Rééquilibrer l’ANI par la loi est un devoir

 

 

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Le premier coup de semonce (journée de mobilisation du 5 mars) contre les accords du 11 janvier dernier aura eu le mérite de
poser sur la table les points qui font polémique et qui révoltent bon nombre de syndicalistes, de spécialistes du code du travail, d’élus ou de simples citoyens


                                                   
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 manifestation du 5 mars à Rouen

 

« Touche pas à mon ANI » est le leitmotiv de Laurence Parisot. Elle le brandit à tout bout de
champ, faisant de cet accord son bâton de maréchal, la clé de sa réélection à  la tête du mouvement patronal. Deux mois après, elle n’en revient toujours pas: les deux oreilles et la queue
dans la même journée. Car l
es trois syndicats qui ont finalement validé ce texte, l’auront fait au mot près du texte négocié sous le gouvernement Fillon:
seul le titre a changé, les accords « compétitivité-emploi” sont devenus des accords « sur la sécurisation de
l’emploi
« , pour le reste tout est conforme. Trop heureuse d’avoir décrocher son graal, Parisot enfonce le clou en menaçant de graves conséquences (lesquelles ?)  les parlementaires
et le gouvernement si le texte de loi n’est pas à la virgule celui de l’accord signé.


 

En attendant, le travail qui attend nos députés se fera sous l’oeil attentif
de tous les salariés français qui souhaitent que chacun prenne ses responsabilités, en amendant un texte qui devra consolider les droits des salariés et renforcer les protections collectives, qui
devra rétablir le Code du travail comme base minimale, et qui devra surtout mettre place un contrôle des entreprises afin de mesurer la réalité de leur difficultés et d’envisager alors des
mesures d’assouplissement temporaires et encadrés.


 

C’est à nous socialistes qu’incombe cette tache car
l
a gauche a été élue pour s’attaquer à la crise, faire reculer le chômage et la précarité du travail, interdire les licenciements boursiers,
permettre la reprise d’entreprises vouées à la délocalisation ou à la fermeture. Ce sont des lois protectrices qui sont attendues et rien d’autre. Il y a urgence pour les salariés, il y a urgence
pour la gauche aussi.


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