquement communal. J’ai toujours défendu la possibilité de réouverture, mais c’est un sujet qui concerne aussi la SNCF et la Région. Si la réouverture était à l’ordre du jour, on y mettrait toute notre énergie, mais encore faudrait-il savoir à quel coût et pour quelle utilisation de proximité. » Si les besoins sont là, tout le monde pourrait donc prendre le même aiguillage. Reste à savoir à quel prix.

Reprise d’un article de : http://76140frontgauch.canalblog.com/archives/2014/12/03/30990117.html

 

Les TER doivent desservir Darnétal.

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