Délaration du Christain GAUTHIER-conseiller régionale

 

Intervention Christian Gauthier, assemblée plénière consacrée au budget, 16 décembre 2013

 

 

Cher président, chères et chers collègues,

 

En préambule, et concernant l’accord sur la formation professionnelle signé hier, je me permets d’être moins enthousiaste que les propos entendus tout à l’heure. Je serai donc attentif aux suites données à ce texte.

Sur le chapitre de la formation professionnelle continue qui vient de nous être présenté, si on peut noter avec satisfaction un effort supérieur au budget 2013, il n’en reste pas moins que quelques remarques doivent être faites. Cette augmentation est en partie due à une hausse de l’enveloppe pour la rémunération des stagiaires. C’est, de fait, une situation économique de crise mais aussi la politique de l’emploi du gouvernement qui entraînent une hausse du chômage de longue durée, donc de chômeurs en fin de droits. Et les conditions d’indemnisation seront peut être aggravées à la suite de la renégociation de la convention tripartite Etat/Unedic/Pôle emploi. Je serai attentif à ce point lorsque nous débattrons des « décisions modificatives ».

Autres remarques :

  • le programme régional de formation professionnelle continue s’ouvre à de nouvelles formations dans les secteurs émergents, comme l’éolien en mer, ce qui est louable. Encore faut-il souhaiter que se développent parallèlement des formations initiales à hauteur de l’enjeu du développement de l’éolien offshore sur le littoral.

  • Sur les emplois d’avenir. Je m’étais abstenu lors du vote sur l’aide complémentaire apportée aux employeurs et particulièrement sur l’aide au secteur marchand sans contrepartie d’une embauche en CDI. « L’intervention du Conseil régional (je cite) a permis de faire de la Haute-Normandie la première région pour la proportion d’emplois d’avenir dans le secteur marchand » peut-on lire dans le document du budget primitif. C’est ainsi qu’aux 100 euros mensuels d’aides s’ajoutent, pour l’année 2014, la proposition d’étendre le dispositif de soutien à la formation des emplois d’avenir pour les employeurs du secteur non-marchand à ceux du secteur marchand, sans là aussi s’assurer d’un emploi pérenne. Enfin, je prends acte de la volonté de la Région, annoncé dans l’intervention du Président, d’aider des jeunes à financer le permis B, indispensable pour trouver un emploi, particulièrement dans les secteurs du BTP (pour se rendre sur les chantiers) ou de la restauration (horaires), A quoi bon, en effet, former un peintre, un maçon ou un couvreur si ceux-ci restent des mois au chômage après leur formation, faute de mobilité possible (en commission, j’étais intervenu sur ce point, non budgété).

  • Sur l’apprentissage. La Région, je cite « entend, dans un contexte économique peu favorable, poursuivre ses efforts à destination des apprentis et des entreprises, met en œuvre et soutient des dispositifs d’accompagnement qui visent à faire de l’apprentissage une filière d’excellence, attractive et de qualité ».

    Les sommes en jeu sont importantes. S’il ne fallait citer que les aides aux employeurs d’apprentis, elles atteignent 56 millions d’euros. Pour autant, a-t-on évalué sérieusement les résultats de ce mode de formation ? Si le budget primitif prévoit des dispositifs d’accompagnement qualitatif de l’apprentissage mobilisant plus de 1 800 000 euros en crédit de paiement en 2014, il n’en reste pas moins que les dernières études sur les conditions de travail des apprentis datent de 2002 et 2008 (une étude plus récente, qui confirme les résultats de ces dernières a été réalisée par la Jeunesse ouvrière chrétienne – JOC). Ainsi, dans l’analyse des conditions de travail des apprentis de moins de 18 ans (étude de 1997 à 1999, publiée en 2002), il est noté que plus de la moitié des apprentis travaillent plus de 39h ; 43% des apprentis n’ont pas de pause après 4h30 de travail ; 4 apprentis sur 10 portent des charges de plus de 20kg ; 13% déclarent un accident du travail. Cette étude alarmante est confirmée par celle de la Direction régionale du travail datant de 2008. Au terme de cette étude, la direction régionale du travail répartit les apprentis en 4 classes. Seulement 16 % sont dans la classe 1 (conditions de travail et d’apprentissage favorables).

    Il est urgent, dans le cadre d’un accompagnement qualitatif que la Région lance une étude approfondie sur le sujet.

    Dans le cadre du financement et du fonctionnement de l’apprentissage, le budget primitif privilégie les CFA privés. Ainsi, 12 millions d’euros sont prévus en autorisation de programme pour le seul CFA Lanfry. En crédits de paiement 1,3 millions sont prévus pour les CFA publics, 2,6 millions (le double) pour les CFA privés.

    Enfin, il est nécessaire de s’interroger sur l’ensemble de la carte des formations et le risque de monopole du privé pour certaines formations. Exemple  : le projet d’ouverture d’un BTS Etudes et écomonie de la construction à Lanfry, BTS qui n’existe pas dans le secteur public à Rouen.

    Ces questions ne sont pas séparables de la discussion sur le budget car laisser le monopole de formations au privé, c’est obligatoirement orienter les crédits publics régionaux vers le secteur privé, crédits déjà affectés par une baisse de la dotation de l’Etat, dont on peut regretter qu’elle ne suscite pas, sur les bancs de la gauche, les mêmes réprobations aujourd’hui que par le passé.

    En conclusion sur ce point. Il est temps d’évaluer vraiment l’apprentissage qui coûte cher à la collectivité et ne répond pas toujours aux exigences de respect et de réussite des jeunes.

    Ces remarques ne sauraient exempter, bien sûr, le rectorat de ses responsabilités (fermeture de la section Bac pro Technicien en chaudronnerie industrielle du Lycée Fernand Léger à Grand-Couronne par exemple).

     

    Enfin, je tiens à insister sur la remarque faite lors de la déclaration de politique régionale par Jean-Luc Lecomte (président du groupe FDG), concernant l’IDS et sa « relocalisation ». Je ne peux que souhaiter que la Région tienne compte des remarques du CESER à ce propos (le CESER a émis un avis sur ce point demandant une concertation avant toute décision. Avec appui fort de la CGT et de la FSU).

     

    C’est pour toutes ces raisons – aides toujours plus importantes aux employeurs du secteur marchand, dans le cadre de contrats aidés sans contrepartie d’emplois pérennes et engagements financiers importants pour les investissements dans les CFA privés sans, au préalable, une nouvelle étude sur les conditions de travail des apprentis – que je m’abstiendrai sur ce chapitre.

    Merci de m’avoir écouté.

Christian Gauthier, PG

 

     

    Déclaration de Christian GAUTHIER-Conseiller Régional

    Intervention Christian Gauthier, assemblée plénière consacrée au budget, 16 décembre 2013

     

     

    Cher président, chères et chers collègues,

     

    En préambule, et concernant l’accord sur la formation professionnelle signé hier, je me permets d’être moins enthousiaste que les propos entendus tout à l’heure. Je serai donc attentif aux suites données à ce texte.

    Sur le chapitre de la formation professionnelle continue qui vient de nous être présenté, si on peut noter avec satisfaction un effort supérieur au budget 2013, il n’en reste pas moins que quelques remarques doivent être faites. Cette augmentation est en partie due à une hausse de l’enveloppe pour la rémunération des stagiaires. C’est, de fait, une situation économique de crise mais aussi la politique de l’emploi du gouvernement qui entraînent une hausse du chômage de longue durée, donc de chômeurs en fin de droits. Et les conditions d’indemnisation seront peut être aggravées à la suite de la renégociation de la convention tripartite Etat/Unedic/Pôle emploi. Je serai attentif à ce point lorsque nous débattrons des « décisions modificatives ».

    Autres remarques :

    • le programme régional de formation professionnelle continue s’ouvre à de nouvelles formations dans les secteurs émergents, comme l’éolien en mer, ce qui est louable. Encore faut-il souhaiter que se développent parallèlement des formations initiales à hauteur de l’enjeu du développement de l’éolien offshore sur le littoral.

    • Sur les emplois d’avenir. Je m’étais abstenu lors du vote sur l’aide complémentaire apportée aux employeurs et particulièrement sur l’aide au secteur marchand sans contrepartie d’une embauche en CDI. « L’intervention du Conseil régional (je cite) a permis de faire de la Haute-Normandie la première région pour la proportion d’emplois d’avenir dans le secteur marchand » peut-on lire dans le document du budget primitif. C’est ainsi qu’aux 100 euros mensuels d’aides s’ajoutent, pour l’année 2014, la proposition d’étendre le dispositif de soutien à la formation des emplois d’avenir pour les employeurs du secteur non-marchand à ceux du secteur marchand, sans là aussi s’assurer d’un emploi pérenne. Enfin, je prends acte de la volonté de la Région, annoncé dans l’intervention du Président, d’aider des jeunes à financer le permis B, indispensable pour trouver un emploi, particulièrement dans les secteurs du BTP (pour se rendre sur les chantiers) ou de la restauration (horaires), A quoi bon, en effet, former un peintre, un maçon ou un couvreur si ceux-ci restent des mois au chômage après leur formation, faute de mobilité possible (en commission, j’étais intervenu sur ce point, non budgété).

    • Sur l’apprentissage. La Région, je cite « entend, dans un contexte économique peu favorable, poursuivre ses efforts à destination des apprentis et des entreprises, met en œuvre et soutient des dispositifs d’accompagnement qui visent à faire de l’apprentissage une filière d’excellence, attractive et de qualité ».

      Les sommes en jeu sont importantes. S’il ne fallait citer que les aides aux employeurs d’apprentis, elles atteignent 56 millions d’euros. Pour autant, a-t-on évalué sérieusement les résultats de ce mode de formation ? Si le budget primitif prévoit des dispositifs d’accompagnement qualitatif de l’apprentissage mobilisant plus de 1 800 000 euros en crédit de paiement en 2014, il n’en reste pas moins que les dernières études sur les conditions de travail des apprentis datent de 2002 et 2008 (une étude plus récente, qui confirme les résultats de ces dernières a été réalisée par la Jeunesse ouvrière chrétienne – JOC). Ainsi, dans l’analyse des conditions de travail des apprentis de moins de 18 ans (étude de 1997 à 1999, publiée en 2002), il est noté que plus de la moitié des apprentis travaillent plus de 39h ; 43% des apprentis n’ont pas de pause après 4h30 de travail ; 4 apprentis sur 10 portent des charges de plus de 20kg ; 13% déclarent un accident du travail. Cette étude alarmante est confirmée par celle de la Direction régionale du travail datant de 2008. Au terme de cette étude, la direction régionale du travail répartit les apprentis en 4 classes. Seulement 16 % sont dans la classe 1 (conditions de travail et d’apprentissage favorables).

      Il est urgent, dans le cadre d’un accompagnement qualitatif que la Région lance une étude approfondie sur le sujet.

      Dans le cadre du financement et du fonctionnement de l’apprentissage, le budget primitif privilégie les CFA privés. Ainsi, 12 millions d’euros sont prévus en autorisation de programme pour le seul CFA Lanfry. En crédits de paiement 1,3 millions sont prévus pour les CFA publics, 2,6 millions (le double) pour les CFA privés.

      Enfin, il est nécessaire de s’interroger sur l’ensemble de la carte des formations et le risque de monopole du privé pour certaines formations. Exemple  : le projet d’ouverture d’un BTS Etudes et écomonie de la construction à Lanfry, BTS qui n’existe pas dans le secteur public à Rouen.

      Ces questions ne sont pas séparables de la discussion sur le budget car laisser le monopole de formations au privé, c’est obligatoirement orienter les crédits publics régionaux vers le secteur privé, crédits déjà affectés par une baisse de la dotation de l’Etat, dont on peut regretter qu’elle ne suscite pas, sur les bancs de la gauche, les mêmes réprobations aujourd’hui que par le passé.

      En conclusion sur ce point. Il est temps d’évaluer vraiment l’apprentissage qui coûte cher à la collectivité et ne répond pas toujours aux exigences de respect et de réussite des jeunes.

      Ces remarques ne sauraient exempter, bien sûr, le rectorat de ses responsabilités (fermeture de la section Bac pro Technicien en chaudronnerie industrielle du Lycée Fernand Léger à Grand-Couronne par exemple).

       

      Enfin, je tiens à insister sur la remarque faite lors de la déclaration de politique régionale par Jean-Luc Lecomte (président du groupe FDG), concernant l’IDS et sa « relocalisation ». Je ne peux que souhaiter que la Région tienne compte des remarques du CESER à ce propos (le CESER a émis un avis sur ce point demandant une concertation avant toute décision. Avec appui fort de la CGT et de la FSU).

       

      C’est pour toutes ces raisons – aides toujours plus importantes aux employeurs du secteur marchand, dans le cadre de contrats aidés sans contrepartie d’emplois pérennes et engagements financiers importants pour les investissements dans les CFA privés sans, au préalable, une nouvelle étude sur les conditions de travail des apprentis – que je m’abstiendrai sur ce chapitre.

      Merci de m’avoir écouté.

    Christian Gauthier, PG

     

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    image004Mercredi 6 mars, nous étions une centaine à assister à l’inauguration de l’exposition. Sébastien Jumel, maire de Dieppe, a accueilli la délégation des Pétroplus. Rappelant que ce combat était celui de travailleurs fiers de leur outil de travail, le combat pour une industrie française.

    Yvon Scornet, représentant CGT de l’intersyndicale, a ensuite pris la parole et présenté ce qu’a été ce combat depuis un an et demi, les périodes difficiles, les embellies, les mensonges, les faux-fuyants du gouvernement socialiste, la combativité des salariés.

    Le 6 avril est la date butoir, au-delà de laquelle la raffinerie sera reprise et sauvée ou sera fermée et les personnels licenciés. Plusieurs dossiers sont déposés au Tribunal de commerce de Rouen.

    Yvon a raconté une anecdote amusante. L’entrepreneur libyen a décidé de faire une offre après l’avoir entendu parler pendant une intersyndicale et avoir été convaincu par ses arguments. Il l’a surnommé « le prince rouge ».

    Nous rendons hommage à ce combat exemplaire pour sauver des emplois, pour transmettre un outil de travail durable aux générations nouvelles.

    image008Dominique Sentis, auteur d’un livre sur le combat des Pétroplus, intitulé Debout et édité aux éditions Cogito, était présent et dédicaçait son ouvrage.

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    Conseil Municipal Petit-Quevilly 12/12/13

    Je ressens une grande fierté et une certaine émotion d’être parmi vous ce soir, être élu par le peuple et pour le peuple représente pour moi la meilleure démonstration d’une démocratie vivante.
    J’éprouve aussi un certain regret de n’avoir pas pu vous rejoindre plus tôt durant ce mandat. Je pense que compte tenu de certaines absences chroniques ou présences épisodiques au sein de ce conseil municipal, cela aurait pu se faire plus tôt…
    Mais bon, on ne va pas refaire l’histoire !
    En 2008, lorsque je figurais sur cette liste conduite par Frédéric Sanchez, je l’étais en qualité de compagnon de route du PCF. Depuis le Parti de Gauche a été créé et je l’ai rejoint en 2009. C’est donc dans le cadre du Front de Gauche que je siégerai, de façon éphémère soit, au sein de cette assemblée.
    Si le Parti de Gauche n’a pas beaucoup d’élus à ce jour, en raison notamment de son jeune âge, il ambitionne et est fier d’en avoir.
    En tant qu’élu du PG je m’engage à œuvrer pour appliquer ou faire appliquer les mesures de rupture et de transformation sociale et écologique que nous défendons et qu’exige l’intérêt général.
    Face à la catastrophe sociale, écologique et démocratique provoquée par le capitalisme et la logique productiviste, le Parti de Gauche se fixe comme objectif de lutter contre les conséquences sociales et politiques de la récession généralisée qui s’annonce.
    Dans un tel contexte, le PG souhaite provoquer une Révolution citoyenne par les urnes pour que le peuple prenne les commandes. Nous voulons porter les mesures nécessaires pour sortir de la crise, en rupture avec les logiques du système et construire un nouveau modèle de société.
    Contrairement aux engagements de François Hollande, ce n’est malheureusement pas la direction que prend le gouvernement depuis mai 2012.
    Au plan local, comme au niveau national, c’est le principe de « l’humain d’abord », mis en avant par le Front de Gauche qui selon moi doit être le tableau de bord de toute action politique et des prises de décisions.
    C’est à quoi je m’emploierai durant ce bref passage au sein du conseil municipal.
    Enfin, je souhaite dédier ma présence ici ce soir, non pas à celui que je remplace,(1) mais à un homme qui a beaucoup compté pour les quevillais notamment par son action sur le terrain auprès des plus démunis.
    J’ai en effet une pensée particulière pour Robert Pages (2) pour qui j’ai beaucoup de respect.
    J’ai admiré chez lui son engagement sans relâche pour la culture en général et ses acteurs, sa jeunesse intellectuelle et son ouverture d’esprit.
    Pierre Le Saout
    (1) François Zimezay
    (2) maire PCF de Petit-Quevilly de 83 à 89 puis sénateur

    Revue de presse du collectif Un médecin pour chacun

    La crédibilité du collectif  :Un médecin pour chacun n’est plus a démontrer…

    En mars dernier, plusieurs membres du collectif avaient été reçus par l’équipe de direction de l’ARS (Agence régional de Santé de Haute Normandie). Le poste de directeur général était alors vacant.

    Début décembre, Monsieur Amaury de Saint Quentin, le nouveau directeur de l’ARS a demandé à recevoir l’un des représentants du collectif.

    Une revue de presse, comprenant d’une part l’article à propos de cette entrevue, paru dans le journal « Le Progrès de Fécamp » de ce samedi 14 décembre, et d’autre part l’article relatif au centre de santé publié par la revue municipale « Fécamp Actu ».

    Concernant ce dernier, vous apprécierez à sa juste valeur l’art de jouer sur les mots du service communication qui applaudit le fait que « le territoire fécampois est éligible au zonage prioritaire ». Le hic, c’est que le mot « éligible » ne veut pas dire « élu »… Et, de fait, le classement de Fécamp en zone médicale déficitaire par l’ARS ne pourra pas intervenir en réalité avant l’été 2014. Concrètement, celà signifie que les jeunes médecins libéraux tentés par les aides proposées dans les zones prioritaires devront attendre l’été prochain.

    lpf-2013-12-14-sante
    fecamp-actu-sante_-_copie

    Elections municipales – « Fécamp social, Fécamp écologique, Fécamp citoyen. Nous nous engageons ».

    Des adhérents du comité PG des Hautes Falaises s’engagent.

    Le comité PG des Hautes Falaises soutient la liste « Fécamp social, Fécamp écologique, Fécamp citoyen. Nous nous engageons ».

    fecamp-citoyen3

    Il existe à Fécamp aujourd’hui une volonté de redynamiser la Ville en repensant la façon de faire de la politique par les citoyens et pour les citoyens à l’échelon de la commune et de l’intercommunalité. Plutôt que de subir un environnement et des choix politiques qui, tant au niveau local qu’au niveau national, vont parfois à l’encontre de l’intérêt général, de nombreuses personnes ont manifesté leur volonté d’implication et la nécessité d’agir. Ces personnes viennent de tous horizons : simples citoyens, sympathisants et militants de partis politiques de gauche, militants syndicalistes et associatifs.
    Les constats et les vécus partagés ont permis d’envisager d’autres priorités pour la Ville. Lors de plusieurs rencontres, ils ont déjà posé les bases de ce qui pourra être une autre manière de concevoir les 6 prochaines années et de faire la démonstration qu’une autre politique que celle de l’austérité est possible.
    Partant du principe républicain fondamental que la politique n’est l’apanage ni de carrières personnelles ni d’intérêts à court terme, la Ville mérite l’implication et l’engagement de ceux qui la vivent. C’est pourquoi la liste « Fécamp social, Fécamp écologique, Fécamp citoyen» qui s’annonce aujourd’hui regroupe déjà des femmes et des hommes de tous âges, de tous horizons socio-professionnels et de tous les quartiers, animés par une vraie volonté de changement.
    Face aux pouvoirs en place, notre démarche consiste d’une part à inviter à la mobilisation tous ceux qui se reconnaîtraient dans cette idée d’alternance citoyenne et de gauche, et d’autre part à appeler les citoyens qui ne l’auraient pas déjà fait à s’inscrire sur les listes électorales avant le 31 décembre pour que toutes les voix puissent être entendues.
    La démarche est engagée : elle a besoin de soutien, d’énergies, d’investissements à tous les niveaux pour redonner du sens au débat républicain et en garantir la qualité.

    A PROPOS DE LA POSTE AUX LOGES

    Le comité PG des Hautes Falaises soutient activement le collectif citoyen qui se mobilise pour informer la population

    A PROPOS DE LA POSTE AUX LOGES

    Le village des Loges reste un village attractif par la présence de commerces et de services. Les services postaux de proximité jouent un rôle de cohésion et de solidarité essentielles dans la vie de communes rurales.

    C’est pourquoi les Logeais et les habitants des communes voisines s’étaient déjà mobilisés, avec succès, pour combattre des fermetures non programmées.

    En cette fin d’année, des travaux devraient permettre d’améliorer ce service. Mais La Poste a l’intention de transformer le bureau des Loges en Agence postale communale (APC).

    Qu’est-ce qu’une agence postale communale ?

    Qui paie pour les services rendus ?

    Quelles opérations seront maintenues ?

    Quelles sont celles qui seront supprimées ?

    Pourra-t-on émettre des mandats, retirer de l’argent en espèces ?

    Que devient la Banque postale ?

    C’est pour répondre à toutes ces questions et pour un vrai service public porteur d’égalité et de solidarité que les Logeais et les habitants des communes voisines (Gerville, Bénouville, Bordeaux-saint-Clair, Vattetot-sur-Mer) sont invités à participer à une réunion publique en présence de postiers et du collectif à l’origine des actions déjà menées

    pour le maintien d’un vrai bureau de poste le

    Vendredi 13 décembre, à 18h, salle des fêtes des Loges

    Le saviez-vous ?

    Depuis le basculement des services financiers de La Poste en filiale Banque postale, il y a très fort à craindre que l’Union européenne dénonce rapidement la prise en charge d’une activité bancaire par une collectivité publique comme une atteinte à la concurrence.

    Et après…

    Et pendant les travaux ?

    Un écriteau sur la porte de la Poste informe de travaux. Il est à regretter cette information tardive et les désagréments causés. Que pouvaient faire alors les usagers pris au dépourvu, ne disposant pas de liquidités et sans moyen de transport ?

    Tout le monde ne peut pas se déplacer jusqu’à Etretat pour disposer d’un vrai service postal.

    Vrai ou faux ?

    Dans le cas d’un passage en APC, la Poste n’indemnise pas la commune à hauteur des frais réels engagés.

    Réponse lors de la réunion publique.

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    Communiqué du collectif Un médecin pour chacun

    Le collectif Un médecin pour chacun est soutenu par le Front de Gauche de Fécamp.
    LE VERRE A MOITIE PLEIN ET LE VERRE A MOITIE VIDE

    Le jeudi 7 novembre, Mme Grelier et l’Agence Régionale de Santé nous ont présenté le projet de centre de santé intercommunal de Fécamp.

    Mme Grelier prévoit d’embaucher 3 médecins généralistes, ce qui constitue un début de réponse aux 7 départs en retraite de médecins généralistes que Fécamp a connu depuis 2010. Par contre, le futur centre de santé de Mme Grelier ne comprendra pas de cabinet dentaire ni de spécialiste. Parallèlement, Mme la députée se propose de mettre également ces 3 médecins au service d’autres communes, comme Etretat, ce qui nous semble être totalement irréaliste. Le collectif « un médecin pour chacun » regrette que ce projet de centre de santé n’apporte pas de réponse au manque de dentistes, au manque d’ophtalmologistes, au manque de psychiatres, au manque de cardiologues dont souffre Fécamp, même si, sur ce point, la députée a annoncé qu’un spécialiste libéral envisageait de s’installer dans notre ville, ce qui reste cependant à confirmer.

    Le financement de ce futur centre de santé reste pour le collectif « Un médecin pour chacun » la source majeure d’inquiétude puisque le classement de Fécamp en zone déficitaire, annoncé en septembre dernier par Mme Grelier, a été démenti par l’Agence Régionale de Santé qui ne prévoit pas de classement de Fécamp avant… l’été 2014 ! Nous trouvons très choquant qu’un dossier aussi douloureux que celui du manque de médecins puisse faire ainsi l’objet du jeu malsain des effets d’annonces et des démentis politiques. Quant aux « statistiques » sur lesquelles travaille l’ARS, elles ont suscité un tollé tant les chiffres concernant le nombre de médecins en exercice étaient fantaisistes. Tout ceci n’est ni sérieux ni efficace.

    Le collectif « un médecin pour chacun » rappelle les propositions qu’il a mises sur la table :
    — le nombre de médecins généralistes du centre de santé doit être calculé sur la base du nombre de malades qui n’ont pas réussi à retrouver un médecin traitant
    — le centre de santé sera attractif s’il est pluri-disciplinaire, c’est-à-dire associant médecins généralistes et spécialistes
    — l’implantation d’un cabinet dentaire ainsi que de certaines spécialités à forte valeur ajoutée constitue le meilleur moyen de répondre simultanément à la désertification médicale et d’atteindre l’équilibre financier de la structure sans trop pénaliser le budget intercommunal
    — le projet de santé doit faire l’objet d’une concertation avec tous les professionnels de santé et avec la population.

    Dans cette optique, le collectif « Un médecin pour chacun » fera circuler durant les semaines à venir des « cahiers de la santé pour tous » afin que chaque citoyenne et chaque citoyen y écrive ce qu’il attend d’un centre de santé à Fécamp.

    Dans la presse, réunion Communauté de commune de Fécamp et ARS

    Le 7 novembre la Communauté de communes de Fécamp et l’ARS invitaient les professionnels de santé à une présentation du futur centre public de santé.

    Le collectif Un médecin pour chacun a participé à cette réunion et s’est étonné de l’annonce prématurée faite en septembre par Madame la présidente de la CCF. Contrairement à ce qui a été annoncé par voie de presse, l’ARS n’a pas encore classé le territoire de Fécamp en zone dite déficitaire.

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    Rencontre nationale, à Rouen, pour la gratuité des transports urbains

    Le collectif transports gratuits de l’agglomération rouennaise propose la tenue d’une Rencontre nationale des collectifs, comités, groupes de citoyens qui travaillent sur la gratuité des transports urbains le samedi 30 novembre 2013 de 11h00 à 17h00 (possibilité hébergement « militant »). Matinée : tour de table,  échanges expériences.
    Après midi : actions communes et structuration.

    Lieu : à la Maison des Associations et de la Solidarité 22 bis rue Dumont d’Urville 76 000  Rouen

    Pour tout contact : Collectif transport à l'adresse de la MAS <transportsgratuitscrea@gmail.com>

    Rappel : le collectif rouennais regroupe Alternative Libertaire, ATTAC, CGT Union Locale Rouen, Fédération pour une Alternative Sociale et Écologique 76, Gauche Anticapitaliste, Gauche unitaire, Les Alternatifs, Mouvement des Jeunes Communistes de France, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Union Syndicale Solidaires

    Le CDLF se joint à un appel contre le racisme

    Le 30 novembre 2013 à Paris, en France et dans les Dom Com, une marche  contre le racisme  est organisée par de nombreux  syndicats  et associations dont voici la liste : Association culturelle de musulmans de Drancy, Association ultramarine de France, Banlieues du Monde, CFDT, CGT, Collectif des écrivains nègres, Conseil de Coordination des organisations arméniennes, EGAM, FIDL, FNASAT, France Terre d’asile, FSU, La Maison des potes, Les amis du PPM en France, Ligue des Droits de l’Homme, MRAP, Ni Pute Ni soumise, R=Respect, SNES-FSU, SOS Racisme, UEJF, UFAT, UNEF, Union syndicale Solidaires, UNL,  Voici leur appel  auquel nous nous joindrons  à Rouen le  30 Novembre. Un climat nauséabond s’installe dans notre pays. Le garde des Sceaux, Ministre de la Justice, Christiane Taubira, a subi ces dernières semaines des attaques racistes venues de temps obscurs que l’on croyait révolus. Les déclarations racistes d’une candidate du Front national, les invectives d’enfants, téléguidés par leurs parents, traitant la ministre de la Justice de «guenon », sont une souillure pour la République.

    Ces propos attaquent frontalement des millions d’êtres humains originaires d’Afrique, des Caraïbes, des Amériques, de l’Océan indien, citoyens français ou non et dont les aïeux ont été jadis martyrisés du fait de leur couleur de peau. Ils constituent une atteinte violente contre toutes et tous car ils visent au cœur le pacte républicain.
    Nous condamnons solennellement cette dérive raciste, de même que les actes et propos qui en ont permis la maturation. Nous n’admettons pas que des millions de personnes soient déniées dans leur humanité et leur citoyenneté, que ce soit en raison de leurs origines, de leur situation sociale, de leur culture, de leur religion… Nous ne supportons pas que des boucs émissaires soient désignés comme les responsables de nos maux et comme des menaces sur notre avenir. Alors que la France doit affronter les énormes défis liés à la dégradation économique, au chômage et aux inégalités, face à ceux et à celles qui veulent aviver les souffrances sociales, les peurs et les colères, nous nous dressons pour affirmer avec force : la République n’a d’avenir qu’égale, solidaire et fraternelle.

    C’est pourquoi nous appelons toutes celles et ceux qui ont à cœur les valeurs de l’humanité, toutes celles et ceux qui veulent opposer l’égalité et la fraternité aux visages hideux du racisme à participer à  un rassemblement  devant le Palais de Justice de Rouen  le samedi  30 Novembre à 15h.

    CDLF : le Collectif  pour la Défense des Libertés Fondamentales

    RESF  Rouen : Le Réseau Éducation Sans Frontières

    Le Havre : l’Hydro dans la rue

    L’Hydro descend dans la rue pour défendre son premier cycle. Derrière une banderole « Mayday l’ENSM Dérive », quelque 150 étudiants, syndicalistes CFDT et CGT des officiers, élus locaux et enseignants ont manifesté jeudi 22 quai du Cameroun, au Havre, sur le site de la future école de la marine marchande. Le projet d’établissement de l’Ecole nationale supérieure maritime (ENSM) qui prévoit le transfert du premier cycle sur le site marseillais continue à mobiliser.
    Le président (UMP) de la Codah Edouard Philippe et le président (PS) de la Région de Haute-Normandie Nicolas Mayer-Rossignol ont alerté le ministre délégué aux Transports, à la Mer et à la Pêche Frédéric Cuvillier. Quant aux enseignants ils ont dénoncé en AG le 14 novembre, le manque de concertation sur le projet.

    Ferme des Bouillons : expulsion, mais Assemblée générale quand même !

    Le jugement  a été rendu le 20 novembre par le TGI : expulsion immédiate des occupants de la ferme !
    Mais voilà, ils ont la FERME intention de ne pas se démobiliser !
    Ils vont d’abord faire appel en étudiant la possibilité d’avoir recours à un appel suspensif.
    Ils mettent en place une chaîne d’appels d’urgence avec près de 200 personnes ; si vous n’êtes pas encore inscrits, merci d’appeler Tatiana 06 64 85 89 60.
    Ils sont satisfaits des contributions à l’enquête publique pour la modification des 4 ha de la ferme en zone naturelle
    Ils poursuivent leurs activités et préparent activement les 1 an d’occupation de la ferme le samedi 7 décembre : foire de la gratuité, conférence gesticulée, concerts et assemblée générale de  l’association le matin.
    Cette AG sera l’occasion de faire le bilan de l’année 2013 bien sûr, mais également d’échanger sur le projet de l’association et d’élire le CA pour l’année 2014.
    Ils comptent sur nous, ce n’est pas le moment de lâcher !
    En savoir plus : http://fermedesbouillons.blogspot.fr

    Marche pour la révolution fiscale – Covoiturage au départ de Fécamp

    Le comité PG des Hautes Falaises organise un covoiturage au départ de Fécamp pour participer à la Marche pour la révolution fiscale le 1er décembre à Paris.

    N’hésitez pas à nous contacter via le lien « Contactez-nous ».

    *******************************************************

    Pour mémoire d’autres départs sont possibles pour un voyage en car :

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    Inscriptions au départ de Dieppe 02 35 84 10 77
    inscription au départ du Havre 02 35 53 10 66
    inscriptions au départ de Rouen 02 35 07 89 80
    ou à l’adresse mail: marche1decembre@gmail.com

    départs de :

    • Maromme à 10 h 00,
    • Rouen Boulingrin à 10 h 30
    • Sotteville Place Voltaire à 10h30
    • Parc expo à 10 h 45

    participation aux frais 15 euros
    5 pour les Chômeurs et étudiants)

    Communiqué du collectif Un médecin pour chacun.

    800×600

    Le collectif « un médecin pour chacun » est soutenu

    par le Front de Gauche de Fécamp

    LE VERRE A MOITIE PLEIN ET LE VERRE A MOITIE VIDE

    Le jeudi 7 novembre, Mme Grelier et l’Agence Régionale de Santé nous ont présenté le projet de centre de santé intercommunal de Fécamp.

    Mme Grelier prévoit d’embaucher 3 médecins généralistes, ce qui constitue un début de réponse aux 7 départs en retraite de médecins généralistes que Fécamp a connu depuis 2010. Par contre, le futur centre de santé de Mme Grelier ne comprendra pas de cabinet dentaire ni de spécialiste. Parallèlement, Mme la députée se propose de mettre également ces 3 médecins au service d’autres communes, comme Etretat, ce qui nous semble être totalement irréaliste. Le collectif « un médecin pour chacun » regrette que ce projet de centre de santé n’apporte pas de réponse au manque de dentistes, au manque d’ophtalmologistes, au manque de psychiatres, au manque de cardiologues dont souffre Fécamp, même si, sur ce point, la députée a annoncé qu’un spécialiste libéral envisageait de s’installer dans notre ville, ce qui reste cependant à confirmer.

    Le financement de ce futur centre de santé reste pour le collectif « Un médecin pour chacun » la source majeure d’inquiétude puisque le classement de Fécamp en zone déficitaire, annoncé en septembre dernier par Mme Grelier, a été démenti par l’Agence Régionale de Santé qui ne prévoit pas de classement de Fécamp avant… l’été 2014 ! Nous trouvons très choquant qu’un dossier aussi douloureux que celui du manque de médecins puisse faire ainsi l’objet du jeu malsain des effets d’annonces et des démentis politiques. Quant aux « statistiques » sur lesquelles travaille l’ARS, elles ont suscité un tollé tant les chiffres concernant le nombre de médecins en exercice étaient fantaisistes. Tout ceci n’est ni sérieux ni efficace.

    Le collectif « un médecin pour chacun » rappelle les propositions qu’il a mises sur la table :

    — le nombre de médecins généralistes du centre de santé doit être calculé sur la base du nombre de malades qui n’ont pas réussi à retrouver un médecin traitant

    — le centre de santé sera attractif s’il est pluri-disciplinaire, c’est-à-dire associant médecins généralistes et spécialistes

    — l’implantation d’un cabinet dentaire ainsi que de certaines spécialités à forte valeur ajoutée constitue le meilleur moyen de répondre simultanément à la désertification médicale et d’atteindre l’équilibre financier de la structure sans trop pénaliser le budget intercommunal

    — le projet de santé doit faire l’objet d’une concertation avec tous les professionnels de santé et avec la population

    Dans cette optique, le collectif « Un médecin pour chacun » fera circuler durant les semaines à venir des « cahiers de la santé pour tous » afin que chaque citoyenne et chaque citoyen y écrive ce qu’il attend d’un centre de santé à Fécamp.

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    Rencontre nationale, à Rouen, pour la gratuité des transports urbains

    Le collectif transports gratuits de l’agglomération rouennaise propose la tenue d’une Rencontre nationale des collectifs, comités, groupes de citoyens qui travaillent sur la gratuité des transports urbains
    le samedi 30 novembre 2013 de 11h00 à 17h00 (possibilité hébergement « militant »). Matinée : tour de table,  échanges expériences
    Après midi : actions communes et structuration
    Lieu : à la Maison des Associations et de la Solidarité 22 bis rue Dumont d’Urville
    76 000  Rouen
    Pour tout contact : Collectif transport à l'adresse de la MAS <transportsgratuitscrea@gmail.com>
    Rappel : le collectif rouennais regroupe Alternative Libertaire, ATTAC, CGT Union Locale Rouen, Fédération pour une Alternative Sociale et Écologique 76, Gauche Anticapitaliste, Gauche unitaire, Les Alternatifs, Mouvement des Jeunes Communistes de France, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Union Syndicale Solidaires,

    Ferme des Bouillons : un spectacle de Fred Dubonnet

    Le groupe local ATTAC-Rouen vous invite le vendredi 22 novembre à 20h à la Ferme des Bouillons Chemin des Bouillons 76130 Mont-Saint-Aignan
    Au Spectacle“Le monde ne sait plus sur quel pied danser : faisons-le valser !”
    Subversif et malicieux, ce spectacle est une photographie de notre époque. Tout, sauf la langue de bois. Fred Dubonnet, auteur interprète, va méthodiquement triturer, malaxer, renverser et faire exploser nos fondamentaux, le capitalisme, la démocratie, l’ONU, tout y passe. Il croque une succession de portraits représentatifs de la société : ouvrier, multimilliardaire, chanteur engagé, chômeur surdiplômé, tous nous disent comment ils vivent ou survivent face à la crise. Avec force de précisions historiques et sociales, il nous entraîne dans un monde où le rêve d’une autre logique est possible. Quelques mots pour se faire plaisir ou délirer, aussi sérieux pour divaguer que loufoques pour réfléchir, partager et échanger… Dans un style caustique et tranchant.
    Plus d’info sur : http://www.freddubonnet.net/#!le-monde-ne-sait-plus-sur-quel-pied <http://www.freddubonnet.net/#%21le-monde-ne-sait-plus-sur-quel-pied>
    correspondance@attac-rouen.org <mailto:correspondance@attac-rouen.org>

    Petroplus : La CGT ne désarme pas

    Contre l’avis méprisant du Préfet de Région et de la liquidatrice du site de Petit-Couronne, la CGT de Petroplus continue d’affirmer que la raffinerie est viable, que des repreneurs sérieux sont toujours sur les rangs et qu’il n’est pas bon pour notre Pays que la raffinerie soit de plus en plus délocalisé. De plus, “il en va de l’indépendance énergétique de la France”, a rappelé Christian gauthier, conseiller régional Front de Gauche au cours de la dernière Assemblée Générale sur le site.

    Le Front de Gauche appelle à une marche le 1er décembre

    Contre l’injustice fiscale et sociale, le Front de Gauche appelle à une grande marche le dimanche 1er décembre à Paris pour une révolution fiscale, la taxation du capital et l’annulation de la hausse de la TVA. Cette marche se dirigera vers le « portique » de Bercy, symbole de la politique du gouvernement Ayrault plus favorable au Medef et à la finance qu’aux salariés et à la grande masse de la population.
    Cette manifestation aura lieu au moment du vote du budget d’austérité auquel nous nous opposons. Cette politique continue à entraîner le pays dans la stagnation économique, elle amène toujours plus de chômage et de licenciements. Après Sarkozy, elle aggrave l’injustice fiscale en augmentant les impôts pour la grande majorité de la population tout en multipliant les cadeaux au patronat et en continuant la destruction des services publics et de la protection sociale. C’est inacceptable et cela bafoue le principe républicain d’un impôt juste. La hausse de la TVA prévue le 1er janvier en est l’exemple le plus scandaleux puisque prévue pour pallier une partie des 20 MDS d’Euros accordés au patronat sans aucune conditionnalité. C’est pourquoi nous exigeons son annulation immédiate.
    La colère populaire contre les conséquences de l’austérité est juste et légitime. La droite, le Medef, l’extrême droite essaient aujourd’hui de la dévoyer. Leurs objectifs n’ont rien à voir avec les intérêts du peuple : il ne faut pas les laisser faire.
    C’est pourquoi le Front de gauche conçoit cette initiative comme la plus ouverte possible. Il appelle en conséquence tous ceux et celles, organisations et personnalités, qui refusent cette politique socialement et écologiquement désastreuse à prendre des initiatives localement et à faire de cette marche la leur. Nous sommes donc disponibles à la préparer ensemble.
    Il est temps pour ceux qui ont voulu la défaite de Nicolas Sarkozy et enragent de voir sa politique continuer à être appliquée,  de se mobiliser le plus largement possible dans l’unité.

    Le Parti de Gauche soutient l’appel des Fralib au boycott des produits Unilever

    Le Parti de Gauche soutient l’appel des salariés de Fralib* à la journée nationale de lancement de boycott des produits Unilever le samedi 7 décembre.

    Nous invitons nos militant-e-s, nos sympathisant-e-s, et toutes celles et ceux qui le veulent, à organiser localement ce jour-là des actions symboliques dans les supermarchés visant à populariser cette campagne.

    Les travailleurs de Fralib, en lutte depuis trois longues années contre le géant de l’agro-alimentaire Unilever pour sauver leurs emplois ont élaboré un projet alternatif, fondé sur la relance de leur entreprise en coopérative (SCOP). Ils entendent obtenir de leur ancien employeur la cession de la marque « Eléphant », créée en Provence il y a 120 ans et toujours destinée à un marché français, ainsi qu’un volume de commandes par Unilever pendant les trois premières années de démarrage de la SCOP;

    Face à ces revendications, la multinationale méprise les travailleurs. Elle a cessé de payer les salaires depuis le 1er avril 2013, alors que la Justice a refusé par trois fois des plans sociaux injustifiables et annulé tous les licenciements. Unilever joue la montre, comptant sur le découragement et l’épuisement de ces fortes têtes.

    Le Président Hollande et ses ministres Hamon et Montebourg, qui avaient assuré les Fralib de tout leur soutien en 2012, font aujourd’hui la sourde oreille.

    La victoire des salariés de Gémenos serait un signal fort d’espoir, démontrant qu’une autre façon de produire et de consommer, solidaire et écologique, est possible. Ils prouveront qu’une lutte ouvrière peut gagner contre une multinationale. Ils en sortiront victorieux grâce à notre soutien actif et résolu.

    Le Parti de Gauche soutient leur combat exemplaire contre la mondialisation libérale et le capitalisme. Il sera de nouveau à leurs côtés le 7 décembre, comme aux autres rendez-vous de solidarité avec leur combat.

    Contact : François Longérinas, secrétaire national aux Alternatives concrètes (06 61 09 54 20)

    Rapport présenté par Christian Gauthier, membre du PG, au nom du groupe Front de Gauche au Conseil régional

    RAPPORT D’ORIENTATION BUDGETAIRE

    CONSEIL REGIONAL

    Le 4 novembre 2013

     

    Monsieur le président,

    Chères et chers collègues,

     

    Le rapport d’orientation budgétaire qui nous présenté aujourd’hui s’inscrit, comme il est rappelé dans l’édito et le préambule, dans un contexte de situation financière et économique mondial difficile, dans le cadre d’une situation nationale incertaine économiquement et au moment de réformes concernant la décentralisation et les transferts de compétences aux Régions.

    La Région, est-il proposé dans ce rapport, doit s’inscrire dans une « ère nouvelle » mondiale. Est-il pour autant nécessaire de rappeler que pour le Front de gauche cette « nouvelle donne » n’était pas inéluctable, qu’elle est le résultat d’une politique de mondialisation, de libéralisation et de réformes des institutions européennes inscrites dans les politiques néolibérales depuis les années 80, défendues par la Droite et, c’est à regretter, par une partie de la gauche. Faire l’impasse sur cette question, c’est valider a priori les renoncements du pouvoir, à commencer par la signature du Traité pour la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) de l’euro.

    Cet aveuglement conduit à considérer 2014 comme un moment charnière, à voir l’horizon s’éclaircir et à préconiser, en évoquant la législature actuelle en deux temps (efforts puis redistribution), un « ressucé » de la célèbre formule d’Helmut Schmitt « les profits d’aujourd’hui font les investissements de demain et les emplois d’après-demain ». La politique de l’offre remplaçant la politique de la demande.

    Elues et élus de gauche, nous nous devons de prendre acte, non d’un horizon qui semble s’éclaircir mais au contraire de difficultés sociales d’une extrême importance, car pour sortir de la crise financière, puis économique, la finance n’hésite pas, dans son seul intérêt, à sacrifier des pans entiers de nos industries, de nos emplois. Notre ennemi, c’est la finance, n’est-il pas ?

     

    Julien Dugnol vient d’exposer en quoi cette politique est inégalitaire. Pas une journée en Haute-Normandie sans annonce de suppression d’emplois, de blocage des salaires sur tout le territoire Haut-Normand.

    Dans ce cadre, la Région se doit de tout en mettre en oeuvre pour mener une politique ambitieuse, au service des Hauts-Normands en matière d’emploi, de formation, d’éducation, d’accès aux services publics, de santé. En ce sens, nous faisons également nôtre les objectifs de mettre l’emploi au coeur de nos priorités, de soutenir la transition écologique et énergétique, de faire de notre Région une éco-région…

    Mais force est de constater que ce rapport laisse craindre que nous ne rencontrions des difficultés pour tenir nos objectifs. Celui-ci est présenté, de son propre aveu, avec beaucoup d’incertitudes sur les nouvelles compétences de la Région, sur le manque de « dynamisme des ressources fiscales », sur la prochaine loi de finance, tributaire des aléas économiques. Seule certitude : la baisse des dotations aux collectivités dont, pour la Région, 5,9 millions d’euros dès 2014 et 11,8 millions pour 2015.

    Ces baisses de ressources doivent amener la collectivité à orienter ses actions dans un cadre de solidarité, de justice sociale, d’égalité.

    En matière d’action économique, elle se doit certes d’aider la recherche et de favoriser la création et le maintien d’activités utiles mais elle se doit d’orienter ses aides en faveur des TPE et des PME afin d’éviter que d’importantes multinationales bénéficient sans réelles contreparties d’« effets d’aubaine ».

    Nous devons valoriser une agriculture paysanne et une pêche artisanale respectueuses de l’environnement rémunératrices en favorisant l’installation de jeunes agriculteurs, pêcheurs (à ce propos, la formation dans le domaine maritime doit rester une formation de proximité et la Région doit s’opposer autant au transfert de formations supérieures vers Marseille que des formations aujourd’hui dispensées au lycée Anita Conti vers Le Havre).

     

    En matière de formation, la Région doit poursuivre la collaboration entre divers acteurs. Elle doit poursuivre et amplifier les parcours de formation pour les jeunes peu qualifiés sans négliger pour autant les questions périphériques (mobilité). Mais la Région ne doit pas non plus se substituer aux carences des entreprises (financement de renouvellement d’habilitations par exemple). La proximité des formations doit aussi être un souci permanent de notre collectivité. A ce titre « l’attention particulière qui sera apportée à l’AFPA dont la situation au plan national est préoccupante », pour reprendre les termes du rapport, doit se décliner en objectifs concrets, tant au niveau national (la question des appels d’offres) que dans notre Région par le soutien à l’hébergement et à la restauration. Je rappelle ici, une nouvelle fois, la réponse du cabinet du ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social. Je cite : « L’AFPA n’est pas un organisme de formation professionnelle comme les autres. Elle est d’abord, grâce à son organisation nationale, le principal organisme de formation des demandeurs d’emploi avec près de 120 000 stagiaires chaque année qu’elle amène, pour une grande partie d’entre eux, à une qualification certifiée leur permettant une insertion durable dans l’emploi. De plus, elle délivre des services, tels que l’hébergement et la restauration, que les autres organismes de formation n’offrent pas, permettant ainsi d’accueillir en formation des demandeurs d’emploi en situation de fragilité ou venant de territoires éloignés. C’est ce qui justifie le positionnement de l’AFPA au coeur du service public de l’emploi que nous tenons à réaffirmer. Malheureusement, les décisions prises en 2004 ont fragilisé l’AFPA en soumettant, sans aucun accompagnement, l’ensemble de son offre de formation aux marchés publics. » Dont acte.

    Une dernière remarque. Monsieur le président, vous disiez, en début de séance, que toutes les offres en région devaient être pourvues. Concernant le mythe des 200 000 ou 300 000 emplois (les chiffres varient) dit non pourvus, encore faut-il y regarder de près (je cite ici quelques exemples). Enfin, il ne saurait être question de rejeter la responsabilité sur les chômeurs qui n’accepteraient pas d’être formés sur les emplois vacants. La formation, et c’est un gage de réussite, doit être acceptée et non imposée, contrairement à ce que Nicolas Sarkozy souhaitaient mettre en place, et déboucher sur des emplois de qualité et non sous-rémunérés.

     

    En matière de formation initiale, le Front de gauche fait également sien l’objectif de « permettre à chaque jeune de se construire un projet de vie autonome satisfaisant », mettant en avant la lutte contre le décrochage. Pour le Front de gauche, l’argent public doit aller au public. Nous estimons que nos moyens budgétaires régionaux  doivent aller au seul  service public d’éducation.

    Le gouvernement, en cette rentrée, a fait le choix d’une charte de laïcité à afficher et à appliquer dans les établissements. C’est une bonne chose mais cette charte, l’Etat ne se l’applique pas à lui-même : l’enseignement privé (à 95% catholique) conserve bel et bien toutes ses dotations.

    La région a su faire des choix concernant les crédits d’investissements aux établissements du privé.

    Elle se doit de poursuivre en versant le minimum en crédit de fonctionnement aux établissements privés et d’orienter ceux-ci vers le public.

    Cela permettrait d’alimenter directement les établissements publics, dès maintenant.

    Le maintien ou la création de filières professionnelles au sein des lycées pro. doivent être privilégiés (trop de filières ferment, souvent remplacées par de l’apprentissage et certaines filières n’existent plus que dans le privé). Notre Région est dans les premières régions de France à privilégier l’apprentissage. Les CFA s’agrandissent comme le CFA Lanfry. Le MEDEF au CESER se réjouit  dans ses déclarations de ces choix. Enfin, la région a su travailler sur l’illétrisme et le décrochage des jeunes. La lutte commence en amont. C’est l’existence même d’un service public de qualité qui permette à tous les jeunes de bénéficier d’une formation initiale de qualité, avec des enseignants formés dans de bonnes conditions, qui permettra d’offrir à nos jeunes un véritable avenir professionnel et non un horizon de chômage et de précarité (et à la condition de choix politiques et économiques mettant l’humain au centre de toute action, bien sûr).

     

    Les dotations aux établissements publics locaux d’enseignement (EPLE) doivent prendre en compte les besoins réels des établissements, les volontés de fusion de lycées, comme le relogement de l’IDS doivent faire l’objet de larges concertations avec les acteurs concernés. La construction d’un lycée en Vallée d’Eure doit être privilégié. C’est parce que les enjeux sont d’importance que notre groupe propose des assises de l’enseignement professionnel et technologique afin d’écrire avec les enseignants, les parents, les jeunes, les acteurs économiques, les élus locaux la carte des formations.

     

    La Région doit également poursuivre et amplifier ses interventions dans les domaine culturel et sportif. Mais les associations qui portent certaines de ces activités connaissent aussi des difficultés financières (baisse ou gel de subventions). C’est pourquoi le FDG sera attentif à l’engagement et au soutien de notre collectivité en direction des associations culturelles et sportives, ainsi qu’au point d’étape des emplois tremplins qui doit permettre de poursuivre ou mettre en place un dispositif de recrutement et de formation de personnel.

    Dans une situation de précarité de la jeunesse, notre Région doit privilégier toutes actions sociales et de solidarité. La mise en place d’un pass contraception en serait un exemple concret.

     

    L’aménagement pour des territoires solidaires, équilibrés, écologiques nécessite la reconquête des services publics. Education, santé transport, énergie, eau, télécommunications… sont indispensables à chaque Haut-Normand. Pour la droite au pouvoir jusqu’en 2012, l’aménagement du territoire c’était « le Grand Paris, « la compétitivité », « les quartiers d’affaires ». Nous voulons, nous, le respect de nos bassins de vie, de leurs spécificités, de leur complémentarité. Nous voulons des services de proximité, la qualité de vie dans les grandes agglomérations comme dans les zones rurales. Les transports sont un élément structurant de notre Région. Ils doivent permettent de désenclaver notre Région, y compris vers les Régions Picardie – Nord Pas-de-Calais, de développer les modes de transports alternatifs à la route, de proposer aux usagers un service public de qualité, une tarification sociale.

     

    Pas « d’usines à promesse », disiez-vous monsieur le président. Certes, mais le Front de gauche milite aussi pour la « promesse d’usines », comprendre la préservation et le développement d’emplois, à l’opposé de la désertification industrielle, comme l’a rappelé Jean-Luc Lecomte dans son intervention de politique générale.

    En conclusion, la Région a les moyens de mener une politique qui ne soit pas de repli pour « participer à l’effort de réduction des déficits ». La situation de notre Région le lui permet. Plus que jamais, elle se doit de mener une politique de « bouclier social », de solidarité et de justice.

    Je vous remercie.

     

    Conférence de Rafael Correa Président de la République de l’Equateur

    Un document passionnant transmis par une militante d’ATTAC d’Aix-en-Provence  : Mercredi 6 novembre, le Grand  Amphithéâtre de la Sorbonne a accueilli une conférence exceptionnelle de Rafael Correa, Président  de la République d’Equateur à l’occasion de sa visite officielle en France. 
    Son discours  s’est orienté autour de deux grands axes : rendre à  l’économie son statut d’économie politique et lutter contre le capitalisme financier.

     

    Conférence de Rafael Correa Président de la République de l’Equateur

    Un document passionnant transmis par une militante d’ATTAC d’Aix-en-Provence  : Mercredi 6 novembre, le Grand  Amphithéâtre de la Sorbonne a accueilli une conférence exceptionnelle de Rafael Correa, Président  de la République d’Equateur à l’occasion de sa visite officielle en France. 
    Son discours  s’est orienté autour de deux grands axes : rendre à  l’économie son statut d’économie politique et lutter contre le capitalisme financier.

     

    Journée de l’écosocialisme dans le Calvados (à Ifs près de Caen), 17 et 18 janvier

    10h à 20h Salle F. Mitterrand. Esplanade François Mitterrand, Ifs à côté de la mairie.
    Un autre projet de société. Propositions pour la région, la ville et ses territoires, avec la participation de Martine Billard, Didier Anger, Martin Esposito, Corinne Morel Darleux, Isabelle Attard, Jean-Paul Gauchard, Frédérick Lemarchand, Nicolas Defarge, Tifen Ducharne, Bernard Guibert, Noëlle Sandoz, des syndicalistes, des militants associatifs…

    Journée de l’écosocialisme dans le Calvados (à Ifs près de Caen), 17 et 18 janvier

    10h à 20h Salle F. Mitterrand. Esplanade François Mitterrand, Ifs à côté de la mairie.
    Un autre projet de société. Propositions pour la région, la ville et ses territoires, avec la participation de Martine Billard, Didier Anger, Martin Esposito, Corinne Morel Darleux, Isabelle Attard, Jean-Paul Gauchard, Frédérick Lemarchand, Nicolas Defarge, Tifen Ducharne, Bernard Guibert, Noëlle Sandoz, des syndicalistes, des militants associatifs…

    Les prêts toxiques empoisonnent les collectivités locales. Comment s’en sortir ? Qui doit payer ?

    C’est le thème d’une conférence débat organisée par Le collectif contre la Dette et l’Austérité de l’Agglomération Rouennaise
    Avec Patrick Saurin, autour de son livre « les prêts toxiques, une affaire d’État, comment les banques financent les collectivités locales »
    Patrick Saurin est membre du Comité pour l’abrogation de la dette du tiers monde et syndicaliste dans le secteur bancaire.
    Jeudi 16 janvier 2014 à 20 heures. Halle aux Toiles, Rouen.

    Les prêts toxiques empoisonnent les collectivités locales. Comment s’en sortir ? Qui doit payer ?

    C’est le thème d’une conférence débat organisée par Le collectif contre la Dette et l’Austérité de l’Agglomération Rouennaise
    Avec Patrick Saurin, autour de son livre « les prêts toxiques, une affaire d’État, comment les banques financent les collectivités locales »
    Patrick Saurin est membre du Comité pour l’abrogation de la dette du tiers monde et syndicaliste dans le secteur bancaire.
    Jeudi 16 janvier 2014 à 20 heures. Halle aux Toiles, Rouen.

    Conférence débat : Jules Durand vers une réhabilitation complète ?

    Université du Havre, CIRTAI/IDEES UMR 6266 CNRS
    avec le concours de l’Association des Amis de Jules Durand
    Conférence débat avec le soutien de la Ligue des Droits de l’Homme
    13 novembre 2013, 20 h 30
    Amphi 5, bâtiment LSH, Université du Havre
    Jules Durand vers une réhabilitation complète ?
    Programme  : Marc Hédrich, magistrat, secrétaire des Amis de Jules Durand,
    Présentation
    John Barzman, professeur d’histoire, université du Havre
    Le contexte historique de l’Affaire Durand
    Henri Leclerc, avocat,
    président d’honneur de la Ligue des Droits de l’Homme
    Droits de l’Homme et Justice de classe
    Gilles Manceron, historien, Ligue des Droits de l’Homme,
    Une affaire Dreyfus de la classe ouvrière
    Et le témoignage de Christiane Delpech, petite-fille de Jules Durand

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